Paul Gasq

sculpteur français
Paul Gasq
Paul Gasq (avant 1898).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Paul Jean Baptiste GasqVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Maîtres
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4413-4416, 4 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Médée (d), L'Art et la Nature (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Paul Gasq
Signature

Paul Jean-Baptiste Gasq, né à Dijon le [2] et mort à Paris le [3], est un sculpteur français.

Biographie modifier

Paul Gasq est né à Dijon, rue de la Gare, maison Andriot. Il est le fils de Joseph Gasq, employé du chemin de fer et domicilié habituellement au 2, rue de Perrache à Lyon, et de son épouse Ursule Jacotot, sans profession.

Il est élève à l'école des beaux-arts de Dijon puis, à partir de 1879, à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Lauréat du premier prix de Rome de sculpture en 1890, il devient pensionnaire de la villa Médicis à Rome de 1891 à 1894[4].

Au Salon des Artistes français, il obtient une médaille de seconde classe en 1893, une médaille de première classe en 1896 et la médaille d'honneur en 1911.

Membre de l'Académie des beaux-arts à partir de 1935 (fauteuil 6), il est conservateur du musée des Beaux-Arts de Dijon de 1932 jusqu’en 1943.

Paul Gasq meurt en 1944 dans le 17e arrondissement de Paris . Il fut provisoirement inhumé au cimetière des Batignolles, puis transféré au cimetière des Péjoces de Dijon.

 
Allégorie de l’électricité (1899), façade de la gare de Lyon, Paris

Œuvres modifier

Date Titre Description Lieu de conservation Image
1893-1896 Médée Statue en marbre. Paris, jardin des Tuileries (depuis 1904)[5].
 
Médée
1899 La Douleur Statue en marbre du Monument à Sadi Carnot de Mathurin Moreau[6]. Dijon, place de la République.
 
La Douleur
La Gloire Statue en bronze surmontant le Monument à Sadi Carnot Dijon, place de la République.
 
La Gloire
1900 Le Réveil de la Source Statue en marbre d'une jeune femme s'éveillant Brochon, vestibule du château
1900 Tombeau de Monseigneur Rivet Cénotaphe de l'évêque de Dijon Mgr Rivet (1796-1884) Dijon, cathédrale Saint-Bénigne, bas-côté nord
1900 La Révélation artistique ou
l'Art et la Nature ou
La Sculpture
Groupe en marbre d'une hauteur de 4,80 m, au-dessus du pylône de gauche. Un sculpteur dévoile son œuvre qui semble prendre vie. Paris, Grand Palais, à gauche de l'entrée [7].
 
La Sculpture
1901 Tombeau d'Eugène Spuller Groupe en marbre. Paris, cimetière du Père-Lachaise, 65e division.
 
Tombeau d'Eugène Spuller
1904 Monument à Bossuet Statue en marbre, en collaboration avec Mathurin Moreau et Xavier Schanosky pour la réalisation du piédestal[6]. Le monument est installé au chevet de l'église Saint-Jean place Bossuet en 1921. Dijon, place Bossuet.
 
Monument à Bossuet
1905-1906 Fontaine Subé Groupe en marbre, en collaboration avec Paul Auban et Louis Baralis, représentant le Commerce et l'Industrie de la Champagne. Reims, place Drouet-d'Erlon.
 
Monument à Bossuet
Entre 1907 et 1909 Le Jour et la Nuit Bas-relief encadrant l'horloge de l'hôtel des Postes, place Grangier, construit de 1907 à 1909 par Louis Perreau. Dijon, place Grangier
 
Le Jouer et la Nuit
1911 Tony Noël Buste et bas-relief (disparu) en bronze ornant la sépulture du sculpteur. Paris, cimetière du Père-Lachaise, 35e division.
 
Tony Noël
Entre 1912 et 1916 Médaillon représentant les époux Grangier, et statue de La Bonté Médaillon, et statue en marbre, faisant initialement partie du Monument aux époux Grangier inauguré en 1916. Dijon. Statue installée à l'origine sur la place Grangier, déplacée sur le site du Centre gériatrique de Champmaillot de 1967 à 1983, déposée dans les ateliers municipaux jusqu'en 2009, puis réinstallée à Champmaillot en 2009[8].
 
La Bonté
Vers 1920 Monument à Henri Chardon Statue en marbre non poli, 245 × 210 cm. Soldat mourant tendant un bras vers la Victoire voilée tenant une couronne de lauriers. Le bras gauche de la Victoire est cassé. « À la mémoire d'Henri Chardon sous-lieutenant au 15e Chasseurs à Pied tué le et en souvenir de tous ceux qui sont tombés à l'aube de la victoire ». Thann, érigé à l'origine sur l'actuelle place De Lattre de Tassigny, réérigé sur la rue Marsilly, face au pont du musée des Amis de Thann[9].
1923 Christ du Sacré-Cœur Statue en calcaire blanc. Saint-Quentin, basilique Saint-Quentin[10].  
1924[11] Le Départ Haut-relief en pierre. Le Départ est l'une des figures du Monument de la Victoire et du Souvenir réalisé avec trois autres sculpteurs bourguignons : Henri Bouchard, Jean Dampt et Eugène Piron[12]. Dijon, allées du Parc.
 
Monument de la Victoire et du Souvenir à Dijon.
1931 Monument aux époux Grangier Monument en calcaire rose, orné d'un médaillon en marbre blanc des époux Grangier. Réalisé à une date inconnue et inauguré en 1931 à l'hôpital[13]. Hôpital de Nuits-Saint-Georges
1932 Fontaine monumentale Vasques en marbre. Fontaine dédiée aux dieux marins. Paris, square Louise-Michel[14].  
1933 Monument à Paul Cabet Buste en bronze. Nuits-Saint-Georges, beffroi.  
1938 Eugène Piron Médaillon représentant le sculpteur, élève de Paul Gasq. Dijon, square Darcy
 
Eugène Piron
Stucs Beaulieu-sur-Mer, villa Kérylos, actuellement Fondation Théodore Reinach[15]
Félix Vormèse Buste en bronze Nice, cimetière du Château.
 
Gisant de Françoise d'Orléans, duchesse de Chartres Statue en marbre. Dreux, chapelle royale située dans l'enceinte du château de Dreux.
 
Détail du Gisant de la duchesse de Chartres
Charles Mazeau[16]. Buste en marbre. Paris, Cour de cassation, 5, quai de l'Horloge.
Louis Carrier-Belleuse et Madame Louis Carrier-Belleuse. Portraits en médaillon en bronze du peintre et sculpteur Louis Carrier-Belleuse (1848-1913) et de son épouse, ornant leur sépulture. Paris, cimetière Saint-Vincent.

Notes et références modifier

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom GASQ P. (consulté le )
  2. Archives départementales de Côte-d'Or Acte de naissance no 264 dressé le 31/03/1860, vue 87 / 698
  3. Archives de Paris Acte de décès no 1707 dressé au 17e arrondissement, vue 8 / 31 (le jour de naissance indiqué est erroné, le 31 mars est en réalité celui de la déclaration de l'acte de naissance)
  4. « Pensionnaires » sur le site de la villa Médicis.
  5. Geneviève Bresc-Bautier, La politique des dépôts du département des Sculptures (1848-1939), Ministère de la culture et de la communication, (lire en ligne)
  6. a et b Loïc Vadelorge, Les musées de province dans leur environnement, p. 67-68.
  7. « L'Art et la Nature », sur paristoric.com.
  8. « Statue dite La Bonté », notice no IM21012384, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  9. « Les chemins de la mémoire ».
  10. « Statue (grandeur nature) : le Christ du Sacré-Coeur », sur Inventaire général du patrimoine culturel des Hauts-de-France, .
  11. Inauguré le . Eugène Fyot, Dijon, son passé évoqué par ses rues, Dijon, Damidot, 1928, p. 358.
  12. Notice no IA21002990, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  13. Notice no IM21008191, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  14. Mairie de Paris, « Square Louise Michel », Mairie de Paris (consulté le )
  15. Notice no PA00080664, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  16. Garde des sceaux en 1887 et premier président de 1890 à 1900 (Cour de cassation, « Deuxième étage », Site de la Cour de cassation (consulté le )).

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

Liens externes modifier