Parasynarcualis

genre éteinte et fossile de poissons
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Parasynarcualis longirostris, Parasynarcualidae

Parasynarcualis
Description de cette image, également commentée ci-après
Empreinte et contre-empreinte de Parasynarcualis longirostris de l'Éocène du Monte Bolca (Italie).
56–47.8 Ma
1 collection
Classification Paleobiology Database
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Super-classe Osteichthyes
Classe Actinopterygii
Sous-classe Neopterygii
Infra-classe Teleostei
Super-ordre Acanthopterygii
Ordre Syngnathiformes

Famille

 Parasynarcualidae
Blot, 1980

Genre

 Parasynarcualis
Blot, 1980

Espèce

 Parasynarcualis longirostris
de Blainville, 1818

Parasynarcualis est un genre fossile de poissons osseux. Il appartient à la famille des Parasynarcualidae (des poissons-flûtes proches des Fistulariidae actuels), et à l'ordre des Syngnathiformes[1],[2]. C'est le seul genre de la famille des Parasynarcualidae à laquelle il a donné son nom.

Une seule espèce est rattachée au genre : Parasynarcualis longirostris, décrite par Henri-Marie Ducrotay de Blainville en 1818[3].

Découverte et datation modifier

Les fossiles très bien préservés de Parasynarcualis longirostris ont été découverts sur le célèbre site paléontologique (Lagerstätte) du Monte Bolca sur la zone dite de « Pesciara », en Vénétie (Italie). Parasynarcualis a vécu dans les lagons tropicaux de l'océan Téthys, précurseur de la Méditerranée, au cours de l'Éocène inférieur (Yprésien), il y a environ entre 49 et 48,5 Ma (millions d'années)[4],[5].

L'environnement péri-récifal tropical de l'Éocène du Monte Bolca est sous influence à la fois côtière et de mer ouverte. Dans cet environnement, les fossiles ont été préservés dans des sédiments calcaires laminés, déposés dans une dépression à faible énergie, sous un environnement anoxique.

Description modifier

Ce poisson est de dimension assez modeste, avec environ 25 centimètres de long.

Son corps est très allongé et fin. La tête est longue et étroite, avec un museau allongé mais robuste, terminé par une petite bouche. Il possède deux nageoires dorsales, et sa nageoire anale est effilochée. Sa nageoire caudale n'est pas fourchue[6].

Ils se rapproche des poissons-flûtes tropicaux actuels qui appartiennent à la famille des Fistulariidae.

C'est l'un des nombreux genres de Syngnathiformes qui vivait dans l'environnement péri-récifal et peu profond de l’Éocène du Monte Bolca.

Voir aussi modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Références taxonomiques modifier

Références modifier

  1. (en) G. Carnevale, A. F. Bannikov, G. Marramá, J. C. Tyler, and R. Zorzin. 2014. The Pesciara-Monte Postale Fossil-Lagerstätte: 2. Fishes and other vertebrates. Rendiconti della Società Paleontologica Italiana 4:37-63
  2. (en) A. F. Bannikov. 2014. The systematic composition of the Eocene actinopterygian fish fauna from Monte Bolca, northern Italy, as known to date. Studi e ricerche sui giacimenti terziari di Bolca, XV - Miscellanea paleontologica 12:23-34
  3. Blainville H.M. de, 1818. Poissons fossiles. Chap. VIII. Des ichthyolites du bassin de la Méditerranée. a. Des ichthyolites de Monte-Bolca, ou Vestena-Nuova, dans le Véronais. Nouveau Dictionnaire d’Histoire Naturelle, Appliquée aux Arts, à l’Agriculture, à l’Économie Rurale et Domestique, à la Médicine, etc. 27: 334-361
  4. (en) Agnini, C., Fornaciari, E., Raffi, I., Catanzariti, R., Pälike, H., Backman, J. & Rio, D. 2014. Biozonation and biochronology of Paleogene calcareous nannofossils from low and middle latitudes. Newsletters on Stratigraphy, 47, 131–181
  5. (en) Luciani, V., Dickens, G.R., Backman, J., Fornaciari, E., Giusberti, L., Agnini, C. & D’Onofrio, R. 2016. Major perturbations in the global carbon cycle and photosymbiont-bearing planktic foraminifera during the early Eocene. Climates of the Past, 12, 981–1007
  6. Blot J., 1980. La faune ichthyologique des gisements du Monte Bolca (Province de Vérone, Italie). Catalogue systématique présentant l’état actuel des recherches concernant cette faune. Bulletin du Muséum national d’Histoire naturelle (Paris), sér. 4, section C 2 (4): 339-396