Pierre III (évêque de Grenoble)

évêque de Grenoble

Pierre, mort vers 1250, est un moine chartreux et un évêque et prince de Grenoble de la toute fin de la première moitié du XIIIe siècle, connu sous le nom de Pierre III.

Pierre III
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Évêque de Grenoble
-
Prieur
Chartreuse du Reposoir
-
Prieur
Chartreuse de Scala Dei
-
Biographie
Naissance
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Avant Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Ordre religieux

Certains auteurs confondent ce dernier avec son probable prédécesseur Pierre II. La liste proposée dans l'ouvrage de Bligny ne le mentionne pas.

Biographie modifier

Moine chartreux modifier

Pierre est un moine chartreux[1].

Il est profès de la chartreuse du Reposoir avant d'en devenir le prieur en 1225, ainsi qu'en 1234[1]. Auparavant, il semble avoir été prieur de la chartreuse de Scala Dei, en Espagne, entre 1203 et 1212[1].

Selon l'abbé Jean Falconnet, une lettre de Grégoire IX à l'évêque de Genève souligne l'intérêt du pape pour ce Chartreux[1]. Ce dernier le donne comme élu sur le trône de Grenoble en 1238, le confondant avec Pierre II[1].

Épiscopat modifier

Pierre est élu évêque et prince de Grenoble, pour succéder à Pierre II, en 1248[2],[3]. Les Cartulaires dits de saint Hugues le plaçaient après Soffroy[4].

Le premier acte en tant qu'évêque répertorié par le Regeste dauphinois date du dans lequel il fait un don au Reposoir d'une maison située à Grenoble[5],[3],[6].

En 1249, il donne son consentement lors l'application du testament de Hugues Alleman, seigneur de Champ, par son fils Odon[7].

Albert du Boys (1837) conclue « on ne connait de cet évêque aucun autre acte qui mérite d'être remarqué »[5].

Mort et succession modifier

L'abbé Jean Falconnet le donne pour mort au cours de cette même année 1249, s'appuyant sur un livre espagnol[1]. Ulysse Chevalier précise qu'il siège au cours de cette année selon les Actes de la Grande Chartreuse[2]. Il précise dans le Regeste dauphinois la date de la mort au (vers 1249), d'après le Ex calendario Majoris Cartusiæ[8]. L'obit est placé au (vers 1249), selon le Nécrologue du prieuré Saint-Robert-de-Cornillon[9].

Auguste Prudhomme indique que Falcon (Falque) lui succède au cours de l'année 1250, après un bref épiscopat de deux ans[3].

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f Abbé Jean Falconnet, La chartreuse du Reposoir au diocèse d'Annecy, Montreuil-sur-Mer, Impr. de Notre-Dame des Prés, , 682 p. (lire en ligne), p. 572-573
  2. a et b Étienne Le Camus, Ulysse Chevalier, Catalogue des évêques de Grenoble, Grenoble, Imprimerie de Prudhomme, , 24 p. (lire en ligne).
  3. a b et c Auguste Prudhomme, Histoire de Grenoble, Grenoble, A. Gratier, (lire en ligne), p. 118.
  4. Jules Marion, « Cartulaires de l'église-cathédrale de Grenoble, dits Cartulaires de saint Hugues », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 32, no 1,‎ , p. 107, 421 (lire en ligne, consulté en ).
  5. a et b Albert du Boys, Vie de Saint Hugues, évêque de Grenoble, suivie de la vie d’Hugues II, son successeur ; d’un extrait 5 d’une biographie de S. Hugues, abbé de Léoncel, et d’une notice chronologique sur les évêques de Grenoble, Paris, Debébourt, , 342 p. (lire en ligne), p. 360-361.
  6. Regeste dauphinois, p. 462, Tome 2, Fascicules IV - VI Acte no 8487 (lire en ligne).
  7. Regeste dauphinois, p. 469, Tome 2, Fascicules IV - VI Acte no 8521 (lire en ligne).
  8. Regeste dauphinois, p. 476, Tome 2, Fascicules IV - VI Acte no 8570 (lire en ligne).
  9. Regeste dauphinois, p. 477, Tome 2, Fascicules IV - VI Acte no 8577 (lire en ligne).

Voir aussi modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie modifier

  • Bernard Bligny, Histoire des diocèses de France : Grenoble, vol. 12, Paris, Éditions Beauchesne, , 350 p. (ISSN 0336-0539).  .
  • Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349, Impr. valentinoise, .  .
  • Edmond Maignien, Notes historiques sur l'évêché de Grenoble de 1237 à 1338 : Pierre II Equa, Pierre III, Pierre Falques, Guillaume II, Guillaume III de Royn, Guillaume IV de Royn, Grenoble, Imprimerie de Prudhomme, , 19 p., p. 3-5, « Geoffroy ».

Articles connexes modifier

Liens externes modifier