Plateau de Gergovie

plateau en France

Le plateau de Gergovie (autrefois appelé « plaine de Merdogne ») est un plateau de 70 hectares et 744 mètres d'altitude, situé à une dizaine de kilomètres au sud de Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme en Auvergne-Rhône-Alpes. C'est le lieu où se trouvait l'oppidum gaulois de Gergovie, célèbre pour son siège qui vit les troupes de Vercingétorix vaincre les légions romaines de Jules César en 52 av. J.-C.

Bordure orientale du plateau de Gergovie au soleil couchant, avec le monument commémoratif à Vercingétorix.
Plan officiel du plateau de Gergovie avec au sud la route de plateau construite en 1922[1], suivant la ligne du rempart qui n'a été reconnu que sur une longueur d’environ 1,5 km. La construction de cette route départementale est à l’origine de destructions importantes du rempart de l'oppidum.

Toponymie modifier

C’est d’abord sur la base de la toponymie que ce site est proposé comme lieu de l'oppidum gaulois de Gergovie. Un lieu habité du nom de « Gergoia » est mentionné sur la pente ouest du plateau dès le Xe siècle. Si c’est seulement depuis les fouilles de Napoléon III que le village de Merdogne est rebaptisé Gergovie, le toponyme est bien attesté pour le plateau dès le Moyen Âge. Dès le XVIe siècle, le Florentin Gabriel Simeoni propose l’identification, se fondant sur l’indice toponymique et des vestiges visibles sur le plateau. Au XVe siècle, des érudits tel que Scaliger, Savaron ou Adrien de Valois expriment le même avis[2]. La découverte de restes gaulois et gallo-romains sur le plateau appuie cette hypothèse.

Situation géographique modifier

Le plateau de Gergovie est situé à 744 mètres d'altitude à 10 km au sud de Clermont-Ferrand, sur la commune de La Roche-Blanche. D'une superficie de 70 hectares[3], il mesure 1 500 mètres de long pour environ 700 mètres de large[4]. Le plateau offre un excellent panorama sur la chaîne des Puys, Clermont-Ferrand, la montagne de la Serre, la plaine de Sarliève avec le Zénith d'Auvergne et le puy de Sancy (massif volcanique des monts Dore), point culminant de l'Auvergne avec 1 885 mètres.

Géomorphologie modifier

 
Carte montrant les principaux grabens du rift ouest-européen : LG=Graben de Limagne, BG=Bresse Graben, URG= Fossé rhénan, LRG=Lower Rhine Graben, HG=Hessian Grabens & EG=Eger Graben.

Le plateau de Gergovie (anciennement plateau ou « plaine » de Merdogne) est issu du volcanisme de la Limagne actif entre 20 et 12 millions d'années (Miocène), contemporain de celui du massif du Forez, mais plus ancien que celui des monts Dore (plio-quaternaire) de la chaîne des Puys (quaternaire). Le vieux socle granitique varisque est en effet fracturé par l'orogénèse alpine du Cénozoïque à l'origine de la formation du rift ouest-européen, dont les grabens de la Limagne, fossés d'effondrement résultant de déformations tectoniques engendrées par la collision entre la plaque africaine et la plaque eurasiatique. Ces grabens d'orientation globalement méridienne accumulent une sédimentation majoritairement lacustre (sables, schistes bitumineux et surtout calcaires), parfois avec des intercalations volcaniques, les formations pépéritiques, témoignant qu'en parallèle à cette sédimentation, un volcanisme antérieur à la Chaîne des Puys voit le jour dans la plaine de Limagne[5],[6] : l'ascension de magmas basaltiques dans la partie superficielle d'une cheminée volcanique dans le bassin sédimentaire de Limagne alors en milieu lacustre, met en contact le magma et les sédiments boueux gorgés d'eau, ce qui provoque des éruptions phréato-magmatiques, séries d'explosions violentes qui « trempent » la lave et la pulvérisent en granules, donnant naissance aux pépérites formées dans des maars.

Par la suite s'édifient des cônes de scories ou s'épanchent des coulées basaltiques dans les vallées et dépressions, recouvrant ces formations phréato-magmatiques[7]. Le fossé de Limagne est ainsi caractérise par 200 édifices d'origine volcanique qui se distinguent par trois formes de reliefs : le neck (puy de Crouel, de de Montrognon), des collines arrondies constituées de pépérites (puy de Bane à l'est de Gergovie), des tables basaltiques dégagées à la suite d'un déblaiement plio-quaternaire[8] (Gergovie, Montagne de la Serre)[9],[10].

La phase volcanique de la Limagne qui concerne l'essentiel du paysage actuel du plateau est appelée par les géologues « Génération Limagne »[11]. À Gergovie, deux coulées de basanites se superposent, datées respectivement de 16 et 19 millions d'années et reposant sur des marnes, calcaires et argiles remplissant d'anciens cratères d'explosion (maars)[12]. Les basaltes de Gergovie ne viennent pas du volcan le plus proche — le puy Giroux. Un premier maar s'est mis en place à travers les sédiments de la Limagne, il en reste des dykes et des sills visibles sur la bordure occidentale du plateau à la hauteur du puy Mardou. Le cratère a été comblé et un second maar s'est mis en place, comblé à son tour[13].

Ce plateau correspond à une inversion de relief due à la mise en élévation d'une coulée de lave basaltique initialement épanchée dans une vallée. Il s'agit d'érosion différentielle : les matériaux les moins résistants ont été dégagés par l'érosion. La mise en relief de cette portion du plateau tient à la protection de l'érosion ultérieure par une carapace basaltique. Les talwegs qui étaient des points bas du paysage se retrouvent être les points hauts de la région. Les coulées initiales sont morcelées par l'érosion et constituent des paysages de buttes à sommet plat – mesa – qui existent dans différents types de contextes climatiques. Il existe en Limagne, plusieurs tables basaltiques en lanières dégagées à la suite d'un déblaiement plio-quaternaire, le plateau de Lachaud-Chanturgue, les côtes de Clermont, de Châteaugay, la montagne de la Serre sont d'autres exemples de reliefs inversés[13].

Histoire et archéologie modifier

Les fouilles ont montré une occupation humaine du plateau au Néolithique et à l'âge du bronze et une fortification datant de la fin du premier âge du fer et début second (Ve siècle avant J.-C.) a également été trouvée[14].

Le bassin clermontois connaît un important peuplement pendant la période gauloise ou période de la Tène[14]. De nombreuses fermes sont installées dans la plaine de la Limagne. Au IVe siècle avant J.-C., trois oppidas, villes fortifiées gauloises, distantes d'à peine 7 km, voient le jour: Corent, Gondole et Gergovie[14]. Deux hypothèses existent pour expliquer une telle proximité :

  • une succession dans le temps de l'occupation des trois sites avec peut-être un recouvrement partiel au milieu du Ier siècle av. J.-C.[14] ;
  • un site multipolaire avec des fonctions différentes : Gondole, la cité artisanale, Corent, le sanctuaire et Gergovie, la forteresse[14].

Après la conquête romaine, le site est progressivement abandonné au profit de la nouvelle ville gallo-romaine d'Augustonemetum (actuelle Clermont-Ferrand), fondée au cours du Ier siècle avant J.C.

Du Moyen Âge au XIXe siècle modifier

Au Moyen Âge, le plateau (ou « plaine » selon la terminologie locale) sert de pacage au seigneur et aux habitants de Merdogne mais à la fin de l'Ancien Régime, il est partagé en trois lots (ou « triages »)[15].

La Société littéraire de Clermont fait réaliser les premières sondages sur le site par le chanoine Garmage en 1755. Après lotissement et défrichement par les villageois de Merdogne à la fin du XVIIIe siècle, un parcellaire agricole de murs et de pierriers se constitue à la surface du plateau où leurs travaux agricoles les amènent à découvrir de nombreux artéfacts qui alimentent les collections[16].

Alors que le débat sur la localisation semble tranché, il se déplace sur l'emplacement des camps romains autour de l'oppidum. Napoléon III fait engager des fouilles impériales dans ce but, ce qui permet à l'agent voyer Claude Aucler de mettre au jour le rempart de l'oppidum sur le plateau de Merdogne, lieu qui est officiellement renommé plateau de Gergovie en 1865, à la demande des habitants.

Du XXe siècle au XXIe siècle modifier

En riposte à la contestation du site traditionnel (plusieurs personnalités et associations feront, depuis le peintre Maurice Busset en 1932 jusqu'à des partisans à la fin du XXe siècle, des fouilles et sondages aux Côtes de Clermont pour mettre en avant ce site), le comité Pro gergovia, parrainé par l'Académie de Clermont, mène des fouilles. Animé par Émile Desforges et P.-F. Fournier et bénéficiant du concours de plusieurs chercheurs britanniques, le comité organise des recherches méthodique lors de campagnes exécutées de 1932 à 1937, facilitées par l'acquisition du plateau par l'État en 1944. Les archéologues explorent les portions de rempart de l'oppidum et mettent en évidence des occupations successives du site[17].

De l'été 1940, à la suite de l'armistice qui voit l'annexion de l'Alsace-Moselle au Reich, à 1943, le site est fouillé par une soixante d'étudiants majoritairement alsaciens. Les 1200 étudiants de l'université de Strasbourg ayant été évacués en septembre 1939 à celle de Clermont-Ferrand doivent rentrer dans leur foyer. Afin de les préserver d'une incorporation dans les troupes allemandes, leur professeur d'histoire, Gaston Zeller, à l'idée de les retenir en proposant d'ouvrir un chantier de fouilles sur le plateau et de reprendre les fouilles entreprises dans les années 1930 par le comité franco-britannique, fouilles qui n'en sont qu'à leurs balbutiements. Le chantier est dirigé par l'archéologue Jean Lassus[18], lequel reçoit l'agrément des autorités de Vichy qui veulent remettre la France au travail avec le concours du général de Lattre de Tassigny. Celui-ci fournira le matériel et un officier qui dessinera ce que l'on nomme « La Maison des étudiants », dont il ne reste en ce début de XXIe siècle que le soubassement, proche du musée. Les deux premières zones fouillées le sont également dans cet environnement dès 1941, avec Jean Lassus, puis Jean-Jacques Hatt dont l'équipe travaille sur le « quartier des artisans », fouilles reprises actuellement.

Les mouvements de Résistance vont commencer par l'influence qu'à Jean Cavaillès, fondateur de Libération-Sud à Gergovie depuis 1941[19]. Cette partie de l'histoire du site est représentée au travers de l'exposition « Les Gergovie, des étudiants en résistance »[20]

Depuis, de nombreuses campagnes de fouilles, notamment celles menées dans les années 1990 par l'ARFA (Association de Recherches sur l’Age du Fer en Auvergne), ont permis de valider la localisation et la topographie de l'ensemble de fossés mis au jour sous le Second Empire, de confirmer la présence d'un camp militaire romain et d'identifier les lieux comme étant ceux où s'affrontèrent César et Vercingétorix au printemps de l'an 52 avant notre ère[21].

 
Carte postale représentant la bordure orientale du plateau au début des années 1900. Au premier plan, un des anciens pierriers agricoles, au fond la silhouette du monument à Vercingétorix.

Site de l'oppidum de Gergovie modifier

Le plateau de Merdogne est le site le plus communément identifié à celui de l'oppidum de Gergovia. À l'appui de cette hypothèse d'une part la toponymie — un lieu habité du nom de Gergovia est mentionné sur la pente orientale du plateau dès le Xe siècle —, d'autre part l'archéologie – le plateau est le site d'un vaste oppidum de 70 ha, densément peuplé au Ier siècle av. J.-C. comme l'attestent les fouilles entreprises.

 
Alvéole du rempart sud-est du plateau de Gergovie mise au jour par les fouilles archéologiques : mur longitudinal et murets perpendiculaires typiques d'un oppidum protégé par un « mur à éperons »[22].

La muraille laténienne, probablement édifiée dans la décennie 60-50, n'est pas le type de rempart proprement celtique, dit murus gallicus, mais renvoie à un modèle architectural hellénistique inventé en Grèce au IVe siècle av. J.-C. et qui s'est diffusé progressivement en Méditerranée occidentale jusqu'à atteindre la Gaule du sud dans les premières décennies du Ier siècle av. J.-C.[23]. Il s'agit d'un « mur à éperons » constitué d'une muraille à double parement de pierres sèches qui enserrent un blocage de pierres et de terre, surmontant un à-pic creusé[24] dans le basalte et une large terrasse inférieure barrée sur toute sa longueur par un petit mur de défense avancée[25]. La muraille, dont l'épaisseur oscille entre 2,1 et 2,5 m, était pourvue de plusieurs portes[26] et était peut-être protégée dans sa partie supérieure par une superstructure en bois. De courts murets disposés perpendiculairement au parement interne (les « éperons »), ont pu servir à supporter un plancher[27], doublant ainsi la largeur du chemin de ronde pour le rendre plus fonctionnel[23]. Le modèle architectural exogène de cet ouvrage atypique dans cette région de la Gaule conduit à proposer

 
Face aux nouvelles attentes touristiques, la Maison de Gergovie créée en 1992, laisse sa place au Musée archéologique de la bataille (MAB), ouvert en 2019[28].

« l’hypothèse que les Arvernes étaient en contact assez étroits avec des grecs, qui sont installés de longue date sur le littoral provençal, à moins que des architectes grecs ne soient venus sur place guider la construction de cette muraille. Bien que le modèle architectural soit grec, le mode de construction est d’exécution assez sommaire à Gergovie[29] ».

Aménagements modifier

Musée de Gergovie modifier

Un lieu d'exposition permanent, le Musée archéologique de la bataille de Gergovie, a ouvert ses portes le 19 octobre 2019, refonte et agrandissement de la Maison de Gergovie.

 
Le Musée archéologique de la Bataille de Gergovie, depuis octobre 2019.

Dans un bâtiment de 1 200 m2, on y trouve une exposition d'environ 300 objets, des maquettes et des animations multimédia. Des ateliers pédagogiques et des visites guidées sont également proposés.

Le projet a été porté par Mond'Arverne Communauté, avec le soutien des autres collectivités territoriales concernées, l'État (propriétaire du site) et l'Europe ; la construction a débuté en avril 2015[30].

Borne commémorative modifier

Une borne commémorative de la visite de Napoléon III le 9 juillet 1862 est élevée le 27 juillet de la même année en bordure du plateau et non loin du monument. Arrachée et mutilée à coups de pioche après la chute de l'Empire, elle est remise en place le 2 mai 1934[31], à l'emplacement du déjeuner sur l'herbe organisée pour l'empereur[32].

Monument à Vercingétorix modifier

Un monument commémoratif à Vercingétorix, de 26 mètres de haut, en pierre de Volvic, dû à Jean Teillard, architecte de la ville de Clermont-Ferrand, est édifié par souscription publique sur le site présumé de l'oppidum en 1900 en bordure orientale de plateau.

En août 1942, sous le régime de Vichy, une grande manifestation patriotique de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme se déroule autour du monument où des pierres et de la terre venant de la France métropolitaine et de l'Empire Français sont déposées sous un cénotaphe qui est scellé par le maréchal Pétain lui-même[33],[34].

 
Stèle rendant hommage aux Gergoviotes morts pendant la guerre.

Maison des étudiants et stèle commémorative modifier

Au centre du plateau, en bordure de la route d'accès, les vestiges de la Maison des étudiants, qui abrita les "Gergoviotes[35]", sont visibles. Le bâtiment fut construit avec des panneaux en préfabriqué, démantelé en 1946. Il avait une forme de L et abritait deux dortoirs – un pour les femmes, un pour les hommes –, ainsi qu'une pièce de vie commune, une cuisine et un petit bureau. À l’extérieur, une pergola couvrait la terrasse, à laquelle menaient les marches conservées[36].

Non loin, se trouve aussi une stèle commémorative, apposée en 1951 par l'Université de Strasbourg. Élevée à l'emplacement du mât du drapeau levé chaque matin par les étudiants, elle rend hommage aux Gergoviotes morts au combat ou déporté. Les noms suivants sont gravés dans le marbre :

Restaurant modifier

À l'extrémité est du plateau se situe le restaurant « La Hutte Gauloise ».

Manifestations modifier

Cervolix modifier

Cervolix est un meeting aérien qui s'est déroulé de 1995 à 2013 sur le plateau de Gergovie, avant de renaître à partir de 2018 sur l'aérodrome d'Issoire - Le Broc, toujours sous l'égide de l'Association d'animation culturelle et touristique (AACT).

Du plateau de Gergovie décollaient des cerfs-volants, des avions télécommandés tandis que des avions venaient faire des mouvements au-dessus du plateau, avec une ouverture du festival à d'autres disciplines comme la voltige aérienne, les montgolfières et les paramoteurs.

En 2009, un Canadair et des avions de chasse survolèrent le site. En 2010, la Patrouille de France ainsi que la Patrouille Cartouche Doré étaient venues faire faire des démonstrations sur le plateau, après être venues s'entraîner la veille depuis l'aéroport de Clermont-Ferrand-Auvergne. La rencontre avait lieu chaque année le second week-end d'octobre.

À la suite de problèmes survenus en 2013 — principalement une météo capricieuse[37] —, la manifestation a été mise en pause.

Faute d'apport financier suffisant[37],[38], et malgré une tentative de relance en 2017 qui n'a pas abouti en raison du renforcement des contraintes de sécurité[39],[40], le festival n'a pu redémarrer en 2018 que sur le site de l'aérodrome[41].

Les Arverniales modifier

« Les Arverniales » est une « archéofête » gauloise de l'oppidum de Gergovie, se déroulant tous les ans au mois de juillet sur le plateau. Elle consiste en deux jours de reconstitutions, expérimentations archéologiques, spectacles d'histoire vivante sur le site de la bataille.

Créée en 2002 par l'Office de Tourisme de Gergovie-Val d'Allier, son organisation est depuis 2018 assurée par l'association Gergovie les Arverniales. Elle rassemble sur un week-end une centaine de bénévoles et autant de reconstituteurs et artisans, pour proposer une animation aussi proche que possible de la réalité historique et archéologique.

Depuis 2020, les Arverniales ne peuvent plus être organisées sur le plateau de Gergovie, car les contraintes sont trop importantes. L'association organisatrice cherche donc un nouveau lieu et envisage une refonte de la fête pour 2024[42].

Notes et références modifier

  1. Olwen Brogan & E. Desforges, « Gergovia », Archaeological Journal, t. 97,‎ , p. 8
  2. Abbé Louis Dufour de Longuerue, Description historique et géographique de la France ancienne et moderne, (lire en ligne), p. 133
  3. Franck Chignier-Riboulon, Clermont-Ferrand, ville paradoxale, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal,, , 174 p. (lire en ligne).
  4. "Gergovie, une victoire gravée dans la géographie" par Sylvie Jolivet, Les Échos, 23 juillet 2010.
  5. Excursion géologique. Méng Hour Ly, « Volcanisme du plateau de Gergovie », Bulletin de l'Association du Site de Gergovie (ASG), no 39,‎ , p. 12-41 (lire en ligne)
  6. Méng Hour Ly, Phréatomagmatisme du plateau de Gergovie, de Jussat et du Puy Giroux, Imprimerie de la Sèvre - Niort, , 220 p.
  7. Coupe schématique d’Ouest en Est du plateau de la Chaîne des Puys et de la Limagne de Clermont-Ferrand (les altitudes sont volontairement exagérées), sur dichamp.pagesperso-orange.fr
  8. Expression désignant l'ensemble du Pliocène et du Quaternaire.
  9. Pierre Nehlig, Volcanismes, sédimentations et tectoniques cénozoïques périalpins, éditions BRGM, , p. 56
  10. « La faille de Limagne (formation et schémas) », sur chainedespuys-failledelimagne.com (consulté le )
  11. M. Chantepie, Le Volcanisme basaltique miocène et pliocène dispersé de la région de Clermont-Ferrand et sur le plateau des Dômes. Étude pétrologique et géochronologique. Implications volcanologiques et morpho-tectoniques, Mémoire de DEA, Univ. Clermont-Ferrand II, 1990, 38 p.
  12. Représentation schématique de la géologie du plateau de Gergovie, site musee-gergovie.fr
  13. a et b Maurice Krafft, François-Dominique de Larouzière, Katia Krafft, Guide des volcans d'Europe et des Canaries, Delachaux et Niestlé, , p. 96-97
  14. a b c d et e Panneaux d'informations sur site de l'Arafa (association pour la recherche sur l'âge du fer en Auvergne) et de la Direction régionale des affaires culturelles d'Auvergne.
  15. Pierre-François Fournier, « Les Ouvrages de pierre sèche des cultivateurs d'Auvergne et la prétendue découverte d'une ville aux Côtes-de-Clermont [Puy-de-Dôme] », L'Auvergne littéraire et artistique, no 68, 10e année, 1933, 3e cahier, p. 5-34 et fig. I à XXXIX.
  16. Christian Lassure, Vers la fin du mythe des murs et cabanes en pierre sèche gaulois du plateau des Côtes de Clermont dans le Puy-de-Dôme ?, pierreseche.com, 2 octobre 2006.
  17. Yves Texier, La question de Gergovie: essai sur un problème de localisation, Peeters Publishers & Booksellers, , 417 p.
  18. Jean Lassus, Souvenir d'un cobaye, éditions Aleria, Colmar, 1973.
  19. Alice Tillier-chevalier, La Roche-blanche. La Résistance de Gergovie, dans: Archéologia, n°627, janvier 2024, p. 5
  20. Jusqu'au 15 septembre 2024 au musée de Gergovie, plateau de Gergovie, 63670 La Roche-Blanche.
  21. Y. Deberge, V. Guichard, avec la collaboration de M. Feugère, D. Leguet et D. Tourlonias, Nouvelles recherches sur les travaux césariens devant Gergovie (1995-1999), in Revue Archéologique du Centre de la France, 39, 2000, p. 83-111.
  22. « Au niveau de leur jonction avec le mur longitudinal, leur hauteur est la même que celle de ce dernier, mais elle diminue progressivement vers l’intérieur de l’oppidum. C’est peut-être pour cette raison qu’on y a vu des rampes d’accès, mais à l’évidence l’inclinaison de leur sommet conservé relève d’un processus taphonomique bien connu sur de nombreux sites archéologiques : le cône d'éboulis résultant de la destruction ou de la ruine lente d’un ouvrage principal (ici, le mur longitudinal) induit une conservation différentielle des structures attenantes, selon qu’elles sont plus ou moins proches de lui ». Cf Pierre Moret, op.cit.
  23. a et b Pierre Moret, « Le mur à éperons de Gergovie : échos hellénistiques sur un oppidum gaulois », Pallas, no 105,‎ , p. 223-233 (DOI 10.4000/pallas.8366)
  24. L'effondrement du rempart et l'effritement de la falaise expliquent qu'il ne reste plus aujourd'hui qu'une butte.
  25. « Les remparts de Gergovie », sur gergovie.net (consulté le )
  26. « En l’état actuel de la recherche, le rempart de Gergovie est reconnu sur une longueur d’environ 1,5 km. Il est cependant possible qu’il ait entouré tout le plateau, ce qui lui donnerait une longueur totale de 3,8 km. Son tracé, confirmé par des fouilles en plusieurs endroits, peut être suivi tout le long des bordures sud et ouest du plateau. Cependant, il n’est pas reconnu entre la porte ouest et la porte sud, la construction de la route départementale étant à l’origine de destructions importantes. Sur les côtés nord et est du plateau, aucune fouille n’a encore été consacrée à sa reconnaissance. Toutefois, un mur en pierre sèche de dimensions importantes est visible à certains endroits sur le flanc nord, et un bourrelet bien reconnaissable suit le rebord du plateau à l’est ». Cf La porte sud, superstructure en bois protégée par une tour bastion en pierre sèches de plan trapézoïdal qui flanque cette entrée principale (site gergovie.net). La position excentrique de cette porte dans l'angle nord-est d'une avant-cour large de 60 m, suggère que la voie d'accès en pente suivait le mur sur le côté. Ce procédé poliorcétique adopté par les ingénieurs gaulois, amène l'assaillant à exposer aux défenseurs son flanc droit qui n'est pas protégé par son bouclier porté par la main gauche. Cf Peter Jud et al., « Gergovie Rapport 2016 », rapport de fouille programmée, SRA Auvergne, 2016, p. 24
  27. Reconstitutions du rempart à éperon, site arvernie.free.fr/
  28. Réparti sur une surface de 600 m2, l'espace muséographique du MAB retrace l'histoire naturelle et géologique du plateau de Gergovie, l'histoire de la bataille, et présente plus de 300 objets et vestiges (monnaies, armes, objets d'art, outillages, bijoux). Cf Véronique Feuerstein, « Gergovie : un musée ambitieux voit le jour », sur 7joursaclermont.fr,
  29. « Les fortifications de l’oppidum de Gergovie », sur inrap.fr,
  30. Site du musée.
  31. Indications recueillies au verso d'une carte postale de 1936, coll. « La Hutte » – Cliché J.-H. Jury, Riom).
  32. Conseil départemental du Puy-de-Dôme, « POI - Stèle de Napoléon III », sur www.puy-de-dome.fr (consulté le )
  33. Antoinette Ehrard, « Vercingétorix contre Gergovie ? », dans Paul Viallaneix (dir.) et Jean Ehrard (dir.), Nos ancêtres les Gaulois (actes du colloque international de Clermont-Ferrand, 23-25 juin 1980, organisé par le Centre de recherches révolutionnaires et romantiques de Clermont-Ferrand), Clermont-Ferrand, Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Clermont-Ferrand II, coll. « Publications de la Faculté des lettres de Clermont II. Nouvelle série » (no 13), , 492 p. (BNF 36604909), p. 307–317 [lire en ligne].
  34. Rassemblement de terres françaises à Gergovie, L'Illustration, No 5191, 100e année, 5 septembre 1942, p. 169 : « Les guides de Chamonix, ayant à leur tête leur président M. Armand Couttet, étaient allés chercher à l'extrême pointe du pic Maréchal-Pétain, à 3.522 mètres d'altitude, un fragment de granit. »
  35. « Les Gergoviotes, des étudiants en résistance », sur Musée Archéologique de la Bataille de Gergovie (consulté le )
  36. Conseil départemental du Puy-de-Dôme, « POI - Cartel Maison des Étudiants », sur www.puy-de-dome.fr (consulté le )
  37. a et b « Cervolix de retour en 2015 ! », sur La Montagne, (consulté le ).
  38. « VIDEO. Puy-de-Dôme : Cervolix 2015 cloué au sol - France 3 Auvergne » (consulté le ).
  39. « Un Cervolix Tricolore », La Montagne,‎ .
  40. « Plan de vol annulé pour Cervolix », sur La Montagne, (consulté le ).
  41. Maxime Escot, « Ce qu'il faut savoir sur la deuxième édition d'Ailes et Volcans, du 18 au 22 septembre à l'aérodrome d'Issoire - Le Broc », sur La Montagne, (consulté le ).
  42. « Gergovie les Arverniales - News », sur arverniales.org (consulté le )

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Pascal Richet, Guide des volcans de France, Éditions du BRGM et Belin, , 427 p.
  • Pierre Nehlig, Pierre Boivin, Alain de Goër, Jean Mergoil, Gaëlle Prouteau, Gérard Sustrac et Denis Thiéblemont, Les volcans du Massif central, Éditions du BRGM, , 41 p.
  • Y. Deberge et V. Guichard (avec la collaboration de M. Feugère, D. Leguet et D. Tourlonias), « Nouvelles recherches sur les travaux césariens devant Gergovie (1995-1999) », Revue archéologique du centre de la France, t. 39,‎ , p. 83-111 (lire en ligne).
  • Yann Deberge et Thomas Pertlweiser, Les fortifications de l’oppidum de Gergovie. Bilan historiographique & nouvelles recherches (VIe et Ve s. av. J.-C, Ier s. av. J.-C. et Ier s. ap. J.-C), Presses universitaires Blaise Pascal,

Articles connexes modifier

Liens externes modifier