Philippe-François d'Albignac de Castelnau

homme politique français

Philippe-François d'Albignac de Castelnau, est un évêque français né le au château de Triadou, à Peyreleau en Aveyron et mort le à Londres.

Philippe-François d’Albignac de Castelnau
Image illustrative de l’article Philippe-François d'Albignac de Castelnau
Philippe-François d'Albignac de Castelnau en 1789
Biographie
Naissance
Peyreleau
Décès (à 71 ans)
Londres
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque d'Angoulême
Autres fonctions
Fonction laïque
Député aux États généraux de 1789 & à l'Assemblée constituante de 1789

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Famille modifier

Il est le fils d’Antoine François Alexandre d'Albignac de Castelnau et d’Anne Élisabeth Constance de Montboissier-Beaufort-Canillac. Sa sœur aînée, Anne Geneviève François d'Albignac de Castelnau a épousé dès 1746 Joseph Durey de Morsan (1717-1795) ; leur fille Anne Françoise Elizabeth Armide Durey de Morsan devient comtesse de Rochechouart par son mariage en 1775 avec Louis Pierre Jules César de Rochechouart, chevalier, seigneur de Montigny, le Monceau et autres lieux, capitaine au régiment du roi Cavalerie.

Le , Philippe François d’Albignac de Castelnau célèbre à Pont-du-Château le mariage de sa sœur cadette Constance Agathe d’Albignac de Castelnau avec Pierre-Antoine de Thilorier alors mousquetaire de la deuxième compagnie de la garde ordinaire du roi[1]: Thilorier est le beau-frère de Françoise de Sentuary bientôt remariée avec Jean Jacques Duval d'Epremesnil.

Carrière modifier

Philippe François d’Albignac de Castelnau est vicaire général du diocèse de Bayeux (1771), aumônier du Roi (à partir de 1772-), abbé commendataire de l'abbaye de Bois-Aubry (1769-1776), puis d'Hérivaux (1776-1784) et de Chambre-Fontaine (1780-1790) avant d'être nommé évêque d'Angoulême et consacré le .

En 1789, il est élu par la sénéchaussée d'Angoumois député du clergé de la sénéchaussée d'Angoulême aux États généraux. S'opposant au vote par tête et à la constitution civile du clergé, il refuse de prêter le serment et il est remplacé par Pierre-Mathieu Joubert élu évêque constitutionnel du département de la Charente. Il émigre dès 1791 en Angleterre. Lors de la signature du Concordat de 1801, il refuse de se démettre et il meurt à Londres le [2].

Notes modifier

  1. Charles Sustrac, « Notes et documents sur la famille de Montboissier Beaufort-Cadillac », La correspondance historique et archéologique, p. 148-151 Numérisé sur gallica.
  2. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, p. 134

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier