Prairial (frégate)

navire de guerre

Prairial
illustration de Prairial (frégate)

Type Frégate
Classe Floréal
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Chantiers de l'Atlantique, St Nazaire, France
Quille posée
Lancement
Armé
Statut En service
Équipage
Équipage 100 marins et 25 commandos marine
Caractéristiques techniques
Longueur 93,51 m
Maître-bau 13,99 m
Tirant d'eau 4,40 m
Tirant d'air 33,40 m
Déplacement 2 600 - 2 950 t
Propulsion 4 diesels SEMT Pielstick 6-PA6-L280, 2 hélices
Puissance 6 500 kW
Vitesse 20 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 missiles MM 38 Exocet
1 x 100 mm AA Mle 68
2 x 20 mm AA F 2
2 affûts lance-missiles Simbad ou 2 lance-leurres Dagaie
Rayon d'action 10 000 milles à 15 nœuds
Aéronefs 1 hélicoptère AS565 Panther
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Papeete, Polynésie française.
Indicatif F731

Le Prairial (numéro de coque F731) est une frégate française de la classe Floréal. Il fait partie de la Flotte du Pacifique, basée à Papeete en Polynésie française, collectivité d'outre-mer dans l'océan Pacifique.

Équipement modifier

Armement modifier

L'armement du Prairial est constitué de :

La frégate embarque un hélicoptère Aérospatiale AS565 Panther.

Électronique modifier

La frégate possède un radar de veille combiné Thomson CSF Mars (DRBV.21A), deux radars de navigation Racal Decca 1229 (DRBN.34A), un détecteur radar Thomson CSF ARBR.17, et un système de contrôle d'armes CSEE Najir auquel s'ajoute un système Syracuse 2. Les contre-mesures du bâtiment intègrent un lance leurres (dix tubes) CSEE Dagaie Mk.2.

Missions modifier

Le Prairial est un navire de surveillance de la marine nationale en poste à Papeete et chargé, entre autres, de contrôler la zone d'influence et la zone économique exclusive des îles françaises de l'océan Pacifique, ce qui inclut également l'île Clipperton au large du Mexique.

La frégate de surveillance, basée à Papeete (Tahiti) appareille pour des missions de police en haute mer et des missions de contrôle des pêches. Ces missions permettent au Prairial de participer activement à la surveillance de la plus vaste zone économique exclusive (ZEE) française[1]. Située dans la « tuna belt » (ceinture de thon) du Pacifique Sud, la ZEE entourant les îles Marquises, au nord de la Polynésie française, est très prisée par les flottilles de pêche asiatiques. Pour préserver les ressources halieutiques du territoire d’outre-mer, la pêche est réglementée et la Marine y déploie régulièrement des bâtiments et des aéronefs pour effectuer des contrôles sur zone. Le Prairial a ainsi déployé une équipe spécialisée pour mener les visites nécessaires sur des groupes de navires chinois et coréens pêchant à la frontière de la ZEE française. Effectuées directement à bord des navires étrangers, ces visites complètent les interrogations radio effectuées en amont depuis la passerelle. L’embarquement d’un traducteur franco-mandarin issu du Régiment d'infanterie de marine du Pacifique - Polynésie a facilité la conduite des opérations[2].

Carrière opérationnelle modifier

Au , le navire se trouve en préparation opérationnelle pour des opérations de surveillance maritime dans l'océan Pacifique[3] en compagnie du patrouilleur La Glorieuse alors en opération de surveillance maritime dans la même zone.

Dans le cadre de l'opération « Haura » de lutte contre les trafics, la frégate – sur la base d'une surveillance aérienne et satellitaire menée par plusieurs services de l'État – a arraisonné le dans la zone des îles Gambier un voilier battant pavillon panaméen, en provenance de l'Équateur et en route pour l'Australie, avec à son bord 680 kg de cocaïne, ce qui constitue un record en Polynésie[4],[5]. Dans le cadre de la mission de longue durée « Narcops », le Prairial réalise, le , une nouvelle prise importante de 766 kg de cocaïne transportés à bord d'un « panga » nicaraguayen[6],[7].

En , la frégate a transité par le détroit de Taïwan, réaffirmant de la sorte la liberté de naviguer dans les détroits régie par le droit maritime international, afin de se rendre en mer de Chine orientale pour participer à une mission « AITO », dans le cadre de l’UNSC ECC (United Nations Security Council Enforcement Coordination Cell), une structure chargée de documenter les violations des sanctions internationales infligées à la Corée du Nord.

Notes et références modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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