Plélauff

commune française du département des Côtes-d'Armor

Plélauff
Plélauff
La chapelle Notre-Dame de la Croix.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes du Kreiz-Breizh
Maire
Mandat
Bernard Rohou
2020-2026
Code postal 22570
Code commune 22181
Démographie
Gentilé Plélauffien, Plélauffienne
Population
municipale
657 hab. (2021 en diminution de 2,23 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 26″ nord, 3° 12′ 30″ ouest
Altitude 139 m
Min. 123 m
Max. 273 m
Superficie 25,51 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rostrenen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rostrenen
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Plélauff

Plélauff [plelof] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Elle fait à présent partie du canton de Rostrenen.

Géographie modifier

Situation modifier

Le Bro Kost ar c'hoad (le pays à côté du bois) occupe un territoire de 25 kilomètres carrés dont la moitié est recouverte de bois et de landes. Il se situe entre Gouarec au nord et Silfiac au sud et comprend une partie de Plélauff, Perret, une partie de Sainte-Brigitte et l'est de la commune de Silfiac. Le hameau de la Lande de Gouarec en Plélauff, situé en bordure de la forêt de Quénécan fait partie du territoire Kost ar C'hoad, contrairement à son bourg, qui lui se situe en pays Pourlet tout comme sa voisine Mellionnec. Le bois en question, bordé à l'ouest par ce "pays" est la forêt de Quénécan, au nord-ouest de Pontivy.

Le Kost ar c'hoad est aussi le nom d'une danse bretonne traditionnelle de la famille des gavottes. En , à Silfiac en Morbihan, était organisé un concours de danse et de musique Kost au C'hoat. Ce concours mis en compétition une vingtaine de couple de danseurs et une dizaine de couples de musiciens. Cette manifestation perdurera quelques années à Silfiac, puis cette fête sera transférée à Gouarec, sur l'ancien champ de foire.

Cadre géologique modifier

 
Carte géologique : la diorite de Plélauff est associée au massif granitique de Rostrenen (pluton au nord de Guémené). Chacune de ces deux unités contient des enclaves de sa voisine, ce qui suggère la contemporanéité des deux magmas à l'origine du massif[1].

Plélauff est localisée dans le domaine centre armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. L'histoire géologique du territoire plélauffien est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m[2] et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême[3]. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis le Trégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période de subduction de l'océan celtique[4] vers le sud-est, sous la microplaque Armorica appartenant alors au supercontinent Gondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW[5]. Au Précambrien supérieur, la région est soumise à un régime extensif, associé à l'évolution post-orogénique cadomienne, qui contrôle la sédimentation briovérienne alimentée par l'érosion de la chaîne. La tectonique régionale entraîne un métamorphisme à haute température et basse pression, les sédiments sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement des schistes et des gneiss[6]. Le territoire de Plélauff est surtout marqué par la phase orogénique bretonne de l'orogenèse varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreuses intrusions granitiques (leucogranite de Bubry-Pontivy, monzogranite porphyroïde de Rostrenen) à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme[7].

L'unité géologique traditionnellement appelée « massif de Rostrenen » est formé par un cortège de roches plutoniques comprenant notamment le lobe de granite porphyroïde homogène de Rostrenen, avec des enclaves de diorite quartzique dans sa partie orientale. Cette diorite de Plélauff est une roche sombre grenue, gris foncé à bleu-noir[8]. Elle présente une assez forte diversité : diorite quartzique, diorite, mais aussi granodiorite, voire passage au gabbro. Susceptible d'un bon poli et d'un débitage facilité en raison de la météorisation superficielle en boules[9], elle a été exploitée dans de nombreuses carrières encore en activité vers les années 1960-1970[10]. On peut observer son utilisation à « Saint-Aignan, Neuillac et Perret, type stèle classique. À Silfiac, stèle plate. À Sainte-Brigitte, stèle plate polie d’un côté ; de même à Stival (guerre 1939-1945). Au cimetière de Cléguérec, le monument érigé à la mémoire des victimes de la barbarie nazie, est formé de trois blocs bruts en pierre de Plélauff[11] ». Elle est également utilisée dans les édifices religieux (église de Gouarec où elle est associée à des moellons en schiste bleu de provenance locale, chaînages d'angle en diorite et en granite porphyroïde de Rostrenen sur l'église de Plélauff) ou civils (demeures du bourg de Plélauff, viaduc ferroviaire de Guily-Glas, viaduc de la Douffine…)[12].

De la limonite, disséminée en rognons dans des terrains datant du silurien a été exploitée par le passé dans une bande de 200 mètres d'épaisseur passant de l'ouest vers l'est par Kerauter, Kerdaniel (en Plélauff), Rosquelfen (en Laniscat), Saint-Gelven, Bézénan et Bois-des-Houx [Bodenhours] (en Caurel pour les deux derniers lieux-dits cités)[13].

Relief et hydrographie modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[15]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 041 mm, avec 15,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rostrenen à 9 km à vol d'oiseau[17], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 146,6 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Transports modifier

Le Canal de Nantes à Brest est, sur ce tronçon, fermé à la navigation commerciale depuis 1967. Toutefois des travaux de restauration ont été entrepris : par exemple l'écluse de Gouarec (située en fait en Plélauff car c'est le cours naturel du Doré qui sert de limite communale) est à nouveau opérationnelle depuis 2019[21] et une cale de mise à l'eau ainsi qu'un embarcadère pour bateaux légers type canoë ont été aménagés[22] ; les divers aménagements entrepris ont permis une reprise de la navigation de loisir jusqu'au lac de Guerlédan vers l'est et jusqu'à l'étang de la Pitié, à la limit de Plouguernével et Mellionnec, ves l'ouest.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Plélauff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[23],[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rostrenen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,6 % 68
Terres arables hors périmètres d'irrigation 16,6 % 430
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 4,3 % 113
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 49,5 % 1283
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,5 % 91
Forêts de feuillus 19,6 % 509
Forêts de conifères 1,7 % 44
Forêts mélangées 1,9 % 50
Landes et broussailles 0,08 % 2
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,04 % 1
Source : Corine Land Cover[28]

Toponymie modifier

Les formes anciennes du nom de la ville sont : Parrochia de Plelauff en 1283, Ploelanv (graphie erronée de Plelauff) en 1289[29], Ploelan en 1311, Plelan en 1315, Ploilan en 1316, Plelann en 1333, Ploelauf en 1448, Ploelauff en 1464 et en 1481, Ploelan et Plelauff en 1477, Pellac en 1536, Pellan de 1471 jusque vers 1660 [30], Plouslauff, Ploelauf, Pleslauff, Pellauf, Pellof et Plélauff dès 1790[31].Les deux dernières lettres "ff" indiquent que la voyelle précédente était nasalisé.

Le nom de Plélauff vient du mot breton ploe qui veut dire paroisse et de lann qui veut dire ermitage[31], Ploe-lann ayant évolué pour donner "Plélauff" en français et Pellann en breton[32].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

L'occupation humaine est attestée sur le territoire de la commune dès le Néolithique comme en témoignent les deux allées couvertes de Kerrivalan et du Bonnet-Rouge, toujours visibles, ainsi que deux menhirs désormais disparus qui étaient situés près de Parc-ar-menhir[33].

Antiquité modifier

Des mines de plomb argentifère, exploitées à l'époque gallo-romaine, l'ont été à nouveau à l'époque mérovingienne (des pièces de bois datées vers 750 après J.-C. ont été découvertes dans des galeries)[34].

Moyen-Âge modifier

 
Plan de la forteresse de Castel-Cran en Plélauff (par Hervé de Keranflec'h, Bulletin archéologique de l'Association bretonne, 1891).

Le camp fortifié de Castel Cran, qui domine le Blavet, cité dans la Charte de Redon en 871, est un prototype de château féodal, avec des murs formés de plaquettes schisteuses maçonnées à sec, qui a fait l'objet de reconstructions les siècles suivants[34].

Castel-Cran date peut-être du IXe siècle, plus probablement du XIe siècle ou du XIIe siècle; il domine Gouarec (la forteresse est située sur une hauteur dominant la rive droite du Blavet en aval du bourg) ; elle a été fouillée au XIXe siècle par Hervé de Keranflec'h, comte de Keranflec'h-Kernezne[35], qui y trouva des restes de murs ayant 1,5 mètre d'épaisseur. Des fouilles illégales ont malheureusement endommagé le site[36].

Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trèves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette châtellenie, était le château de Penret, aussi appelé le château des Salles[37], en Sainte-Brigitte »[38].

Le XXe siècle modifier

Les guerres du XXe siècle modifier

Le monument aux Morts porte les noms de 90 soldats morts pour la Patrie[39] :

  • 80 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 9 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
  • 1 est mort durant la Guerre d'Indochine.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1959 1965 Francis Le Boudec Droite  
septembre 1980 octobre 1998 Mélanie Thomas[40] PS  
novembre 1998 mars 2007 Marcel Le Panse PCF Retraité
mars 2007 mars 2014 Daniel Le Coz   Retraité
mars 2014 En cours Bernard Rohou DVG Retraité de l'enseignement
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

En 2021, la commune comptait 657 habitants[Note 3], en diminution de 2,23 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1911 1011 2491 1431 3621 3581 3001 4401 448
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2901 2751 5781 2571 2861 3821 4301 4901 554
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5201 5301 5961 6231 6361 5451 4061 1901 049
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
957842741695679689688688687
2017 2021 - - - - - - -
634657-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments modifier

 
Stèle de l'âge du Fer dite du « Moustoir ».
  • Allée couverte de Kerrivalan et allée couverte du Bonnet-Rouge.
  • L'église est remarquable, ses trois cloches sont situées à l'extérieur du bâtiment. Elles sont aujourd'hui placées sur trois poteaux de béton. À l'origine, elles étaient supportées par des arbres.
  • La chapelle Notre-Dame de la Croix dresse son petit clocher en haut du bourg. Elle renferme un superbe jubé orné de panneaux peints représentant les sept péchés capitaux. Elle est inscrite aux monuments historiques[45].
  • Château de Castel Cran (Xe – XIe siècle), vestiges. Castel Cran est cité en 871 dans le Cartulaire de Redon. Le site est fouillé par C. de Keranflec'h-Kernezne à la fin du XIXe siècle. Celui-ci le date du IXe – Xe siècle, s'appuyant notamment sur la découverte d'une monnaie dont il attribue la frappe au roi de Bretagne Erispoë. Selon P. Guigon, il s’agirait en fait une pièce mancelle du Xe – XIe siècle, ce qui correspond aux caractéristiques constructives[46]. Il s’agit probablement d’un site plus ancien réutilisé[47],[34]. De Keranflec'h signale les traces d’un violent incendie (cendre, pierres vitrifiées, fer fondu...) qu’il interprète comme une destruction par le feu au cours d’un siège. Les actes de l'abbaye de Bon Repos, distante de 3 km et fondée en 1184, ne mentionnant pas Castel Cran, il semble probable que le château ait déjà disparu à l’époque. Le site, recouvert de végétation, se trouve sur un éperon rocheux triangulaire aux pentes abruptes dominant de plus 30 m la vallée du Blavet, dans un méandre[46]. La forteresse est un pentagone irrégulier[48]. Selon la disposition en éperon barré, le côté méridional qui relie le plateau fortifié aux hauteurs environnantes est protégé par un fossé et par une levée de terre et de pierres surmontée d’un mur. A l’angle ouest y est accolée une construction trapézoïdale qui semble être la tour-maîtresse. L’entrée, percée dans une avancée rectangulaire en partie éboulée, s’ouvre sur la face ouest, contigüe à la tour (?) qui la commande. Un bâtiment de 8 m de long aux murs moins épais se dresse contre le mur au nord de la cour. Les murs, établis sur le rocher au plus près de l’à-pic, sont faits de plaques de schiste superposées liées à l’argile. Ils sont conservés par endroit jusqu’à une hauteur de 2 m au sud (2 mètres d'épaisseur côté sud)[46].
  • La maison de la statue. Près du canal, une statue de granite irrévérencieuse représentant un homme urinant orne une maison particulière.
  • Le canal de Nantes à Brest. Sa présence donne au lieu un authentique cachet. L'écluse est régulièrement occupée, en été, par un club de canoë-kayak.
  • Équitation : le centre équestre Camina accueille toute l'année les jeunes cavaliers.

Personnalités liées à la commune. modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. Bruno Cabanis, Découverte géologique de la Bretagne, Cid éditions, , p. 26.
  2. « Une promenade, à la découverte des pierres… », sur ouest-france.fr, .
  3. E. Égal et al., Carte géol. France (1/50 000), feuille Pontrieux-Etables-sur-Mer (204), éditions du BRGM, 1996, p. 5
  4. La position de cet océan est suggérée par une importante anomalie magnétique orientée NE-W qui a été reconnue dans la partie médiane de la Manche actuelle et qui pourrait être un corps ophiolitique Cf. Serge Elmi et Claude Babin, Histoire de la Terre, Dunod (lire en ligne), p. 64.
  5. (en) J.-P.Brun, P.Guennoc, C.Truffert, J. Vairon, « Cadomian tectonics in northern Brittany: a contribution of 3-D crustal-scale modelling », Tectonophysics, vol. 331, nos 1–2,‎ , p. 229-246 (DOI 10.1016/S0040-1951(00)00244-4).
  6. François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p. 15.
  7. J. Didier, A. Giret, « Origine et rapports mutuels du granite de Rostrenen et de la granodiorite de Plélauff (Massif armoricain) », Compte rendu sommaire des séances de la Société géologique de France, vol. 2,‎ , p. 143-145.
  8. [PDF] Bos P., Clément J.-P., Castaing C., Chantraine J., Lemeille F., Notice explicative de la carte géologique de France (1/50 000) feuille Rostrenen (312), éditions BRGM, 1997, p. 25
  9. Elle est cependant parfois déparée « par l'apparition de taches brunâtres d'hydroxyde de fer dues à la décomposition de la pyrite (sulfure de fer) » en limonite.
  10. Louis Chauris, « Pour une géoarchéologie du patrimoine : pierres, carrières et constructions en Bretagne », Revue archéologique de l'Ouest, no 29,‎ , p. 287-316 (DOI 10.4000/rao.1739).
  11. Louis Chauris, « Impacts de l'environnement géologique sur les constructions dans la région de Pontivy au cours de l'histoire », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 88,‎ , p. 24.
  12. Louis Chauris, « La diorite de Plélauff en Bretagne centrale », Bulletin du Musée de la Pierre de Maffle, t. 14,‎ , p. 42-70.
  13. P. de Brun, « Essai de minéralogie du département des Côtes-du-Nord », Bulletin de la Société scientifique et médicale de l'Ouest,‎ , p. 183 et 184 (lire en ligne, consulté le ).
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  16. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  17. « Orthodromie entre Plélauff et Rostrenen », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  19. « Station Météo-France « Rostrenen » (commune de Rostrenen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  31. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plélauff ».
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  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  48. « Castel-Cran en Plélauff », sur collections.musee-bretagne.fr (consulté le ).

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier