Partenariat privilégié

Le « partenariat privilégié » est l'idée d'une troisième voie pour les relations entre l'Union européenne (UE) et la Turquie, entre l'adhésion pleine et la non-adhésion. Originellement, cette idée fut lancée par Angela Merkel de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) au printemps 2004[1].

En dehors des autorités allemandes, cette proposition est soutenue par Valéry Giscard d'Estaing[2], Nicolas Sarkozy[1], et Hans-Gert Pöttering, ancien Président du Parlement européen[1].

Karl Theodor Zu Guttenberg, ancien ministre de l'économie allemand, a été le premier à définir concrètement l'idée du « partenariat privilégié[1] » : une union douanière dans certains secteurs (comme l'agriculture ou les services[1]) ainsi que la participation de la Turquie dans la politique étrangère et de sécurité de l'Union européenne[1].

Opposition au partenariat privilégie modifier

Une telle proposition est refusée par la Turquie, qui garde son objectif d'une adhésion pleine et entière à l'Union européenne[3].

Références modifier

Compléments modifier

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