Porta

commune française du département des Pyrénées-Orientales

Porta
Porta
Le château de Carol, le hameau de Carol, la RN 20 et le train Toulouse - La Tour-de-Carol.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Cerdagne
Maire
Mandat
Marius Hugon
2020-2026
Code postal 66760
Code commune 66146
Démographie
Gentilé Portaens
Population
municipale
113 hab. (2021 en diminution de 4,24 % par rapport à 2015)
Densité 1,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 31′ 38″ nord, 1° 49′ 36″ est
Altitude Min. 1 325 m
Max. 2 907 m
Superficie 65,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Porta
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Porta
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Porta
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Porta
Liens
Site web www.porta.fr

Porta Écouter est une commune française située dans l'Ouest du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomètres entre Mont-Louis et Bourg-Madame.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Ariège, le Riu de Querol, Rec de Malforat, Ribera de Campcardos et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Capcir, Carlit et Campcardos ») et dix zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Porta est une commune rurale qui compte 113 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 008 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Portais ou Portaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Porta se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l Espagne(Catalogne) et l Andorre[I 1].

Elle se situe à 90 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 50 km de Prades[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Porté-Puymorens (2,5 km), L'Hospitalet-près-l'Andorre (7,4 km), Latour-de-Carol (8,5 km), Dorres (10,4 km), Enveitg (10,4 km), Ur (11,6 km), Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (11,7 km), Bourg-Madame (14,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Porta fait partie de la région de la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomètres entre Mont-Louis et Bourg-Madame[4].

À l'ouest, le territoire communal est plus précisément limitrophe du Pas de la Case, dans la paroisse d'Encamp en Andorre.

 
Situation de la commune.
 
L'estany Negre ou de les Passaderes, la source de la ribera de Campcardos. Au-delà du lac: la portella Blanca d'Andorra.

Géologie et relief modifier

L'altitude de la commune varie entre 1 325 et 2 907 mètres[8].

La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[9].

Le col de la Portella Blanca est le tripoint entre l'Espagne, l'Andorre et la France.

Hydrographie modifier

La ligne de partage des eaux entre les bassins méditerranéen et atlantique traverse la commune. Ainsi l'Ariège, affluent de la Garonne, arrose le nord de la commune, et la partie française face au Pas de la Case est dans le département des Pyrénées-Orientales et non pas en Ariège.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Pyrénées orientales » et « Pyrénées centrales »[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 811 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Formiguères à 25 km à vol d'oiseau[12], est de 7,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[18],[19].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].

Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760 ha sur le territoire de quinze communes du département dont celle-ci, à la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux. Cette zone présente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et héberge certaines espèces d'intérêt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des Pyrénées et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recèle une grande diversité d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espèces caractéristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (Gypaète barbu, Circaète Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pèlerin), les galliformes (Lagopède, grand Tétras) ou les espèces forestières (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[21],[22].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[23] :

  • les « pelouses humides du Pas de la Case » (558 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;
  • la « vallée de Font Nègre » (218 ha)[25] ;
  • la « vallée de l'Orri de la Vinyola » (581 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
  • la « vallée dels Pedrons » (342 ha), couvrant 2 communes du département[27] ;
  • la « vallée du Campcardos » (2 422 ha)[28] ;
  • la « vallée du Carol » (2 929 ha), couvrant 3 communes du département[29] ;
  • la « vallée du Lanoux » (2 067 ha), couvrant 3 communes du département[30] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[23] :

  • le « massif de Campcardos » (5 862 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;
  • le « massif du Carlit » (11 838 ha), couvrant 7 communes du département[32] ;
  • le « Serrat des Loups » (9 330 ha), couvrant 9 communes du département[33].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Porta est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[34],[I 2],[35]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (49,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,7 %), forêts (23,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits modifier

La commune se compose d’un village bourg, Porta, de deux hameaux, Carol et Courbassil, et d’un territoire situé en zone frontalière près du Pas de la Case, en Andorre.

Voies de communication et transports modifier

Les lignes 560 (Porté-Puymorens - Gare de Perpignan) et 566 (Porté-Puymorens - Latour-de-Carol - Mont-Louis) du réseau régional liO desservent la commune.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Porta est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[37],[38].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Sègre[39].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[40]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[41].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Lanoux sur le ruisseau de Font Vive, un ouvrage de 42,5 m de hauteur construit en 1962[43].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Porta est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[44].

Toponymie modifier

Le nom de la commune, en français comme en catalan, est Porta[45].

Histoire modifier

Porta fait partie de la paroisse de Carol sous l'Ancien Régime[46]. Avec Porté et Latour-de-Carol, ces trois communautés constituent à l'époque la Vallée de Carol (Vall de Querol)[47].

Le village est érigé en commune le par détachement de Latour-de-Carol. Le est créée la commune de Porté-Puymorens, par détachement de Porta[46].

Afin de réaliser un viaduc andorran au-dessus de l’Ariège, un traité signé le entre la France et l’Andorre permet l'échange de 1,5 hectare de territoire entre la commune de Porta et la paroisse andorrane d'Encamp. L’État français, avec l'accord du président Jacques Chirac et du Premier ministre Lionel Jospin, valide l'échange du territoire par la loi no 2001-590 du [48]. Le traité entre en vigueur le suivant[49].

Le , la commune intègre la Communauté de communes de Pyrénées Cerdagne.

Au , et à la suite d'un accord signé le , une surface de 26 hectares est cédée à l'Andorre[50] : cette surface concerne la moitié de l'étang des Abeillettes. Cela est dû à un incident diplomatique datant de 1988 lors duquel un groupe andorran avait installé une pompe à eau au niveau de ce plan d'eau sans que la commune de Porta n'ait été mise au courant. À la suite de la présence des polices des deux pays lors des faits, un passage par la loi a eu lieu quelques années après afin de fixer la frontière, qui n'était pas décrite de la même manière dans les deux pays[51]. En , le maire de Porta se plaint de n'avoir pas été informé de la pose des nouvelles bornes frontalières[52].

Politique et administration modifier

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

Administration municipale modifier

 
La mairie de Porta.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 Francis Marty[53]    
mars 2008 mars 2014 Suzanne Delieux[54] Exclue du PS Conseillère régionale
mars 2014 En cours Marius Hugon[55]    

Population et société modifier

Démographie ancienne modifier

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1378 1515 1709 1774
16 f10 f73 f40 f
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Notes :

  • 1378 : 8 f pour Porta, 5 f pour Courbassil et 3 f pour Padronet ;
  • 1515 : 2 f pour Porta et 8 f pour Carol ;
  • 1709 : pour Carol ;
  • 1774 : Porta, annexe de Carols ;
  • 1789 : comptée avec Latour-de-Carol.

Démographie contemporaine modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].

En 2021, la commune comptait 113 habitants[Note 6], en diminution de 4,24 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
9391 008988978548563429404391
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
399391393402375463287227204
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
1671481441259679917198
2006 2008 2013 2018 2021 - - - -
130139124115113----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Note : Avant 1860, la population de Porté-Puymorens est recensée avec celle de Porta.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[59] 1975[59] 1982[59] 1990[59] 1999[59] 2006[60] 2009[61] 2013[62]
Rang de la commune dans le département 184 158 174 189 182 165 162 173
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Fête communale : [63].

Économie modifier

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 5] 7 % 5,2 % 8,7 %
Département[I 6] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 69 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (65,2 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 7],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 109 emplois en 2018, contre 109 en 2013 et 85 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 45, soit un indicateur de concentration d'emploi de 241,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,2 %[I 9].

Sur ces 45 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 75,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

12 établissements[Note 8] sont implantés à Porta au [I 12]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 58,3 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 12 entreprises implantées à Porta), contre 30,5 % au niveau départemental[I 13].

Agriculture modifier

1988 2000 2010 2020
Exploitations 4 2 2 2
SAU[Note 9] (ha) 87 53 60 682

La commune est dans la Cerdagne, une petite région agricole située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales[64]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (quatre en 1988). La superficie agricole utilisée est de 682 ha[66],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine modifier

 
Carte postale ancienne du viaduc de Carol.

Monuments et lieux touristiques modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • André Balent, « Les empreintes de Sant Quintí (Latour-de-Carol). Limites paroissiales au Moyen Âge et conflits territoriaux lors de la partition politique de la vallée de Carol (Cerdagne) en 1836-1838 », dans Roches ornées, roches dressées : Aux sources des arts et des mythes. Les hommes et leur terre en Pyrénées de l'Est. Actes du colloque en hommage à Jean Abélanet, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, (ISBN 9782354123192, DOI 10.4000/books.pupvd.4273)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[65].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Métadonnées de la commune de Porta » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Porta » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Porta » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Porta » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Stephan Georg, « Distance entre Porta et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Porta et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Porta », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 186-187.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Carte des paroisses d'Andorre
  7. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
  8. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. « Plan séisme » (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Porta et Formiguères », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Formigueres » (commune de Formiguères) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Formigueres » (commune de Formiguères) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  17. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes - le territoire. », sur parc-pyrenees-catalanes.fr (consulté le ).
  19. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  21. « site Natura 2000 FR9101471 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « site Natura 2000 FR9112024 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Porta », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF les « pelouses humides du Pas de la Case » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF la « vallée de Font Nègre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF la « vallée de l'Orri de la Vinyola » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF la « vallée dels Pedrons » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF la « vallée du Campcardos » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF la « vallée du Carol » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF la « vallée du Lanoux » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF le « massif de Campcardos » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF le « massif du Carlit » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF le « Serrat des Loups » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  36. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  37. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  38. « Les risques près de chez moi - commune de Porta », sur Géorisques (consulté le ).
  39. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  40. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  41. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  42. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  43. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
  44. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  45. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  46. a et b Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  47. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
  48. LOI no 2001-590 du 6 juillet 2001 autorisant la ratification du traité entre la République française et la Principauté d'Andorre portant rectification de la frontière publiée au Journal officiel du 7 juillet 2001.
  49. Traité entre la République française et la Principauté d'Andorre portant rectification de la frontière
  50. Projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la Principauté d’Andorre portant délimitation de la frontière, Legifrance.
  51. La France cède un petit bout de son territoire à la Principauté d'Andorre sur la commune de Porta
  52. « P.-O. : le maire de Porta, qui a perdu 24 ha au profit d'Andorre, interpelle Emmanuel Macron », sur Midi Libre, (consulté le ).
  53. Liste des maires sur MairesGenWeb
  54. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  55. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  59. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  60. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  61. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  62. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  63. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  64. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  65. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  66. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Porta - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  67. pyreneescatalanes.free.fr, « Château de Carol », (consulté le ).