Parti de la liberté de Corée

parti politique
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Parti de la liberté de Corée
자유한국당
自由韓國黨
Jayu Hanguk dang
Image illustrative de l’article Parti de la liberté de Corée
Logotype officiel.
Présentation
Président Hwang Kyo-ahn
Fondation
(Grand Parti national)

(Parti Saenuri)

(Parti de la liberté de Corée)
Fusion de Après sa fondation :
Union démocrate libérale (2006)
Alliance pour l'espoir futur (en) (2 février 2012)
Parti de l'avancement de la liberté (25 octobre 2012)
Evergreen Korea Party (en) (2018)
Disparition
Fusionné dans Parti du futur uni
Siège 18, Gukhoe-daero, 70-gil
Yeongdeungpo-gu, Séoul
149-871
Leader Na Kyung-won
Secrétaire général Han Sun-kyo
Président du Comité de planification des politiques publiques Jeong Yong-ki
Slogan « Ensemble, dans le futur »
Positionnement Droite[1],[2] à extrême droite[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12]
Historiquement :
Centre droit[13],[14],[15],[16] à droite[17]
Idéologie Conservatisme[18],[19],[20]
National-conservatisme[21]
Conservatisme social[22]
Populisme de droite[23],[24],[25]
Anticommunisme[26],[27],[28]
Factions :
Néo-conservatisme[29],[30],[31]
Paléo-conservatisme[32]
Affiliation régionale Union démocrate d'Asie et du Pacifique
Affiliation internationale Union démocrate internationale
Adhérents approximativement 3 500 000 (2018)[33]
Couleurs rouge
Site web libertykoreaparty.kr

Parti de la liberté de Corée
Hangeul 자유한국당
Hanja 自由韓國黨
Romanisation révisée Saenuri-dang
McCune-Reischauer Saenuri-dang

Grand parti national
Hangeul 한나라당
Romanisation révisée Hannara-dang
McCune-Reischauer Hannara-dang

Le Parti de la liberté de Corée (hangeul : 자유한국당, hanja : 自由韓國黨 , prononcé Jayu Hanguk dang), anciennement Parti Saenuri ou Parti de la nouvelle frontière (hangeul : 새누리당, hanja : 새누리黨, Saenuri dang), est un parti politique conservateur sud-coréen, l'un des deux grands partis de gouvernement depuis les années 1990, traditionnellement opposé aux différents partis libéraux qui se sont succédé.

Il s'est appelé Grand parti national (GPN, ou GNP selon l'acronyme anglais, hangeul : 한나라당, hanja : 한나라黨) Hannara dang jusqu'en [34], date de sa fusion avec le parti de Park Geun-hye, puis Parti Saenuri jusqu’en , le scandale Choi Soon-sil l'obligeant à changer de nom. Il est dirigé par In Myung-jin par intérim depuis le [35]. Au niveau international, il est membre de l'Union démocrate internationale.

Le parti est décrit de différentes manières comme de droite[1],[2], de droite populiste[23], ou d'extrême droite[3],[4]. Il a également été décrit comme socialement conservateur[22] et anticommuniste[36],[37],[28]. Certaines factions internes du parti ont des tendances racistes[38], homophobes[39],[40], xénophobes[41] et pro-dictature militaire[42].

Le parti fusionne début 2020 avec plusieurs partis mineurs pour former le Parti du futur uni[43].

Histoire modifier

Grand parti national modifier

Le Grand parti national est créé le , en vue de l'élection présidentielle du 19 décembre suivant pour soutenir la candidature de Lee Hoi-chang, par la fusion du Parti de la nouvelle Corée de Kim Young-sam, héritier du Parti de la justice démocratique de Roh Tae-woo et donc avant cela du Parti démocratique républicain, l'ancien parti unique de Park Chung-hee) et du Parti démocrate de 1991, lui-même ayant fait scission du Parti de la nouvelle Corée, anciennement connu sous le nom de Parti démocrate libéral (à ne pas confondre avec le Parti démocrate du millénaire, alors formation de centre gauche qui défend la candidature de Kim Dae-jung, élu président face à Lee Hoi-chang et issu d'une scission de ce Parti démocrate).

En tête aux élections législatives du , il obtient 133 sièges et 39 % des voix, parvenant à mettre en minorité, en 2004, le président Roh Moo-hyun avec l'appui d'élus du Parti démocratique du millénaire (majoritaire).

La crise politique qui en a résulté est résolue par les élections législatives le . Celles-ci se sont traduites par une courte défaite du GPN (121 sièges sur 299 et 35,8 % des suffrages, contre 152 et 38,3 % au Parti Uri de Roh Moo-hyun). Toutefois, les revers de la majorité parlementaire et présidentielle, lors des élections partielles organisées entre 2004 et 2007, ont renforcé le GPN.

Les élections locales du se sont soldées par une nette avancée du Grand parti national, critique vis-à-vis de la politique du président Roh Moo-hyun à l'égard de Pyongyang, jugée trop conciliante par le GPN, avant que le parti ne se rallie, en , au principe d'un développement des échanges intercoréens[44]. (voir l'article détaillé sur les Relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud). Mais les scandales politiques et les inégalités sociales restent le principal facteur d'impopularité du président Roh Moo-hyun.

L'échec du GPN aux élections législatives partielles du a affaibli sa position de favori pour l'élection présidentielle de 2007[45].

Lors de la primaire interne d' en vue de l'élection présidentielle, Park Geun-hye, ancienne présidente du parti et fille de Park Chung-hee, est battue par l'ancien maire de Séoul Lee Myung-bak par 48,1 % des voix contre 49,6 %[46].

Ce dernier a remporté l'élection présidentielle du , consacrant ainsi le retour du GPN au pouvoir après dix ans dans l'opposition. Il gagne ensuite très largement les élections législatives du (153 sièges sur 299, 43,45 % au vote par circonscription et 37,48 % à la proportionnelle). Il est allié avec le Parti de l'avancement de la liberté de Lee Hoi-chang (qui a quitté le GPN à la suite du succès de sa candidature dissidente à l'élection présidentielle de 2007, 18 députés élus en 2008) et la Coalition pro-Park (créée par des dissidents du GPN partisans de la candidature de Park Geun-hye, 14 députés élus en 2008).

Fusion avec le parti de Park Geun-hye et changement de nom modifier

En , Park Geun-hye prend la direction du parti à l'approche des élections législatives de 2012. Celle-ci fait fusionner son parti avec le GPN, qui prend le nom de Parti de la nouvelle frontière. Le parti cherche alors à se démarquer du président Lee Myung-bak et il propose, comme le principal parti d'opposition, une aide sociale universelle. Le parti gagne les élections législatives du avec une courte majorité absolue (152 sièges sur 300, 43,3 % au vote par circonscription, 42,8 % à la proportionnelle). Il est toujours allié au Parti de l'avancement de la liberté (dont la représentation est réduite à seulement cinq députés).

Le , Park Geun-hye laisse la présidence du parti à Hwang Woo-yea (ko) afin de se concentrer sur sa campagne aux primaires pour l'élection présidentielle du . Elle remporte très largement ces primaires le , avec 83,97 % des suffrages exprimés, face au gouverneur de Gyeonggi, Kim Moon-soo (8,68 %), au député (et un temps proposé par Lee Myung-bak au poste de Premier ministre en 2010, il avait dû se retirer avant le vote de confirmation du Parlement en raison de la forte levée de boucliers face à sa candidature) Kim Tae-ho (3,2 %), à l'ancien ministre, et collaborateur de Lee Myung-bak, Yim Tae-hee (2,69 %) et à l'ancien maire d'Incheon Ahn Sang-soo (1,55 %).

Parti de la liberté de Corée modifier

Compromis par le scandale de corruption qui a conduit à la destitution de la présidente Park Geun-hye, le parti décide de changer de nom en 2017[47].

Le parti de la liberté s'oppose aux efforts de rapprochement inter-coréens déployés par le président Moon Jae-in, et l'accuse d'« abandonner le pays au Nord ». L'un de ses principaux responsables, Hong Joon-pyo, a enjoint à Donald Trump de ne jamais cesser d'exiger la dénucléarisation de la Corée du Nord comme préalable à la discussion, et de préserver l'alliance entre les États-Unis et la Corée du Sud pour se prémunir non seulement contre Pyongyang, mais aussi contre la Chine et la Russie[48]. Face au gouvernement, l'opposition conservatrice est soutenue par la majorité des titres de presse[49].

Controverses modifier

Faux-nez en ligne modifier

Le parti a des antécédents d'embauche et de paiement secrets d'étudiants universitaires pour générer des réponses en ligne favorables au GPN[50]. Le , Jin Seong-ho, membre du GNP, s'est officiellement excusé pour avoir déclaré que « le GPN occupait Naver »[51], l'un des plus importants portails internet sud-coréens.

8 décembre 2010 : adoption de projets de loi controversés modifier

Le parti a adopté un projet de loi relatif au budget national pour l'année 2011 sans la participation des partis d'opposition le [52]. Cela avait déjà provoqué des violences législatives. Ce processus d'adoption du projet de loi budgétaire a suscité une controverse sur une éventuelle illégalité. À la suite de cet incident, de nombreux groupes politiques, universitaires et citoyens sud-coréens ont exprimé leur indignation à l'égard de la politique dominante actuelle[53]. L'adoption forcée du projet de loi était principalement due aux différends budgétaires concernant le projet controversé des quatre rivières majeures (en)[54]. De nombreux bouddhistes en Corée du Sud ont critiqué le projet de loi budgétaire pour avoir négligé le programme national Temple Stay[55]. Cela a conduit l'Ordre Jogye, le plus grand ordre bouddhiste de Corée du Sud, à rompre ses liens avec le GPN[56] et à devenir financièrement indépendant sans aucune aide du gouvernement[57]. Les stagiaires et le personnel travaillant à l'Assemblée nationale se sont officiellement plaints le de l'impossibilité de recevoir leur salaire après l'adoption de ce projet de loi[58].

Résultats électoraux modifier

Élections présidentielles modifier

Année Candidat Voix % Rang
1997 Lee Hoi-chang 9 935 718 38,7 2e
2002 Lee Hoi-chang 11 443 297 46,5 2e
2007 Lee Myung-bak 11 492 389 48,7 1er
2012 Park Geun-hye 15 773 128 51,6 1er
2017 Hong Joon-pyo 7 841 017 24,1 2e

Élections législatives modifier

Année Sièges Voix % Rang
2000
133  /  273
7 365 359 39,0 2e
2004
121  /  299
7 613 660 35,8 2e
2008
153  /  299
6 421 727 37,4 1er
2012
153  /  300
9 130 651 42,8 1er
2016
122  /  300
7 960 272 33,5 2e

Identité visuelle modifier

Notes et références modifier

  1. a et b (en) « South Korea conservatives planning boycott over North Korea », sur upi.com (consulté le )
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  3. a et b (en) Elizabeth Shim, « South Korea politicians to urge special prosecutor for 'Druking' scandal », sur UPI (consulté le ).
  4. a et b (en) Steven Denney, « Anti-Communism Endures: Political Implications of ROK Political Culture », sur sino NK (consulté le ).
  5. (en) « At Confirmation Hearing, Woman Chastised for Being Childless », sur Newser, .
  6. (en) « [Election 2017] Gay rights neglected on Korea campaign trail », sur The Korea Herald, .
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