Post tenebras lux

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Post tenebras lux est une phrase latine signifiant « Après les ténèbres, la lumière » et parfois traduit en « La lumière après les ténèbres ».

Post tenebras lux sur les armoiries de Genève.

Il s'agit d'une version raccourcie de la phrase « Post tenebras spero lucem » (« Après les ténèbres, j'espère la lumière ») provenant du chapitre 17, verset 12, du Livre de Job dans la traduction latine de la Vulgate[1].

La phrase est adoptée comme devise calviniste et se trouve par la suite choisie comme devise de toute la Réforme protestante[2] et de la ville d'adoption de Jean Calvin : Genève.

La devise est gravée sur plusieurs monuments :

L'inscription de la fenêtre Post Tenebras Lux des Baux-de-Provence.

« Post Tenebras Lux » fut également la devise nationale du Chili, avant d'être remplacée par la devise Por la razón o la fuerza (« Par la raison ou la force »), et l'une des deux devises du Robert College, une école américaine située à Istanbul (Turquie).

La fenêtre Post Tenebras Lux des Baux-de-Provence.

« Post Tenebras Spero Lucem » fut la devise de l'abbaye cistercienne de Villers-la-Ville où l'on retrouve la maxime gravée sur de nombreuses pierres armoriées disséminées sur le site[4].

Blason et devise de l’abbaye de Villers-la-Ville.

« Les ténèbres s'évanouissent, quand le soleil se lève. » Lors d’un canular remontant à 1913, cette phrase fut attribuée à Hégésippe Simon, « précurseur » inventé de toutes pièces.

Illustration de la plaquette Hégésippe Simon, précurseur, publiée par L’Éclair et signée Paul Birault en janvier 1914.

Notes et références modifier

  1. Phrases extraites du Livre de Job (17:12) :
    11. dies mei transierunt cogitationes meae dissipatae sunt torquentes cor meum
    12. noctem verterunt in diem et rursum post tenebras spero lucem
    13. si sustinuero infernus domus mea est in tenebris stravi lectulum meum.
  2. (en) Histoire de la Réforme protestante.
  3. Janice Lert, Arles et la Réforme : un essai manqué - La Réforme dans les Alpilles, Église réformée du Pays d’Arles.
  4. Les cahiers de l'urbanisme nos 35-36 - Septembre 2001 - Collectif : Au fil des idées.