Paulo Muwanga

homme politique ougandais

Paulo Muwanga
Illustration.
Fonctions
Secrétaire de la Commission militaire de la république d'Ouganda
(chef de l'État)

(10 jours)
Prédécesseur Godfrey Binaisa
Successeur Milton Obote (président de la République)
Premier ministre d'Ouganda

(24 jours)
Président Tito Okello
Prédécesseur Otema Allimadi
Successeur Abraham Waligo
Biographie
Nom de naissance Paulo Muwanga
Date de naissance
Date de décès (33 ans)
Nationalité ougandaise

Paulo Muwanga
Premiers ministres d'Ouganda
Chefs d'État ougandais

Paulo Muwanga (né en 1924 et mort le ) est un homme politique ougandais qui utilisa sa position de chef du parti du Front de libération nationale (dont de facto, chef de l'État) pour aplanir les difficultés afin de laisser l'ancien président Milton Obote reprendre le pouvoir lors des élections générales de 1980[réf. nécessaire].

Biographie modifier

Muwanga fut plus tard accusé d'avoir instauré un régime de terreur après la prise de pouvoir d'Obote qui laissa derrière lui près de 300 000 morts. Dans les années 1950, il s'était joint au premier parti politique ougandais, le Uganda People's Congress, fondé justement par Obote.

Lorsque son pays put obtenir son indépendance de la Grande-Bretagne en 1962, il se joignit au service des Affaires étrangères du gouvernement en place pour servir d'ambassadeur en Égypte en 1964 puis devint chef du protocole diplomatique en 1969. Après le coup d'État qui mena le général Idi Amin Dada au pouvoir, Muwanga fut nommé ambassadeur à Paris en 1971 mais fut contraint à l'exil deux ans plus tard. Amin chassé, il revint à la tête d'un groupe de six militaires qui prit le contrôle du pays en 1980. Obote réélu, Muwanga fut ministre de la Défense et vice-président du pays jusqu'en 1985, année où Obote fut à nouveau chassé.

Muwanga réfuta les accusations le rendant responsable des politiques permises aux services de l'ordre d'utiliser la torture et le meurtre. Il fut acquitté d'une accusation d'enlèvement avec l'intention d'homicide et reçut l'absolution pour les autres charges retenues contre lui.

Liens externes modifier