Piquet (punition)

ancienne punition

Le piquet était un châtiment militaire qui consistait à faire passer à l'individu puni deux heures debout, le pied posé sur un piquet[1].

Le bon élève et le mauvais, gravure de 1828. Le mauvais élève est au piquet sur un tabouret et porte un bonnet d'âne.

Par analogie, le piquet était une punition scolaire contraignant les enfants à se tenir debout et immobile, pendant un certain temps, dans un coin de la classe ou de la cour[2],[3]. Cette sanction est souvent appelé mettre au coin ou parfois désigné par l’anglicisme time-out. L'efficacité de cette punition sur l'enfant est l'objet de débats[4],[5],[6],[7],[8].

Notes et références modifier

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « piquet » (sens A, 2, a) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 16 novembre 2016].
  2. « Piquet », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales (sens I, 1) [consulté le 16 novembre 2016].
  3. Informations lexicographiques et étymologiques de « piquet » (sens A, 2, b) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 16 novembre maj 2016].
  4. Paula Adamo Idoeta, « Punition : "mettre au coin" est-il efficace pour éduquer les enfants ? »  , sur BBC,
  5. Brune Mauger, « Caroline Goldman, psychologue : « J’ai vu arriver dans mon cabinet des parents sains et structurés, victimes de désinformation sur la parentalité positive » »  , sur Le Monde,
  6. Pierre Vesperini, « Punir un enfant en l’isolant dans sa chambre est « très efficace pour le “dresser”, pas pour l’“éduquer” » »  , sur Le Monde,
  7. Jean Plissonneau, « Education : « La méthode du “Time Out” permet d’expliquer à l’enfant qu’il est soumis à certaines règles, comme nous le sommes tous » »  , sur Le Monde,
  8. Marie-Estelle Pech, « Le "time-out" est-elle LA solution miracle pour faire obéir les enfants ? »  , sur Marianne,