Plongeon de la mort

Le plongeon de la mort (døds en norvégien) ou cascade de la mort, est un sport amateur qui consiste à s'élancer d'un plongeoir de dix mètres en tentant de faire croire à ses spectateurs, au cours du saut, que l'on va atterrir en plat comme pour un saut raté, avant de se rassembler au dernier moment en « crevette » pour atténuer l'effet du plat, lorsqu'on atteint l'eau[1],[2],[3]. En plongeon de la mort dit « classique », les athlètes s'élancent en étendant les bras et les jambes de manière à former un grand X avec son corps, jusqu'à atteindre l'eau et se recroqueviller en « crevette ». En plongeon de la mort dit « fristil » (freestyle), les athlètes exécutent différentes figures acrobatiques dans l'air avant d'atteindre l'eau[1],[3]. Exécuter un plongeon de la mort se dit couramment : faire un dods, en référence au nom norvégien du saut.

Historique modifier

Il est difficile de dire avec certitude où est née cette pratique mais on peut lire le plus souvent qu'elle serait née à la piscine du quartier de Frogner (Frognerbadet) à Oslo en Norvège, dans les années 1960-1970[1],[3]. Depuis 2008, une coupe du monde de plongeon de la mort est organisée chaque été à Frognerbadet avec des participants variés[2],[4].

En 2023, le record du monde est un plongeon de 40,5m de hauteur en Norvège, réalisé par Ken Stornes[5].

Références modifier

  1. a b et c (no) Kaja Staude Mikalsen, « Dødsstup med løpefart: – Har blitt en manndomsprøve », sur NRK, (consulté le )
  2. a et b « Cet été, la Norvège organise le 11ème championnat du monde de «plongeon de la mort» - Scan Sport », sur Sport24, (consulté le )
  3. a b et c (no) Diana Badi, « De slår seg halvt ihjel, rister av seg vannet, klatrer opp timeteren og stuper igjen », sur dagbladet.no, (consulté le )
  4. « Le døds ou «plongeon de la mort», le sport norvégien qui commence à s’exporter (photos) », sur Le Soir, (consulté le )
  5. « Ken Stornes, recordman du « døds » avec un saut à 40,5 m », sur L'Équipe (consulté le )