Popokvil

Site touristique de la province de Kampot, Cambodge

Situé à 4,2 kilomètres de la station d'altitude de Bokor, le site de Popokvil (en khmèr ពពកវិល : "Là où tournent les nuages") est une destination touristique très prisée des Cambodgiens qui viennent en excursion pour admirer sa cascade tombant de deux gradins de 14 et 18 mètres de haut.

Popokvil
Administration
Pays Drapeau du Cambodge Cambodge
Province Kampot
Géographie
Coordonnées 10° 37′ 49,47″ nord, 104° 03′ 03″ est
Altitude 1 000 m
Divers
Site(s) touristique(s) Cascades
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Cambodge
Voir sur la carte administrative du Cambodge
Popokvil

Histoire modifier

C'est en 1917 que l'administration du protectorat français du Cambodge envoie une équipe de reconnaissance dans cette "montagne [qui] étonne par l'étrangeté de ses paysages et de ses rares habitants. Et d'abord, quels étaient ces bonzes et ces nonnes annamites ignorés de tous, qui dissimulaient depuis des années  leurs retraites sur ces cimes désertes, disputant aux fauves les cavernes pour y dresser leurs autels?"[1].

La même année, un poste forestier est installé afin de préparer l'installation de la station d'altitude de Bokor. La route d'accès est terminée en 1922 au prix de la mort d'environ 900 forçats[2].

C'est une destination d'excursion très prisés des touristes séjournant au Bokor Palace dans les années 1920-1930[3].

En 1965, une dizaine de bungalows à prix modérés sont aménagés à Popokvil. Ils seront détruits après qu'en 1972 les Khmers rouges aient pris le contrôle du plateau du Bokor.

 
Les fleurs étranges du Bokor

Accès modifier

Au kilomètre 29 de la route du Bokor, un embranchement à droite conduit à Popokvil.

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. Roland Meyer, Komlah, vision d'Asie, Pierre Roger, (lire en ligne)
  2. Michael Vickery, Cambodia 1975-1982, cité par David P. Chandler (en)The Assassination of Resident Bardez
  3. Le Bo'kor et la Côte d'Opale : guide du tourisme dans le sud du Cambodge, Saïgon, C. Ardin, , 38-XV p. (lire en ligne), p. 30