Le picte est une petite monnaie de cuivre du XIIIe et XIVe siècles à l’origine en usage dans le Poitou[1],[2], puis répandue dans les autres provinces de France dans la première moitié du XIVe siècle[1]. Elle vaut un quart de denier[3], soit une demi-maille ou une demi-obole[4].

Elle est aussi nommée pite, poictevine, pouge ou pougeoise[1].

Une version en est frappée à Paris à partir de 1329, la picte parisis, d'une valeur légèrement supérieure (une picte parisis vaut 1,25 picte)[1].

Étymologie modifier

Le mot provient du latin picta. De son nom dériverait la « pitance », portion de légumes d'une valeur d'une picte[4],

Références modifier

  1. a b c et d Constant Leber, Essai sur l'appreciation de la fortune privee au moyen age : suivi d'un examen critique des tables de prix du marc d'argent, depuis l'epoque de Saint Louis, Guillaumin, (lire en ligne)
  2. Œuvres de Rabelais, Edition J. Bry, (lire en ligne)
  3. Pierre Jacques Le Seigneur, L'ordre des Chartreux dans le diocèse de Gap, Institut für Anglistik und Amerikanistik, Universität Salzburg, (ISBN 978-3-900033-08-8, lire en ligne)
  4. a et b Abbaye de Saint-Corneille de Compiègne et Emile Morel, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Corneille de Compiègne : 1261-1383, Nouvelles Editions Latines, , 496 p. (ISBN 978-2-7233-0020-9, lire en ligne)