Penny Taylor

joueuse de bask-ball australienne

Penny Taylor-Gil
Image illustrative de l’article Penny Taylor
Penny Taylor en 2014
Fiche d’identité
Nom complet Penelope Jane Taylor-Gil
Nationalité Drapeau de l'Australie Australie
Naissance (42 ans)
Melbourne
Taille 1,85 m (6 1)
Poids 65 kg (143 lb)
Surnom Penny
Situation en club
Club actuel Mercury de Phoenix
Numéro 13
Poste meneuse/ailière
Carrière universitaire ou amateur
AIS
Draft WNBA
Année 2001
Position 11e
Franchise Rockers de Cleveland
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
1997-1998
1998-2002
?-2005
2005-2007
2007-2009
2009-2010
2010-2011
2011-2012
2014-2015

2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2009
2011
2010
2012
2013
2014
2016
AIS
Dandenong Rangers
La Spezia
Famila Schio
UMMC Iekaterinbourg
Fenerbahçe SK
Fenerbahçe
Fenerbahçe
Dandenong Rangers

Rockers de Cleveland
Rockers de Cleveland
Rockers de Cleveland
Mercury de Phoenix
Mercury de Phoenix
Mercury de Phoenix
Mercury de Phoenix
Mercury de Phoenix
Mercury de Phoenix
Mercury de Phoenix
Mercury de Phoenix
Mercury de Phoenix
Mercury de Phoenix
Mercury de Phoenix
?
?
?
?
?
?
?
?
?

07,2
13,0
11,7
13,2
13,2
13,8
17,8
10,9
15,9
16,7
-
08,4
10,5
12,5[1]
Sélection en équipe nationale **
?-2016 Australie
Carrière d’entraîneur
2019- Mercury de Phoenix (ass.)
Women's Basketball Hall of Fame 2022
FIBA Hall of Fame 2023
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

Penny Taylor, (née le à Melbourne), est une joueuse australienne puis entraîneuse de basket-ball, évoluant au poste d’ailière. Triple championne WNBA (2007, 2009 et 2014), elle est également plusieurs fois médaillée avec son équipe nationale.

Biographie modifier

Née à Melbourne de parents originaires d'Angleterre, elle commence le basket-ball à l'âge de quatre ans[2]. Formée à l'Australian Institute of Sport, elle joue en WNBL, avec les Opals puis est choisie par les Rockers de Cleveland lors de la draft WNBA 2001 mais seulement au onzième rang, loin de sa compatriote et premier choix Lauren Jackson[2].

Elle passe trois ans à Cleveland avant que la franchise ne disparaisse fin 2003 et que ses joueuses ne soient dispersées. Elle rejoint le Mercury de Phoenix avec lequel elle remporte son premier titre WNBA en 2007 avec des statistiques en saison régulière de 17,8 points, 6,3 rebonds et 2,9 passes décisives en saison régulière et même 19,3 points, 7,9 rebonds et 3,8 passes décisives en playoffs aux côtés de Diana Taurasi et Cappie Pondexter. En 2009, elle est blessée à la mâchoire par un coup de coude lors de la deuxième manche des Finales, mais elle poursuit les séries et aligne sur la post saison 14,3 points, 3,5 rebonds et 3,4 passes décisives[2]. Elle gagne un nouveau titre en 2014.

Médaillée d'argent aux Jeux olympiques en 2004 et 2008 avec sa complice Lauren Jackson, elle est élue meilleure joueuse du championnat du monde 2006 remporté par les Australiennes avec 28 points et 9 rebonds de Taylor en finale face à la Russie[3]

Elle doit déclarer forfait pour les Jeux olympiques 2012 de Londres, où les Opals ne remportent que la troisième place, en raison d'un déchirement du ligament croisé antérieur lors qu'elle évolue avec son club de Fenerbahçe, blessure qui l'oblige à une opération et lui fait manquer toute la saison WNBA 2012[4]. Elle reprend la compétition fin juin 2013 après 15 mois d'arrêt sous les couleurs du Mercury avec 8 points et une victoire contre le Sun[5].

De 2009 à 2013, elle subit des interventions à la cheville et plusieurs fois au genou, manquant toute la saison WNBA 2012 et ne pouvant disputer que 10 matches de la suivante. Au début de la saison WNBA 2014, sa compatriote la coach Sandy Brondello ne la fait jouer que 15 à 18 minutes pour éprouver sa forme. Elle retrouve ses plus belle heures avec le Mercury dans une équipe altruiste : « S'il faut scorer moins dans certaines rencontres, que ce soit une spécialiste de la défense comme DeWanna Bonner ou Diana [Taurasi], il est certain que tout le monde touche la balle »[6]. Elle remporte avec le Mercury de Phoenix le titre 2014 face au Sky de Chicago par trois victoires à zéro[7].

En , elle s'engage avec le club australien de Dandenong Rangers[8]. ELle peut accompagner ainsi les derniers moments de son père qui décède d'un cancer en , une année après celui de sa mère[9].

Tout comme Diana Taurasi[10], elle fait l'impasse sur la saison WNBA 2015[9]. Elle retrouve la WNBA pour la saison 2016 où elle reste performante avec 14,8 points et 4,3 rebonds par rencontre[9].

Peu avant le début du Tournoi féminin de basket-ball aux Jeux olympiques d'été de 2016, auquel elle prend part, elle annonce prendre sa retraite sportive au terme de la saison WNBA en cours : « Je suis concentrée sur les Jeux, mais c'est ma dernière saison. J'ai travaillé dur pour revenir et évoluer à un bon niveau. Je veux partir sur une bonne note. [...] Pour moi, c'est le bon moment »[3]. Les Australiennes sont éliminées en quart de finale[2].

Avec plus de 12 points et 3 passes décisives pour sa dernière saison WNBA, elle aurait pu encore prolonger sa carrière tout en restant compétitive. La coach WNBA Pokey Chatman loue sa polyvalence : « Elle a du cran des deux côtés du terrain. Elle est une menace à l'intérieur comme à l'extérieur et il faut défendre sur elle dès la ligne des 3 points. Et elle sait jouer avec les autres. J'ai coaché contre elle à l'étranger et c'est pareil. Je suis fan d'elle car elle a de la dureté et des fondamentaux[2]. » Sa dernière rencontre est la troisième manche des demi-finales WNBA remportée 82-67 par le Lynx. Penny Taylor n'inscrit que 4 points sur lancers francs avec un inhabituel 0 sur 7 aux tirs[11].

Elle dit vouloir utiliser sa retraite pour « mieux cuisiner » : « Je suis végétarienne depuis un an et cela m'intéresse d'en apprendre plus sur la nutrition, de passer du temps à la plage, faire du surf... »[2].

Elle est intronisée au FIBA Hall of Fame dans la promotion de 2023[12].

Reconversion modifier

En 2019, elle rejoint le staff du Mercury de Phoenix comme entraîneuse adjointe, après été en 2017 directrice du développement des joueuses[13].

Vie privée modifier

En , elle épouse son ancienne coéquipière, l'Américaine Diana Taurasi[14]. Le , elle donne naissance à leur premier enfant nommé Léo[13].

Club modifier

WNBA modifier

Autres modifier

Palmarès modifier

Club modifier

Sélection nationale modifier

Distinctions personnelles modifier

Notes et références modifier

  1. (en) « Penny Taylor », WNBA (consulté le )
  2. a b c d e et f (en) Mechelle Voepel, « Throughout international and WNBA career, Penny Taylor always the consummate teammate », espn.com, (consulté le )
  3. a et b Vincent Thiollière, « PENNY TAYLOR VA PRENDRE SA RETRAITE », bebasket.fr, (consulté le )
  4. (en)(en) « Penny Taylor has torn ACL », sur espn.go.com (consulté le )
  5. (en) « Penny Taylor returns for Mercury, Sky lose Sylvia Fowles to sprained ankle in win over Sparks », Love Women's Basketball, (consulté le )
  6. (en) Kate Bennert, « Penny Taylor's Triumphant Return to the Court Couldn't Have Gone Any Better », WNBA (consulté le )
  7. a et b Sarah Trotto, « Mercury finish sweep of Sky for third WNBA title », WNBA, (consulté le )
  8. Thibaut Lasser, « Australie : Penny Taylor vers Dandenong », basquetebol.fr, (consulté le )
  9. a b et c (en) John Alvarado, « After year away following father’s death, Mercury’s Taylor ready to fight for another championship », arizonasports.com, (consulté le )
  10. (en) Albert Lee, « The Phoenix Mercury won't tank the 2015 season because of Diana Taurasi's absence », swishappeal.com (consulté le )
  11. (en) Mechelle Voepel, « Penny Taylor caps career as Mercury are swept out of playoffs », espn.com, (consulté le )
  12. a et b (en) « Twelve basketball greats inducted into FIBA Hall of Fame 2023 in Manila », FIBA.basketball, (consulté le ).
  13. a b et c (en) « Penny Taylor Named Phoenix Mercury Assistant Coach », sur wnba.com,
  14. (en) « See Former WNBA Teammates Diana Taurasi and Penny Taylor's Adorable Wedding Pic! », people.com,
  15. « Opals overrun Turkey to take third place », FIBA, (consulté le )
  16. « L'Australie en or », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  17. (en) « Catchings, McCoughtry, Taurasi lead All WNBA First Team », sur usatoday.com (consulté le )
  18. Vin A. Cherwoo, « Basketball 99, All-Stars 72 », WNBA, (consulté le )

Liens externes modifier