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Mars 2006

Maquette de trirème romaine
Maquette de trirème romaine

Une trière ou trirème, ce dernier terme étant l'appellation latine, est une galère de combat antique, développée à partir du pentécontère. Plus court que son prédécesseur, c'est un navire équipé d'une voile dans lequel prennent place 170 rameurs étagés sur trois rangs, d'où son nom. Léger et agile, il permet le développement de la manœuvre d'éperonnage grâce au rostre de bronze monté sur sa proue, technique qui donne lieu aux premières batailles à caractère réellement naval.

Les trières apparaissent en Ionie et deviennent le navire de guerre dominant en Méditerranée de la fin du VIe siècle av. J.-C. au IVe siècle av. J.-C. puis à nouveau, du fait de leur efficacité, durant l'empire romain jusqu'au IVe siècle.

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Avril 2006

Grenade
Grenade

Une grenade est une petite bombe déclenchée volontairement par un dispositif pyrotechnique. C'est une arme particulièrement efficace contre un groupe dans un milieu relativement clos et qui ne peut pas être atteint directement.

Historiquement elles sont apparues avec les explosifs donc la poudre mais leurs conditions difficiles d'emplois les ont réservés à des situations particulières comme la bataille de Culloden. La disponibilité de poudre plus efficace et les tranchées ont rendus son emploi fréquent pendant la Première Guerre mondiale jusqu'à créer des unités spécialisées.

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Mai 2006

La phalange est une formation de combat d'infanterie utilisée depuis le milieu du IIIe millénaire av. J.-C. en Mésopotamie par les Sumériens.

Celle-ci, composée en général de 8 à 12 rangs de hoplites, fantassins lourdement armés, en formation serrée avançant au pas de charge, évolue sous sa forme macédonienne en un corps de combattants rangés sur 16 lignes, plus légèrement cuirassés mais équipés de la sarisse, longue pique de 6 à 7 mètres équipée de pointes de bronze à chaque extrémité.

Ayant fait la gloire des armées grecques durant la période classique puis devenue l'un des instruments de la conquête d'Alexandre le Grand, la phalange, formation trop rigide et incapable d'exécuter une manœuvre de circonstance, est supplantée par la souplesse de la légion romaine manipulaire.

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Juin 2006

Erwin Rommel (1891 - 1944) mena une brillante carrière d'officier militaire durant plus de trente ans et servit dans les différentes armées allemandes de son époque.

Suite à sa campagne en Afrique du Nord, il fut surnommé aussi bien par ses compatriotes que ses adversaires, le Renard du désert. Il dirigea en 1942 l'armée allemande d'Afrique du nord connue sous le nom d'Afrika Korps.

Il se suicida suite à sa possible implication avec le complot de Claus Schenk von Stauffenberg.

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Juillet 2006

Scène de la guerre de Gempei (panneau du XIIe siècle.)

La guerre de Gempei (源平合戦, on trouve aussi : 寿永・治承の乱, Jishō–Juei no Ran) ou de Genpei est une guerre civile de l’ancien Japon (1180-1185), qui doit son appellation à la contraction des noms des deux clans qu’elle confronta : les Minamoto (源 ou Genji suivant la lecture on'yomi (chinoise) des caractères) et les Taira (平 ou Heike).

La guerre de Gempei débute en 1180 lorsque Minamoto no Yorimasa (源頼政) soutient un candidat différent de celui des Taira pour le trône impérial. La guerre s’achève cinq ans plus tard avec la victoire décisive du clan Minamoto à la bataille navale de Dan-no-ura, qui marque la fin de l’ère Heian et le début de la période Kamakura.

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Août 2006

Une réplique de « Little Boy » construite après-guerre.
Une réplique de « Little Boy » construite après-guerre.

Le 6 août 1945, la bombe atomique Little Boy larguée depuis le B-29 Enola Gay explose au-dessus d'Hiroshima au Japon. Il s'agit de la deuxième explosion atomique de l'histoire après Trinity, un essai effectué dans le désert du Nouveau-Mexique. Trois jours plus tard, le 9 août, la bombe Fat Man installée à bord du B-29 Bock's Car ( du nom de son commandant Frederick C. Bock ) doit détruire Kokura. Mais le mauvais temps force l'équipage à larguer la bombe de visu sur Nagasaki. Les bombes tueront en une fraction de seconde 70000 personnes dans chaque ville. Le nombre exact de victimes étant impossible à établir, on estime que des centaines de milliers de personnes ont été directement touchées par les explosions. L'atomisation des deux villes sera le point final de la Seconde Guerre mondiale : le Japon capitule le 15 août 1945.

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Septembre 2006

la bataille de Lens
la bataille de Lens

La guerre de Trente Ans est une suite de conflits armés qui ont déchiré l’Europe de 1618 à 1648.

Les combats se déroulent initialement et principalement dans les territoires d’Europe centrale dépendant du Saint-Empire romain germanique, mais impliquent la plupart des puissances européennes, à l’exception notable de l’Angleterre et de la Russie. Dans la seconde partie de la période, les combats se portent aussi en France, dans les Pays-Bas, en Italie du nord, en Catalogne, etc. Pendant ces trente années, la guerre change progressivement de nature et d’objet : commencée en tant que conflit religieux, elle se termine en lutte politique entre la France et la Maison d’Autriche.

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Octobre 2006

Widukind de Saxe ou Wittekind de Saxe, dit le Grand, (né vers 755 - mort le 7 janvier 810) fut le personnage emblématique de la résistance saxonne face aux Francs de Charlemagne et l'un des plus obstinés opposants à la christianisation de son peuple.

En 775, Charlemagne convoque les grands du royaume à Quierzy, et décide d'en finir avec la rébellion saxonne en convertissant les Saxons au christianisme.

Widukind reçut le premier le sacrement avec plusieurs de ses hommes, lors d'une cérémonie de baptême collectif en 785, à Attigny, dans les Ardennes, en France. Charlemagne lui-même fut son parrain. La Saxe semble alors pacifiée, et de fait, les Saxons se tiendront tranquilles pendant huit ans, jusqu'en 792.

Si la pacification de la Saxe dura encore plusieurs années (elle s'achève officiellement à Paderborn, en 799), Widukind ne prit plus part aux combats sporadiques — qui durèrent jusqu'en 804 — après cette date. Il mourut le 7 janvier 810.

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Novembre 2006

Robert Gould Shaw (10 octobre 183718 juillet 1863) est un colonel de l’armée fédérale des États-Unis célèbre pour avoir commandé, durant la guerre civile américaine, le 54e régiment d’infanterie du Massachusetts, premier régiment d'un État nordiste constitué de volontaires noirs. Ayant tout fait pour mettre en exergue la bravoure de ses soldats noirs, il meurt avec près de la moitié d’entre eux dans l’assaut d’un fort protégeant Charleston en Caroline du Sud en 1863. N'étant devenu célèbre qu'au lendemain de sa mort, la vie de Robert Gould Shaw est essentiellement connue grâce à son importante correspondance.

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Décembre 2006

La seconde bataille de Smolensk (7 août 1943 - 2 octobre 1943) est une offensive majeure de la Seconde Guerre mondiale, lancée par l'Armée rouge sur le Front de l'Est, simultanément à la bataille du Dniepr. Cette offensive longue de deux mois, menée par les généraux Andrey Yeremenko et Vassili Sokolovski, visait à nettoyer de toute présence militaire allemande les régions de Smolensk et de Briansk. La ville de Smolensk était sous occupation allemande depuis la première bataille de Smolensk, qui s'était déroulée en 1941.

En dépit d'une défense allemande impressionnante, l'Armée rouge réussit au cours de cette bataille plusieurs percées décisives, en libérant des villes importantes comme Smolensk et Roslavl, et en entrant dans la Biélorussie occupée.

La bataille de Smolensk constitue en elle-même une opération militaire majeure, mais elle est notable aussi du fait de son impact important sur la bataille du Dniepr. On estime en effet que 55 divisions allemandes furent mobilisées pour l'opération de Smolensk, soit autant de forces militaires qui firent ensuite défaut pour empêcher les troupes soviétiques de traverser le Dniepr au sud. De plus, cette bataille permit à l'Armée rouge de repousser définitivement les forces allemandes de la région de Smolensk et ainsi d'écarter une importante menace d'attaque sur Moscou en provenance de l'ouest.

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Janvier 2007

La résistance intérieure française, appelée en France La Résistance, désigne l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axe et ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l'Armistice du jusqu'à la Libération en 1944.

Cette lutte a consisté en des actions de renseignement, de sabotage ou des opérations militaires contre les troupes d'occupation (essentiellement allemandes) et aussi les forces du régime de Vichy. Mais elle englobe aussi des aspects plus civils et non-violents, ainsi l'existence d'une vaste presse clandestine, la diffusion de tracts, la production de faux papiers, l'organisation de grèves et de manifestations, la mise sur pied de multiples filières pour sauver les prisonniers de guerre évadés, les réfractaires au STO et les Juifs persécutés.

La Résistance a pu se manifester en ville comme à la campagne, surtout après la naissance des maquis au printemps 1943. "L'armée des ombres" a rassemblé des hommes de tous horizons, exposés tous à une terrifiante répression de la part de la Gestapo, de l'Abwehr, de la Wehrmacht, ainsi que de la Milice française, ou encore de la police de l'État français.

Si la Résistance active et organisée ne rassemble jamais plus de 2 ou 3 % de la population française, elle ne pourrait survivre ni se développer sans de multiples complicités populaires, en particulier à l'époque des maquis.

L'histoire de la Résistance intérieure, toute différente qu'elle soit de celle de la France libre, n'est pas dissociable de cette dernière. Le général de Gaulle, chef des Français libres, a ses agents en métropole occupée par le biais des réseaux du BCRA ou d'envoyés tels que Jean Moulin, Pierre Brossolette et Jacques Bingen. Ces derniers reçoivent la charge d'unifier la Résistance intérieure, sous l'égide de Londres puis d'Alger. La création du Conseil national de la Résistance par Jean Moulin, le 27 mai 1943, marque l'apogée d'un processus d'unification parfois difficile mais sans équivalent dans le reste de l'Europe occupée.

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Février 2007

P-51 Mustang
P-51 Mustang

Le P-51 Mustang est un avion de chasse américain conçu par North American Aviation qui servit lors de la Seconde Guerre mondiale. Il fut développé pour répondre au besoin urgent de chasseurs supplémentaires des Britanniques en 1940 pendant la bataille d'Angleterre.

Bien que performant à basse altitude grâce à sa grande finesse aérodynamique, son moteur Allison, dont le système de suralimentation était peu évolué, limita dans un premier temps son emploi en tant que chasseur de supériorité aérienne. Suite à l'adaptation de l'excellent moteur britannique Rolls Royce Merlin, l'appareil devint l'avion d'escorte dont avaient besoin les États-Unis pour accompagner leurs grands raids de bombardiers stratégiques au-dessus de l'Allemagne.

Au début de l'année 1944, il eut une part déterminante dans l'obtention de la supériorité aérienne qui permit l'invasion de l'Europe. Il fut l'un des trois grands chasseurs américains de la Seconde Guerre mondiale par le nombre, avec 15 486 exemplaires produits.

Ses principaux atouts étaient sa vitesse et surtout son très grand rayon d'action. Beaucoup le considèrent comme le meilleur chasseur à hélice de tous les temps.

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Mars 2007

Le siège de Missolonghi est un épisode clé de la guerre d'indépendance grecque dans les années 1820, plus par son importance politique que militaire car il contribua largement à faire basculer l'opinion européenne en faveur de l'indépendance grecque. Missolonghi (Μεσολόγγι en grec) qui prend son nom des mots: « misso » (au milieu) et « logos » (plaine) pour signifier sa situation sur la rive nord du golfe de Patras, occupe une position stratégique qui en fait la porte du Golfe de Corinthe, mais aussi commande le Péloponnèse et la Grèce du nord. Elle avait prouvé cette importance lors de la bataille de Lépante, au XVIe siècle.

Missolonghi fut régulièrement assiégée par les Ottomans pendant la guerre d'indépendance grecque : sans succès en 1822, puis en 1823, enfin en 1826 - 1827 où la ville fut prise. Cette défaite grecque joua un rôle déterminant dans la victoire finale de la guerre d’indépendance. Les défenseurs de la ville avaient en effet été rejoints, financés et entraînés par Lord Byron en 1824. Son décès marqua les philhellènes (libéraux occidentaux sensibles à la cause des Grecs) et l’Europe en général. La défense héroïque et le sacrifice de la population de la ville lors du dernier siège poussa l’Occident à une intervention.

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Avril 2007

La guerre de Cent Ans décrit la période de cent seize ans (1337 à 1453) pendant laquelle s’affrontent la France et l’Angleterre lors de nombreux conflits, entrecoupés de trêves plus ou moins longues.
La guerre commence lorsque Édouard III d’Angleterre envoie un défi (déclaration de guerre) au roi de France Philippe VI de Valois. Le traité de paix définitif, signé le 29 août 1475 à Picquigny en Picardie, en marque officiellement la fin. Cependant, on retient plutôt l'année 1453, date où les Anglais sont totalement chassés de France (sauf Calais).

Le conflit a débouché sur la constitution de deux nations européennes indépendantes : la France et l’Angleterre qui, jusqu’alors, étaient imbriquées juridiquement et culturellement et étaient en lutte pour le contrôle territorial de l’Ouest de la France. Pour le contrôle de ce territoire, les Plantagenêts (dynastie royale anglaise) et les Capétiens avaient déjà lutté près de 140 ans, entre 1159 et 1299. Cette première période avait vu évoluer les deux royaumes d’une organisation féodale très morcelée à une structure d’État centralisé. Le problème posé par le duché de Guyenne n’ayant pas été résolu, (le roi d’Angleterre étant théoriquement vassal du roi de France en tant que duc d’Aquitaine) à la fin du dernier conflit, mais aussi leurs intrigues pour prendre le contrôle de la Bretagne et des Flandres sont à l’origine du déclenchement des hostilités. Cependant, la cause profonde du conflit est la crise démographique puis économique et sociale que traverse le monde médiéval occidental depuis le début du XIVe siècle.

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Mai 2007

L'expédition de Morée est le nom donné en France à l’intervention terrestre de l’Armée française dans le Péloponnèse, entre 1828 et 1833, lors de la guerre d'indépendance grecque.

Après la chute de Missolonghi, l’Europe occidentale avait décidé d’intervenir en faveur de la Grèce insurgée. L’attitude de l’allié égyptien de l’Empire ottoman, Ibrahim Pacha étant particulièrement critiquée, le principal objectif était d’obtenir qu’il évacuât les régions occupées, le Péloponnèse en premier lieu. L’intervention débuta par l’envoi d’une flotte franco-russo-britannique qui remporta la bataille de Navarin en octobre 1827. En août 1828, un corps expéditionnaire français débarqua à Coron au sud du Péloponnèse. Les soldats stationnèrent dans la presqu’île jusqu’à l'évacuation, en octobre, des troupes égyptiennes, puis ils prirent le contrôle des principales places-fortes encore tenues par les troupes turques. Bien que l’essentiel des troupes rentrât en France dès la fin de 1828, la présence française se poursuivit jusqu’en 1833.

Comme lors de la Campagne d'Égypte de Napoléon Bonaparte, où une Commission des sciences et des arts avait accompagné l’expédition militaire, une Mission scientifique de Morée accompagnait les troupes. Dix-sept savants représentant diverses spécialités : histoire naturelle ou antiquités (archéologie, architecture et sculpture) firent le voyage. Leurs travaux furent d’une importance majeure dans la connaissance du pays. Les cartes topographiques réalisées sont d’une très grande qualité et les relevés, dessins, coupes, plans et propositions de restauration sur les monuments du Péloponnèse, de l’Attique et des Cyclades furent, après James Stuart et Nicholas Revett, une nouvelle tentative d’inventaire systématique et exhaustif des vestiges grecs antiques. L’Expédition de Morée et ses publications offrirent une description presque complète des régions visitées. Elles en firent un inventaire scientifique, esthétique et humain qui resta longtemps l’un des meilleurs moyens, à part le voyage sur place, de les connaître.

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Juin 2007

« The battle of Trafalgar » (« La bataille de Trafalgar ») par Turner.
« The battle of Trafalgar » (« La bataille de Trafalgar ») par Turner.

« England expects that every man will do his duty » (« L’Angleterre attend de chacun qu’il fasse son devoir ») est une expression anglaise célèbre, qui a pour origine un signal par pavillons utilisé par le vice-amiral britannique Horatio Nelson depuis son navire amiral HMS Victory le 21 octobre 1805 lorsque la bataille de Trafalgar fut sur le point de débuter.

Trafalgar a été la bataille navale décisive de la guerre maritime, durant les guerres napoléoniennes. Après le début de la guerre de la troisième coalition suivant la courte Paix d’Amiens, Napoléon Ier était déterminé à envahir l’Angleterre ce qui imposait le contrôle de la Manche. La France, dominatrice sur terre, éprouvait de grandes difficultés à empêcher le contrôle des mers par les Anglais qui imposaient un blocus.

Bien qu’après coup il y ait eu beaucoup de confusion entourant les termes exacts employés dans la phrase du signal, l’importance stratégique de la victoire et la mort de Nelson durant la bataille ont fait que cette expression est régulièrement citée, paraphrasée et mise en référence dans la langue anglaise.

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Juillet 2007

La bataille de Grèce (aussi appelée opération Marita, en allemand: Unternehmen Marita) est une bataille de la Seconde Guerre mondiale qui s'est déroulée sur le territoire grec et en Albanie au printemps 1941. Elle a opposé les forces de l'Axe aux Alliés (Grèce et Commonwealth). Avec la Bataille de Crète et plusieurs autres actions navales, la Bataille de Grèce fait partie du théâtre Égéen de la Campagne des Balkans.

La bataille de Grèce est la suite de la guerre italo-grecque commencée à l'automne 1940. Le , l'Italie envahit la Grèce à partir de l'Albanie qu'elle occupe déjà depuis . Cependant, l'armée grecque prouve qu'elle peut résister et contre-attaque, forçant l'armée italienne à battre en retraite. Vers la mi-décembre, les Grecs occupent à leur tour un quart du territoire albanais. En , une nouvelle offensive italienne échoue, mettant fin aux prétentions italiennes en Grèce, et obligeant l'Allemagne à intervenir pour venir en aide à son allié.

Le , l'Allemagne envahit la Grèce depuis la Bulgarie afin de sécuriser son front sud. L'armée grecque largement inférieure en nombre et en équipement s'effondre. Athènes tombe le pendant que le Commonwealth réussit à évacuer près de 50 000 hommes. La bataille de Grèce s'achève le avec la chute de Kalamata. À l'issue de la bataille de Grèce, le pays est divisé en trois zones d'occupation entre les Allemands, les Bulgares et les Italiens, jusqu'au retrait des troupes italiennes en 1943 et la défaite des Allemands en .

La bataille de Grèce est considérée par certains historiens comme décisive dans le cours de la seconde guerre mondiale[1] car l'invasion de la Grèce a sans doute rendu impossible un accord entre Hitler et Staline à propos de leurs sphères d'influence respectives. La résistance des soldats grecs a été saluée tant par les Alliés que par les Allemands.

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Août 2007

Alexandre le Grand ou Alexandre III de Macédoine (21 juillet -356 / 13 juin -323) est l'un des souverains les plus célèbres de l'Antiquité. Fils de Philippe II, élève d'Aristote et roi de Macédoine depuis -336, il est l'un des plus grands conquérants de l'histoire. Il fait de son petit royaume le maître de l'immense empire perse achéménide, s'avance jusqu'aux rives de l'Indus et fonde de nombreuses cités, dont Alexandrie en -331.

Le mythe d'Alexandre s'explique principalement par ses prétentions à la conquête universelle. Cette aspiration, à la fois impossible et presque réalisée avant qu'il ne soit foudroyé à l'âge de 32 ans, eut pour conséquence — durant un temps très court — une unité politique jamais retrouvée ensuite entre l'Occident et l'Orient.

L'héritage d'Alexandre, marqué par une tentative de fusion des cultures grecque et orientale, fut partagé entre ses généraux pour former les différents royaumes et dynasties de la période hellénistique.

De par ses expéditions et les découvertes d'autres civilisations, Alexandre le Grand rapporta de nombreuses découvertes et des connaissances multiples en astronomie et en mathématiques.

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Septembre 2007

La crise politico-militaire en Côte d'Ivoire a commencé le , a connu un début de solution le avec la signature de l’Accord de Linas-Marcoussis, une brusque crispation en novembre 2004 et une promesse de règlement final avec la signature de l’Accord politique de Ouagadougou le .

Le 19 septembre 2002, des soldats rebelles venus du Burkina Faso tentent de prendre le contrôle des villes d'Abidjan, Bouaké et Korhogo. Ils échouent dans leur tentative de prendre Abidjan mais sont victorieux dans les deux autres villes, respectivement dans le centre et le nord du pays.

La rébellion qui prendra plus tard le nom de "Forces Nouvelles" occupe progressivement la moitié nord du pays le coupant ainsi en deux zones géographiques distinctes : le sud tenu par les Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et le nord tenu par les Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN).

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Octobre 2007

L'Ordre de Malte est une organisation catholique souveraine à vocation humanitaire, créée au milieu du XIe siècle par des Latins originaires d'Amalfi du monastère Saint-Jean-l'Aumônier à Jérusalem.

Tour à tour installé à Jérusalem, Chypre, Rhodes, Malte et enfin Rome depuis 1834, cet ordre, à la fois religieux et militaire, est depuis sa création tourné vers les pauvres et les malades en vertu de la première règle de l'Ordre. Néanmoins, au cours de sa longue existence, il fut aussi un des principaux remparts armé de l'Occident chrétien avant de développer à partir de la Renaissance, un savoir médical envié toujours à la pointe de la technologie et qui reste encore à l'heure actuelle mondialement reconnu.

Ses actions humanitaires actuelles restent principalement tournées vers la pauvreté. L’Ordre est également très actif dans le lutte contre la lèpre et plus globalement les soins médicaux ; de plus, on peut noter l'existence de missions ponctuelles de secourismes d'urgence lors de catastrophes naturelles ou d'aide humanitaire envers les réfugiés lors de conflits armés, ce qui assurent actuellement sa présence dans plus de 120 pays à travers le monde.

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Novembre 2007

Arc gallois avec flèche en bois

L’arc long anglais, également appelé longbow ou arc droit[2], est une évolution de l’arc gallois. Il s’agit d’un arc médiéval très puissant, d’environ 2  mètres de long, très utilisé par les Anglais, à la fois pour la chasse et la guerre.

Son utilisation par l’armée anglaise naît de ses déconvenues lors des guerres en Pays de Galles et en Écosse. Les Anglais décident alors d’y recourir massivement, ce qui permet de vaincre les piquiers gallois, puis écossais. Cette arme se révèle encore décisive pendant la plus grande partie de la guerre de Cent Ans (particulièrement lors des batailles de Crécy, de Poitiers et d’Azincourt).

De nombreuses solutions sont essayées par les Français pour neutraliser cette arme redoutée : mise à pied des combattants montés, augmentation de la surface protégée par des plates dans les armures, protection des chevaux, neutralisation des archers ou création des compagnies d’ordonnances et des francs-archers. Les Français doivent longtemps se résoudre purement et simplement à éviter de combattre les Anglais de front en rase campagne et réorientent leur stratégie vers une guerre de siège, utilisant la tactique de la terre déserte qui laisse les chevauchées anglaises libres de piller le pays. La stratégie défensive qu’implique l’utilisation de l’arc long est seulement battue en brèche par l’apparition de l’artillerie de campagne : l’armée anglaise est alors décimée à Formigny et à Castillon.

Au XVIe siècle, les archers sont définitivement supplantés par les arquebusiers organisés en Tercio.

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Décembre 2007

Le Yamato en train de couler.
Le Yamato en train de couler.

L’opération Ten-Gō (天号作戦, ten-gō sakusen), parfois appelée Ten'ichigō (Opération paradis), est la dernière grande opération navale japonaise durant la campagne du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Au mois d'avril 1945, le cuirassé japonais Yamato, le plus grand cuirassé au monde, accompagné d'une escorte de neuf autres vaisseaux de guerre, quitte le Japon pour une mission suicide contre les forces alliées envahissant Okinawa. La flotte japonaise est interceptée par l'aviation américaine et presque totalement détruite avant d'atteindre Okinawa. Le Yamato et cinq autres navires japonais furent coulés.

Cette bataille mit en évidence la supériorité aérienne américaine sur le théâtre du Pacifique à ce stade de la guerre, ainsi que la vulnérabilité aux attaques aériennes des forces navales sans couverture aérienne. Elle montre également l'esprit de sacrifice absolu à grande échelle qui caractérisa la politique militaire japonaise à partir du moment où la progression américaine menaça le territoire nippon.

  1. Keegan, The Second World War, p. 144.
  2. arc droit est l'appellation officielle adoptée par la Fédération internationale de tir à l’arc