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Íon Dragoúmis (en grec : Ίων Δραγούμης) (Athènes 15 septembre (2 septembre julien) 1878 - Athènes 12 août (31 juillet julien) 1920) fut un diplomate, homme politique et écrivain nationaliste grec. Fils du diplomate et Premier ministre Stéphanos Dragoúmis, il fit aussi une carrière diplomatique avant de s'engager en politique. Il occupa divers postes dans les Balkans, dont à Monastir ou Serrès en Macédoine au moment où celle-ci était disputée entre l'Empire ottoman, la Bulgarie et la Grèce. Il s'engagea dans les divers conflits qui virent ces trois pays se disputer la région : indirectement en soutenant les mouvements nationaux grecs ou directement en s'engageant dans l'armée au cours de la guerre gréco-turque de 1897 ou aux côtés du prince héritier Constantin lors de la Première Guerre balkanique. Il termina sa carrière diplomatique comme ambassadeur de Grèce en Russie en 1914. En 1915, il quitta le service diplomatique et s'engagea en politique. Il s'opposa très violemment à Eleftherios Venizelos ce qui lui valut d'être exilé en Corse à la fin de la Première Guerre mondiale. De retour en Grèce, il fut assassiné par des militants vénizélistes lors d'émeutes. Ion Dragoumis défendait une forme de nationalisme qui lui était propre, l'« hellénisme » qui influença fortement la pensée nationaliste grecque dans l'Entre-Deux-Guerres. Disciple littéraire et politique de Maurice Barrès, il fit passer ses idées politiques dans des ouvrages qui connurent un immense succès, comme Le Sang des martyrs et des héros paru en 1907 ou Samothrace paru en 1909. Il écrivait en démotique dont il avait choisi la cause dans la querelle linguistique qui divisa la Grèce pendant presque deux siècles. Une municipalité de Kastoria, fut renommée en son honneur. |
... en mai 1941 Du 20 au 31 mai 1941 se déroula la Bataille de Crète, un affrontement militaire qui opposa les troupes britanniques et néo-zélandaises aux parachutistes allemands pendant dix jours, Le matin du 20 mai 1941, le IIIe Reich lança une invasion aéroportée sur la Crète sous le nom de code « Opération Merkur ». 17 000 Fallschirmjäger (parachutistes) allemands sous les ordres du général Kurt Student értient largués sur trois points : Maleme, Héraklion, et Réthymnon. Leur but était de capturer ces trois aérodromes pour permettre l'arrivée de renforts aérotransportés par la Luftwaffe qui disposait alors de la maîtrise du ciel, alors que la Royal Navy était encore maîtresse des mers et empêchait tout débarquement. Pendant deux semaines, la bataille fit rage : 4 000 parachutistes allemands furent tués, et 500 capturés. Malgré la victoire allemande sur les troupes britanniques et néo-zélandaises du général Freydenberg, qui perdirent 15 000 hommes, aucune autre opération aéroportée d'envergure ne fut plus lancée par les Allemands jusqu'à la fin de la guerre et les Fallschirmjäger furent employés comme troupes d'élite sur tous les fronts. |
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