Parti de l'unité nationale roumaine

parti politique

Le Parti de l'unité nationale roumaine (en roumain : Partidul Unității Națiunii Române, abrégé en PUNR) est un parti politique roumain nationaliste, fondé le et absorbé par le Parti conservateur en 2006.

Parti de l'unité nationale roumaine
Présentation
Fondation
Disparition
Fusionné dans PC
Idéologie Nationalisme[1]

Histoire modifier

Le parti a initialement été enregistré au registre des partis politiques sous la dénomination Parti de l'union nationale des Roumains de Transylvanie (roumain : Partidul de Uniune Națională a Românilor din Transilvania, PUNTR) et avec Constantin Ivasiuc comme président[2].

Lors de son congrès national de l'universitaire Alexandru Crișan, a été désigné comme à la présidence du parti[2], en même temps que la dénomination du parti a été changée en Parti pour l'union nationale des Roumains (roumain : Partidul pentru Uniunea Națională a Românilor, PUNR)[2]. Lors d'un second congrès organisé en , le parti a une nouvelle fois changé de nom et adopté la dénomination Parti de l'unité nationale roumaine (roumain : Partidul Unității Naționale Române, PUNR)[2]. Lors des premières élections libres en , le PUNR a obtenu neuf mandats de députés et deux mandats de sénateurs, tous en Transylvanie.

En 1992, lors d'un congrès national organisé à Târgu MureșGheorghe Funar, élu quelques mois auparavant maire de Cluj-Napoca, candidat du parti pour la seconde élection présidentielle depuis le retour de la démocratie. Au soir du premier tour, Gheorghe Funar a obtenu 10,88 % des suffrages exprimés, se plaçant en troisième position. Un mois plus tard, Funar a été porté à la tête du parti.

À l'été 1994 le PUNR est entré au gouvernement du social-démocrate Nicolae Văcăroiu, formant une coalition nommé le « Quadrilatère rouge » avec le Parti de la Grande Roumanie. Les quatre ministres PUNR alors nommés sont :

  • Valeriu Tabără : ministre de l'Agriculture ;
  • Gavril Iosif Chiuzbaian : ministre de la Justice ;
  • Aurel Novac : ministre des Transports ;
  • Ioan Turicu : ministre des Télécommunications.

Lors de la Convention nationale du , Valeriu Tabără a été élu président du PUNR, alors que Gheorghe Funar a été élu vice-président. À la suite de contestations de la nouvelle direction, Gheorghe Funar a été exclu du parti par le Conseil national le .

Dans la perspective des élections législatives de novembre 2000, le PUNR a fusionné avec le Partidul Național Român (PNR), pour former l'Alliance nationale (PUNR+PNR), qui a réalisé un score en deçà de ses attentes[3].

En , le PUNR s'est fondu dans le Parti conservateur, disparaissant ainsi de la scène politique roumaine[4].

Dirigeants modifier

Résultats électoraux modifier

Élections parlementaires modifier

Année Chambre des députés Sénat Rang Gouvernement
% Mandats % Mandats
1990 2,1
9  /  396
2,2
2  /  119
6e Opposition
1992 7,7
30  /  341
8,1
14  /  143
4e Văcăroiu
1996 4,4
18  /  343
4,2
7  /  143
6e Opposition
2000 1,5
0  /  345
1,4
0  /  140
8e Extra-parlementaire

Élections présidentielles modifier

Année Candidat 1er tour 2d tour
% Rang % Rang
1992 Gheorghe Funar 10,8 3e
1996 Gheorghe Funar 3,2 6e

Notes et références modifier

  1. (en) Janusz Bugajski, Ethnic Politics in Eastern Europe: A Guide to Nationality Policies, Organizations, and Parties, M.E. Sharpe, , 466– (ISBN 978-0-7656-1911-2, lire en ligne).
  2. a b c et d Prezentare - Partidul Unitatii Natiunii Romane, contabilizat.ro, consulté le 10 juillet 2015
  3. PUNR incearca sa revina la viata, 11 mai 2002, Adevărul, consulté le 10 juillet 2015
  4. PUNR a validat comasarea prin absorbție cu PC, 6 februarie 2006, Adevărul, consulté le 10 juillet 2015
  5. Generalul Chelaru este noul lider al PUNR, 13 mai 2002, Adevărul, consulté le 10 juillet 2015