Ploubalay

ancienne commune française du département des Côtes-d'Armor

Ploubalay
Ploubalay
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Blason de Ploubalay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Dinan
Intercommunalité Communauté de communes de la Côte d'Émeraude
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Christian Bourget
2017-2020
Code postal 22650
Code commune 22209
Démographie
Gentilé Ploubalaysien
Population 3 077 hab. (2014 en augmentation de 14.3 % par rapport à 2009)
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 51″ nord, 2° 08′ 20″ ouest
Altitude 24 m
Min. 2 m
Max. 77 m
Superficie 35,45 km2
Élections
Départementales Pleslin-Trigavou
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Beaussais-sur-Mer
Localisation
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Ploubalay
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Ploubalay
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Ploubalay

Ploubalay [plubalɛ] est une ancienne commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Elle est devenue commune déléguée de Beaussais-sur-Mer le [1].

Ses habitants sont appelés les Ploubalaysien(ne)s.

Géographie modifier

Localisation modifier

Située dans le nord-est des Côtes-d'Armor à la limite du département d'Ille-et-Vilaine, Ploubalay est une commune de bord de mer, mais qui a la particularité de ne pas avoir de plage.

Lieux-dits et écarts modifier

La commune comprend de nombreux hameaux et quartiers dont les Saudrais, la Ville-Asselin, Brenan.

Hydrographie modifier

  • Le Frémur et son estuaire bordent la partie est de la commune, le ruisseau le Drouet sa partie ouest.
  • Le ruisseau de Floubalay traverse la commune du sud au nord et se jette dans la baie de Lancieux.
  • La route D768 en direction de Plancoët délimite un espace nommé « les Polders. » La mer montait en effet jusqu'au milieu du bourg actuel, dans les zones marécageuses où se trouvent les lotissements de la Prée Neuve et le nouveau centre commercial. La digue qui fut construite [réf. nécessaire] permit de stopper la propagation de la mer lors des marées d'équinoxe. Cela a généré un envasement qui désormais prive définitivement la commune de plage.

Climat modifier

Voies de communication et transports modifier

Ploubalay dispose d'une centaine de kilomètres de routes[réf. nécessaire].

La commune a acquis le surnom de « carrefour des plages » du fait de sa situation géographique. En effet, le bourg est traversé par la route départementale D 2 reliant Dinan à la côte, et la route D 786 reliant Plancoët à Dinard.

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploballeio en 1163[2], Parochia de Plabela en 1269, Ploubala en 1310, Plobala vers 1330, Ploubalay en 1348, Ploeballa en 1392, Ploubala en 1399, Plobalai en 1405, Ploubalay en 1439, Pluballay en 1444 et en 1551[3].

Le nom de la ville de Ploubalay est d'origine brittonique. Le premier élément Plou représente l'ancien breton ploe « communauté, implantation civile » (par opposition à lan qui désigne une implantation religieuse). Le second élément -balay représente l’anthroponyme Balae (Bachla, Valay ou Balao)[4]. Il s'agit probablement de saint Balay († en 524), vieux breton Balae (variante Bachla) ou Valay ou Balley ou Biabailus, seigneur de Rosmadec en Bretagne, disciple de saint Guénolé, moine à Landévennec, puis ermite sur la montagne de Penflour, près de Châteaulin et Ploermellac ; patron de Ploubalay fêté le 12 juillet[5], qui aurait été le fondateur de la paroisse de la ville. La forme gallo ne présente pas la mutation de /b/ > /v/ qu'on trouve régulièrement dans certains mots en celtique insulaire. En revanche, c'est le cas dans Lanvallay, composé avec le nom du même saint.

Histoire modifier

Haut Moyen Âge modifier

La paroisse primitive de Ploubalay était plus vaste que ce qu'elle est aujourd'hui, elle englobait entièrement toutes les communes adjacentes comme Créhen, Lancieux, Plessix-Balisson, Saint-Jacut-de-la-Mer et Trégon[6]. Cette paroisse est mentionnée la toute première fois en tant qu'église de Ploballeio (l'ancien nom de Ploubalay) en 1163 dans un écrit du pape Alexandre III qui confirme les droits détenus par l'église de Ploubalay dans celle de Saint-Jacut (Anc.év.IV.278). Elle deviendra officiellement une paroisse en 1439 par un acte du duc Jean V de Bretagne. La paroisse de Ploubalay était rattachée sous l'Ancien Régime au diocèse de Saint-Malo, et dans celui-ci elle faisait partie de la subdivision du Poudouvre. La première élection municipale se déroula en 1790.

Moyen Âge modifier

Au Moyen Âge, les manoirs de la Coudrais, de la Mallerie, de la Guérais, de la Ravillais et de la Crochais appartenaient à la seigneurie du Plessix-Balisson[7].

XXe siècle modifier

Guerres du XXe siècle modifier

Le monument aux Morts porte les noms de 105 soldats morts pour la Patrie[8] :

Période contemporaine modifier

Le , les trois maires de Ploubalay, Plessix-Balisson et de Trégon ont signé une charte pour la nouvelle commune qui naîtra de la fusion des trois communes le , et qui s'appellera Beaussais-sur-Mer[9],[10],[11].

Politique et administration modifier

 
La mairie.
 
Jumelage de Ploubalay avec Boreham.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? 1941
(révocation)
Jean-Baptiste Le Monnier Rad. Médecin
Conseiller général du canton de Ploubalay (1907 → 1941)
24 mars 1941 août 1944 Ernest Rouxel   Cultivateur
Les données manquantes sont à compléter.
1945 mars 1983 Ernest Rouxel PDM Cultivateur
Député de la 2e circonscription des Côtes-du-Nord (1969 → 1973)
Conseiller général du canton de Ploubalay (1945 → 1973)
mars 1983 juin 1995 Jean Cochet DVD Vétérinaire
juin 1995 mars 2008 Henri Derouin app. PS Retraité de l'Éducation nationale
mars 2008 mars 2014 Marie-Annick Guguen[12] PS Assistante sociale retraitée
Vice-présidente de la CC Côte d'Émeraude
mars 2014 décembre 2016 Eugène Caro DVD Chef d'entreprise
Conseiller départemental du canton de Pleslin-Trigavou (2015 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages modifier

Ploubalay est jumelée avec la ville de Boreham, Essex (comté) (  Royaume-Uni) depuis 1987.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 3 077 habitants, en augmentation de 14,3 % par rapport à 2009 (Côtes-d'Armor : 1,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3151 3851 7732 2452 4092 5632 5362 6672 710
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 6712 7062 6792 6892 5822 4552 5252 5302 538
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 4092 4102 1402 0902 1192 1642 2252 2172 171
1968 1975 1982 1990 1999 2011 2014 - -
2 1562 2172 2922 3342 3852 8463 077--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Service municipaux modifier

 
La médiathèque.

Services intercommunaux modifier

 
La crèche de Ploubalay.

Services publics modifier

 
La brigade de Gendarmerie de Ploubalay.

Scolarité modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

Économie modifier

Marché le vendredi matin sur la place de l'église.

Culture locale et patrimoine modifier

 
L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
 
La chapelle Saint-Cadreuc.
 
Le manoir de la Coudraye.
 
Le château de la Ravillais.

Lieux et monuments modifier

Constructions anciennes remarquables modifier

Le château d'eau modifier

Le château d'eau s'élève à 104 m d'altitude, ce qui fait un édifice d'une hauteur de 57 m. La peinture rouge en dessous signifie qu'il sert de repère et point d'entrée ouest pour le circuit d'approche de l'aéroport de Saint-Malo-Dinard-Pleurtuit situé à proximité.

De mai à octobre, une crêperie accueille les visiteurs au sommet du château d'eau. Il est possible de monter pour profiter d'une vue imprenable sur les environs à 360 degrés. On peut voir la commune de Ploubalay dans son intégralité ainsi que les communes de Lancieux, Saint-Jacut-de-la-Mer, Saint-Briac-sur-Mer et Trégon. On peut apercevoir Saint-Cast et Pleurtuit. On distingue également Dinard, Saint-Malo, Dinan et plus loin encore. Par temps clair, on peut même voir jusqu'aux îles Anglo-Normandes ou le mont Saint-Michel.

Entre 2005 et 2008, le château d'eau a fait l'objet d'une étude pour la création d'un parc de loisirs et de sensations. Des aménagements chiffrés à hauteur de deux millions d'euros auraient permis au château d'eau de se doter d'équipements pour le saut à l'élastique et la descente en rappel. Un escalier extérieur aurait permis de gravir la tour en observant les environs. Le projet a été refusé lors d'un séance du conseil de la communauté de communes.

Lors de forts coups de vent le , une partie du parapet en béton entourant le château d'eau s'est effondrée. Plusieurs tonnes de béton ont été arrachées et sont tombées sur le parking en contrebas, sans faire de victime. Dans l'attente des réparations et des conclusions des experts afin de déterminer les responsabilités (des antennes paraboliques d'opérateurs téléphoniques étaient fixées à cet endroit), la crêperie est fermée.

Le menhir de la Prévôté modifier

Le menhir est placé à l'entrée du cimetière de Ploubalay. Il daterait de l'époque néolithique.

Patrimoine naturel modifier

Les vallées Bonas modifier

Circuit naturel entre les arbres en descendant le long du Floubalay, les vallées Bonas proposent une balade conviviale permettent d'explorer rapidement plusieurs milieux naturels allant de la prairie au sous-bois humide où fourmillent les petites bêtes.

Ce circuit avait servi au rallye de moto-cross des 24 Heures de Bretagne qui se déroulaient à Ploubalay. Depuis, le circuit a été remis en valeur.

Les parcs de la mairie modifier

Dans la commune de Ploubalay, il se trouve deux parcs distincts, gérés entièrement par le personnel communal. Il y a celui derrière l'actuelle mairie, offrant aux marcheurs de toutes horizons une découvertes de plusieurs variétés de fleurs et d'arbres, on peut y trouver un accès à l'ancienne bibliothèque de la ville. Un calme reposant et délicieux... Depuis 2009, un nouveau parc a été édifié dans une partie face à la mairie.

L'étang du Bois Joli modifier

Cet étang est situé entre Ploubalay et Pleurtuit. Cette réserve artificielle est munie d'un barrage qui alimente les communes des alentours. On peut faire le tour de l’étang à pieds ou à vélo mais la navigation est interdite.

Les polders dans la baie de Lancieux modifier

 
Une digue des polders.

Les polders de Ploubalay dans la baie de Lancieux classée en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Z.N.I.E.F.F)[29] ont été créés par des moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Jacut.

La plus ancienne digue (la Digue des Moines) aurait été construite vers la fin du XVe siècle pour protéger les zones des Bauglais et des Briantais. Les autres digues ont été construites au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle sous la direction de l'abbaye mais par des repris de justice de la ville de Saint-Malo.

On ne faisait pas seulement de l'agriculture mais aussi de la saliculture, activité très présente dans la zone Lancieux-Ploubalay. Au XVIIIe siècle on pouvait compter 13 salines dans la baie de Lancieux.

Les polders sont aussi un lieu de halte migratoire à mi-parcours entre les pays du Nord et du Sud. On observe des espèces limicoles (bécasseaux, les gravelots, les chevaliers et les barges) ainsi que des espèces de fauvettes (des jardins, à tête noire, babillarde).

On peut distinguer deux zones littorales :

- la slikke (vases de sel recouvertes après chaque marée) : on y trouve par exemple la Spartine d'Angleterre qui a la particularité de résister au sel et qui progresse avec les apports de sédiments naturel.
- le schorre (zone recouverte seulement à quelques périodes de l'année, pendant de grandes marées) : on y trouve des plantes rares comme la lavande de mer, l'obione et des prairies de puccinellies.

En septembre 2020 une brèche s'est ouverte dans la digue[30].

Personnalités liées à la commune modifier

 
Monument commémoratif.

Héraldique modifier

  Blasonnement :
D'argent à la bande de gueules chargée de trois macles d'or et surmontée d'un lion de gueules armé, lampassé et couronné d'or.

Blason de la famille du Plessis de Grenédan

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références modifier

  1. [PDF]« recueil des actes administratifs des Côtes-d'Armor du 9 septembre 2016 page 15 », sur cotes-darmor.pref.gouv.fr (consulté en ).
  2. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  3. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Motreff ».
  4. Fiche de saint Balae dans l'Historial du Grand Terrier
  5. Nominis : Saint Balay
  6. Erwan Vallerie, Communes bretonnes et paroisses d'Armorique, Beltan, (ISBN 2-905939-04-4 et 978-2-905939-04-3, OCLC 18817507), p. 132
  7. Auguste Lemasson, La seigneurie du Plessis-Balisson, bannière de Bretagne : ses juveigneuries, ses arrière-fiefs, Launay-Comatz, Le Coudrais, La Guérais, Rays, La Mallerie, La Ravillais et La Crochais, Saint-Servan, , 190 p. (lire en ligne)
  8. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  9. https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploubalay-22650/ploubalay-plessix-balisson-et-tregon-deviennent-beaussais-sur-mer-4305987
  10. http://ville-ploubalay.com/admin/upload/bulletin_ploubalay_mai_2016.pdf
  11. http://www.ville-ploubalay.com/admin/upload/charte_fondatrice_sign_e.pdf
  12. Ploubalay sur le site de la Communauté de communes de la Côte d'Émeraude
  13. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  17. À noter que le camping municipal est fermé depuis le changement d'équipe municipale en 2014
  18. « Les objets classés de l'église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  19. « Chapelle Saint-Joseph, Saint-Cadreuc (Ploubalay fusionnée en Beaussais-sur-Mer en 2017) », sur patrimoine.region-bretagne.fr, (consulté le ).
  20. « Chapelle Saint-Sébastien, la Ville-Briand (Ploubalay fusionnée en Beaussais-sur-Mer en 2017) », sur patrimoine.region-bretagne.fr, (consulté le ).
  21. Notice no IA22133549, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. Notice no IA22017368, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  23. « Manoir dit château de La Mallerie (Ploubalay fusionnée en Beaussais-sur-Mer en 2017) », sur patrimoine.region-bretagne.fr, (consulté le ).
  24. « Château de la Crochais (Ploubalay fusionnée en Beaussais-sur-Mer en 2017) », sur patrimoine.region-bretagne.fr, (consulté le ).
  25. « Manoir de la Coudraye », notice no PA00089460, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. « Manoir de la Coudraie (Ploubalay fusionnée en Beaussais-sur-Mer en 2017) », sur patrimoine.region-bretagne.fr, (consulté le ).
  27. « Manoir de Belêtre (Ploubalay fusionnée en Beaussais-sur-Mer en 2017) », sur patrimoine.region-bretagne.fr, (consulté le ).
  28. « Manoir de la Guerais (Ploubalay fusionnée en Beaussais-sur-Mer en 2017) », sur patrimoine.region-bretagne.fr, (consulté le ).
  29. « Liste des ZNIEFF de la baie de Lancieux », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « Une brèche ouverte dans la digue des polders, à Beaussais-sur-Mer », sur Le Telegramme, (consulté le ).