Phellinus

espèce de champignons

Phellinus est un genre de champignons (basidiomycota[1]) agaricomycètes[2] de l'ordre des Hymenochaetales[3], de la famille des Hymenochaetaceae[4], créé par le mycologue français Lucien Quélet en 1886[5].

On recense 453 espèces en l'an 2000. Espèce type du genre : Phellinus igniarius (L.) Quél. (1886)

Chair brune, sans boucles, à hyménium orné de spinules brunes comme les Hydnae (Asterodon (en)) et Porae (PhellinusInonotus) tous classés aujourd'hui dans les Hymenochaetaceae.

Fomitoporia Murr. 1907[6] : Bull. trimestriel Soc. Mycol. France (note 24). Espèce type: Fomitiporia langloisii Murrill (1907) Nom correct:  Phellinus Quél., Enchir. fung. (Paris): 172 (1886)

Les espèces classées en Fomitoporia ont des spores subglobuleuses à paroi dextrinoïde et fortement cyanophile. : P. robustus, punctatus, erectus, hippophaeocola, pseudopunctatus.

Utilisations modifier

En Australie, les Aborigènes ont utilisé les fruits de Phellinus à des fins médicinales[7]. La fumée des fruits brûlés était inhalée par les personnes souffrant de maux de gorge. Les raclures des fruits légèrement carbonisés étaient bues avec de l'eau pour traiter la toux, les maux de gorge, les "mauvaises poitrines", les fièvres et les diarrhées. On ne sait pas exactement quelles espèces de Phellinus étaient utilisées.

Mycothérapie modifier

L'utilisation de champignons médicinaux comme aliment et comme thé est courante en Corée. Le champignon Phellinus linteus est couramment utilisé. Il est connu en Corée sous le nom de Song-gen.

Synonymie modifier

Amauroderma, Antrodiella, Aurificaria,  Climacocystis, Cyclomyces, Daedalea, Fomes, Fomitopsis, Gloeophyllum, Hapalopilus, Hydnochaete,  Inocutis, Loweporus, Mucronoporus, Nigrofomes, Onnia, Phaeolus, Phylloporia, Polyporus, Pseudoinonotus,  Pycnoporellus, Pyrofomes,  Pyropolyporus, Pyrrhoderma, Scindalma, Spongipellis, Xanthochrous.

Espèces modifier

Références modifier

  1. à basides non cloisonnées, de type homobaside, et à basidiospores ne produisant jamais de spores secondaires.
  2. Hyménophore essentiellement lamellé, parfois réduit et lisse (certaines Cyphella), ailleurs tubes séparables (bolets, marasmes tropicaux), enfin certains en forme gastéroïde, parfois hypogés.
  3. Présence de soies remarquables (Courtecuisse et Duhem fig. 26a), brunes et à parois épaisses.
  4. Donk sensu lato Hymenochaetaceae Imazeki & Toki, Bull. Govt Forest Exp. Stn Meguro 67: 24 (1954) [isonyme] Les Stéréinés (Stereinae) de Bourdot et Galzin 1928 : 365, retenaient 3 genres : Podoscypha, Stereum et Hymenochaete.
    Hymenochaete 1846 est inchangé et regroupe des espèces ayant tous les caractéristiques des Stereum ss. lato (étalées, réfléchies ou quelques stipitées tropicales) mais à chair brune, sans boucles, à hyménium orné de spinules brunes comme les Hydnae (Asterodon) et Porae (PhellinusInonotus) tous classés aujourd'hui dans les Hymenochaetaceae.
  5. Enchir. fung. (Paris) : 172 (1886)
  6. Murrill, W.A. 1907. Polyporaceae, Part 1. North American Flora. 9(1):1-72
  7. (en) jurisdiction:Commonwealth of Australia; corporateName:Australian National Botanic Gardens;, « Aboriginal use of fungi », sur www.anbg.gov.au (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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Lien externe modifier

Bibliographie modifier

  • Bull. trimestriel Soc. Mycol. France 106 (2): 68-69, notes 24, 25, 34;
  • Breitenbach et Kränzlin vol. 2. 309-327;
  • Imazeki et Hongo vol. 2: 180;
  • Bourdot et Galzin 1928 : Phellinus: 928 -945; Xanthochrous: 951-952,
  • (fr) HATSCH (Elvire); DUPOUEY (Jean-Luc); DUBREUIL (B.); GUILLAUD (J.), Impact du champignon parasite Phellinus robustus et des cavités nidifiables sur la croissance des Chênes sessile et pédonculé. Éditeur: ENGREF, 1999, Lien ; DOI : 10.4267/2042/5459