Paul Foot

militant trotskiste anglais
Paul Foot
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
Royaume-UniVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Highgate, Grave of Paul Foot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
Florence Sylvia Tod (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Sarah Foot (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Monica Beckinsale (d) (à partir de )
Roseann Harty (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
John Foot (en)
Matthew Isaac Foot (d)
Tom Foot (d)
Kate Foot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Michael Foot (oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Distinction
Prix James-Cameron (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Titre honorifique
L'honorable

Paul Foot, né le à Haïfa en Palestine et mort le à Stansted en Grande-Bretagne, est un militant trotskiste anglais, membre du Parti socialiste des travailleurs, connu du grand public pour ses chroniques régulières dans la presse nationale (The Daily Mirror, The Guardian, Private Eye), ses biographies politiques (le Premier ministre travailliste Harold Wilson, le député conservateur anti-immigration Enoch Powell…) et ses enquêtes judiciaires (dont plusieurs ont révélé des erreurs judiciaires importantes).

Biographie modifier

Foot a souvent été invité d'une émission de radio de la BBC où il commentait l'actualité (« Any Questions ») et l'animateur régulier d'une émission de la télévision commerciale où il faisait une revue de la presse (« What the Papers Say »). Il a été brièvement rédacteur en chef de l'hebdomadaire Socialist Worker et ses écrits pour ce journal et pour le mensuel de son parti, Socialist Review, couvrent quatre décennies. Il a été élu deux fois journaliste de l'année et une fois journaliste de la décennie (en 2000) par ses pairs. Il était membre du syndicat national des journalistes (NUJ).

Paul Foot, né en 1937 en Palestine alors sous mandat britannique (son père Hugh Foot (baron Caradon) est le représentant du gouvernement britannique), appartenait à une famille politique remarquable. Un grand-père, Isaac Foot est député du Parti Libéral, son père diplomate et ambassadeur de la Grande-Bretagne, un oncle ministre de la justice travailliste et un autre oncle membre de la Chambre des lords. Plus proche de lui politiquement (mais la différence était de taille) était son autre oncle Michael Foot - militant pacifiste, député de l'aile gauche du Parti travailliste et brièvement chef du parti.

Paul Foot, qui apprenait alors le métier de journaliste à Glasgow, a adhéré au socialisme révolutionnaire et aux International Socialists, ancêtre de l'actuel SWP, à la suite de discussions avec le fondateur de cette tendance politique, Tony Cliff, auteur notamment d'un livre important, Le Capitalisme d'État en Russie.

Un orateur inimitable (la combinaison de son accent bourgeois, de son humour mordant caractéristique des Public Schools et de son université d'Oxford, et de son trotskisme était irrésistible), Foot représentait souvent son parti lors des grandes manifestations nationales et débattait avec des représentants d'autres tendances de la gauche britannique. Fait rarissime, il était populaire avec tous les militants qui l'ont croisé, quelles que soient leurs différences politiques, comme témoignent les nombreux hommages qui ont été publiés après sa mort d'une crise cardiaque en 2004 (Tariq Ali, John Pilger, Tony Bennetc.).

Il a donné des conférences sur des sujets aussi diverses que le poète Percy Bysshe Shelley, dont il était l'auteur d'une biographie politique, Red Shelley, le dirigeant de la révolte des esclaves à Saint-Domingue, Toussaint Louverture, l'Irlande du Nord, l'auteur George Orwell, l'immigration et le racisme et la lutte pour le droit de vote (le sujet de son dernier livre) - des conférences qui ont été suivies et appréciées à la fois par des étudiants et le public militant habituel, des syndicalistes et des auditeurs peu habitués aux meetings politiques.

Il est un opposant à la franc-maçonnerie[1] dont il a par exemple critiqué la double appartenance policière et maçonnique en relevant le cas dit des Bridgewater Four où il s'est demandé dans les colonnes du journal The Guardian si l'assassin n'était pas franc-maçon et n'aurait pas été couvert par ses frères en loge dans la police[2].

Œuvres modifier

Source

Notes et références modifier

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