Pont Gallieni

pont français

Le pont Gallieni est un pont traversant le Rhône entre les 2e et 7e arrondissements de Lyon.

Pont Gallieni
Le pont Gallieni vu depuis la gare de Lyon-Perrache
Le pont Gallieni vu depuis la gare de Lyon-Perrache
Géographie
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Métropole Métropole de Lyon
Commune Lyon
Coordonnées géographiques 45° 44′ 54″ N, 4° 49′ 55″ E
Fonction
Franchit Rhône
Fonction Pont routier
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Pont Gallieni
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
(Voir situation sur carte : métropole de Lyon)
Pont Gallieni
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(Voir situation sur carte : Auvergne-Rhône-Alpes)
Pont Gallieni
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(Voir situation sur carte : France)
Pont Gallieni

Histoire modifier

 
Destruction du pont Gallieni en 1944.

Un projet, esquissé dès 1830, prévoit la construction d'un axe est-ouest, constitué de chaque côté de l'actuel cours de Verdun d'un pont sur la Saône (actuel pont Kitchener-Marchand) et de deux ponts sur le Rhône de part et d'autre de l'île Béchevelin[réf. nécessaire]. Ces franchissements, construits par la compagnie Seguin et qui en prennent le nom[réf. nécessaire], furent terminés en 1847[1] et ouverts au public en 1849. Le pont est prolongé vers l'est par l'avenue des Ponts (actuelle avenue Berthelot)[2]. Il est racheté par la ville le [1].

Le nouveau pont sur le Rhône est un pont suspendu[1]. Le pont principal sur le Rhône est constitué de deux piles pyramidales supportant une travée centrale de 60,40 m de long et 7,4 m de large relayée par deux travées latérales de respectivement 39 et 67 m[1]. Il prit le nom de pont Napoléon, puis pont Séguin (1849), pont du Rhône (1852) et enfin pont du Midi vers 1871. Cette même année, la lône Béchevelin est comblée[réf. nécessaire].

Le pont principal montre très rapidement des signes de délabrement et décision est prise de le reconstruire le [1]. Il est détruit en et une passerelle en charpente est provisoirement érigée établie à 30 m en amont[1]. Les ingénieurs Claude Clavenad et Ernest Fabrègue conçoivent le pont et Louis-Charles Boileau dessine la décoration[1]. Le nouveau pont du Midi est inauguré le [1]. Comme les ponts Morand et Lafayette construits à la même époque, ce nouveau pont est constitué de trois arches métalliques[1]. Il est large de 20 m et long de 209 m[1]. Il est rebaptisé en l'honneur de Joseph Simon Gallieni le 17 juillet 1916[réf. nécessaire]. Il est touché par les bombardements alliés en et l'arche de la rive gauche est dynamitée par les Allemands en septembre de la même année lors de leur retraite[1]. Restauré, le pont est rouvert à la circulation en [1].

Le pont est finalement démoli en 1962 pour être remplacé par un pont en acier plus large (28,5 m), mais moins long (204,8 m), inauguré le [1]. Sur la rive gauche, une trémie permet de raccorder le pont avec les quais et avec l'échangeur de Perrache (autoroute A6)[1]. Depuis 2001, le nombre de voies réservées à la circulation automobile a été réduit afin de faire passer les lignes T1 et T2 du tramway de Lyon[réf. nécessaire].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i j k l m et n Pont Galliéni, anciennement pont du Midi www.culture.gouv.fr., inventaire topographique.
  2. Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, ELAH, Lyon, 2002.

Sources modifier

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Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Louis Bonnamour, Les ponts sur la Saône. De Lyon à Verdun-sur-le-Doubs, des origines au milieu du XXe siècle, Collections Nathalie et François Murtin, Larnaud, 2012 (ISBN 2-9524498-2-1).

Liens externes modifier

  • « Pont Gallieni », sur Les rues de Lyon (consulté le )