Oskar Klein

physicien suédois
Oskar Benjamin Klein
Oskar Klein à Göttingen en 1922.
Biographie
Naissance
Décès
(à 82 ans)
Stockholm
Sépulture
Mosaic Cemetery, Northern Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Oskar Benjamin KleinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Père
Gottlieb Klein (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ernst Klein (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Birgit Arrhenius
Ernst Klein (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de Leyde (3 - )
Université de Stockholm (-)
Université de Lund (-)
Université du Michigan (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Maître
Directeur de thèse
Influencé par
Distinction
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

Oskar Klein (né le à Danderyd, et mort le à Stockholm) est un physicien théoricien suédois. Il est notamment connu pour avoir été codécouvreur en 1926 de l'équation appelée aujourd'hui équation de Klein-Gordon. On lui attribue l'invention de l'idée que les dimensions supplémentaires peuvent exister physiquement mais sont enroulées et très petites.

Biographie modifier

Il naît dans la banlieue de Stockholm en Suède. Il est le fils du grand rabbin de la capitale suédoise, Gottlieb Klein (originaire de Humenné en Hongrie), et d'Antonie Levy. Il devient étudiant de Svante Arrhenius à l'Institut Nobel. Il était en route pour rejoindre le professeur Jean Perrin en France lorsque la Première Guerre mondiale se déclencha ; il fut alors mobilisé.

À partir de 1917, il travaille quelques années avec Niels Bohr à l'université de Copenhague et reçoit son doctorat à l'université de Stockholm en 1921. En 1923, il obtient une place de professeur à l'université du Michigan à Ann Arbor, et y déménage alors avec celle qui est devenue récemment son épouse, Gerda Koch, originaire du Danemark. Klein retourne à Copenhague en 1925, passe quelque temps avec Paul Ehrenfest à Leyde, puis devient professeur à l'université de Lund en 1926. En 1929, il montre, dans le cadre de l’équation de Dirac, que les électrons ne peuvent pas être confinés par le potentiel électrique du noyau: c'est le paradoxe de Klein[1]. En 1930, il accepte la chaire de physique de l'université de Stockholm, succédant à Erik Ivar Fredholm décédé en 1927. Il y restera jusqu'à sa retraite en 1962, recevant alors le titre de professeur émérite. Il reçoit la médaille Max-Planck en 1959.

Il est le grand-père de Helle Klein (en).

Klein serait à l'origine de l'idée, sur laquelle se base en partie la théorie de Kaluza-Klein, que des dimensions supplémentaires peuvent exister en physique, mais repliées sur des longueurs typiques de l'ordre de la longueur de Planck. Cette idée est essentielle dans les théories des cordes et la théorie M.

En 1938, il propose un modèle d'échange de boson expliquant en partie l'interaction faible, une proposition similaire étant faite quelques années plus tard par Hideki Yukawa. Son modèle était basé sur une symétrie de jauge isotropique locale, ce qui conduisit avec succès à la théorie de Yang-Mills.

Hommages modifier

Chaque année se tient le Oskar Klein Memorial Lecture (en) à l'université de Stockholm. Le Centre de comsoparticules physiques Oskar-Klein a également été nommé en son honneur.


Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Références modifier

  1. Richard Taillet, Loïc Villain et Pascal Febvre, Dictionnaire de physique : + de 6500 termes, nombreuses références historiques, des milliers de références bibliographiques, Louvain-la-Neuve, De Boeck Superieur, , 956 p. (ISBN 978-2-8073-0744-5, lire en ligne)