Patricia Mora Castellanos

femme politique

Ana Patricia Mora Castellanos, née le , est une sociologue, professeur d'université et femme politique costaricaine.

Patricia Mora Castellanos
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Eduardo Mora Valverde (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Parti politique

Biographie modifier

Patricia Mora Castellanos naît le [1]. Elle est présidente du comité exécutif national du Front large et députée de ce parti, ainsi que membre de sa commission politique et du comité d'organisation[2]. Elle est mariée à José Merino del Río (leader de la gauche costaricaine) de 1977 jusqu'à sa mort en 2012, et est la fille du leader communiste Eduardo Mora Valverde. Elle est la nièce de Manuel Mora, fondateur du Parti communiste du pays et l'un des pères des Garanties sociales des années 1940[2]. Elle est également la mère du cinéaste Maricarmen Merino et de la philosophe Alejandra Merino.

Patricia Mora Castellanos est sociologue et professeur à l'Université du Costa Rica. Elle est membre de l'Avant-garde populaire, de la Force démocratique et du Parti populaire, et participe à des luttes sociales comme les manifestations anti-ALCOA au Costa Rica, les manifestations contre le projet de loi anti-énergie au Costa Rica et contre l'accord de libre-échange avec les États-Unis. Elle est membre fondatrice du Front large aux côtés de son mari, et est sa représentante au Forum de São Paulo en tant que membre de sa commission politique et du comité exécutif[2]'[3]. Elle est élue députée pour le parti lors des élections de 2014[4].

Elle est secrétaire de la commission de l'Assemblée législative qui enquête sur le scandale politique connu sous le nom de "Cementazo"[5], où le prêt de 31,5 millions de dollars de la Banco de Costa Rica à l'entrepreneur en construction Juan Carlos Bolaños est remis en question. L'affaire de trafic d'influence allégué concerne des membres des trois pouvoirs suprêmes (députés, Cour suprême de justice et présidence)[6].

Le , le président Carlos Alvarado Quesada nomme Patricia Mora ministre des Affaires féminines du pays à la tête de l'Institut national de la femme[7].

Notes et références modifier

  1. (es) Información básica, Legislative Assembly of Costa Rica, (lire en ligne), p. 36
  2. a b et c (es) Álvaro Murillo et Alberto Barrantes C., « Frente Amplio expresó simpatía con revolución de Hugo Chávez » [« Broad Front Expresses Sympathy With Revolution of Hugo Chávez »], La Nación,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (es) « Declaración de Frente Amplio (Costa Rica) ante el restablecimiento de vínculos diplomáticos entre Cuba y los Estados Unidos » [« Declaration of Broad Front (Costa Rica) Before the Restoration of Diplomatic Ties Between Cuba and the United States »], Foro de São Paulo, (consulté le )
  4. (es) « Declaratoria de elección de Diputados 2014 » [« 2014 Declaration of Election of Deputies »], TRIBUNAL SUPREMO DE ELECCIONES., Supreme Electoral Court of Costa Rica, no 830–E11–2014,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le )
  5. (es) Jacqueline Solano, « PLN presidirá comisión que investigará préstamos del BCR » [« PLN to Chair Commission That Will Investigate BCR Loans »], Diario Extra,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (es) Manuel Sancho et Josué Alvarado, « Este es el caso del cemento chino que tiene pendiente al país » [« This is the Chinese Cement Case That Has Been Hanging Over the Country »], sur CRHoy.com, (consulté le )
  7. (es) Marisol Chévez Hidalgo, « La nueva Ministra de la Condición de la Mujer en Costa Rica » [« The New Minister of Women's Affairs in Costa Rica »], Diario Exterior,‎ (lire en ligne, consulté le )