Opaline Meunier

femme politique belge
Opaline Meunier
Opaline Meunier en 2015.
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Voir et modifier les données sur Wikidata (31 ans)
MonsVoir et modifier les données sur Wikidata
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Partis politiques

Opaline Meunier est une femme politique libérale belge, conseillère communale de la ville de Mons, ancienne présidente de l'Unécof (ancien syndicat étudiant, aujourd'hui éteint) entre 2016 et 2017 et présidente des Jeunes CDH de 2019 à 2021[1]. Elle rejoint le MR, un parti politique belge francophone de droite et centre droit[2], via sa composante du MCC[2].

Biographie modifier

Opaline Meunier naît le à Mons[3] d'un père militaire. Elle effectue toute sa scolarité, maternelles, primaires et secondaires, à l'École internationale du SHAPE à Mons.

Elle poursuit un baccalauréat en droit de l'Université de Namur et un master en sciences politiques à l'UCL Mons.

En 2012, elle prend sa carte au cdH[4] et est candidate à Estinnes[5].

En 2015, elle entre à l'Unécof et en est élue présidente en 2016[6]. Ce mandat marque le début de sa présence médiatique, à la suite de différents enjeux : grève des cheminots pendant les examens[7] ou dossier des numéros INAMI pour les étudiants en médecine[8].

Fortement contestée en interne et fragilisée[1], elle quitte le syndicat étudiant en [3] pour être nommée déléguée générale à la société civile du cdH, un emploi auquel elle devra renoncer en janvier 2018 après avoir choisi, contre l'avis de son parti, de rejoindre une liste dirigée par le MR[9].

Opaline Meunier est alors au centre d'une controverse qui occupera l'espace médiatique pendant plusieurs semaines. Le , elle annonce sur La Première qu'elle se présentera aux élections communales montoises sur la liste « Mons en Mieux ! », menée par le libéral Georges-Louis Bouchez, et pas sur la liste d'ouverture de la section locale cdH[10]. Une décision mal acceptée par le parti, qui lui demande de changer d'avis, sans succès, ce qui entraine la démission de ses fonctions et l'interdiction de se réclamer du parti humaniste pendant la campagne[11]. Cette affaire crée un malaise au sein du cdH, Catherine Fonck jugeant son maintien au cdH « incompatible » avec son choix[12]. L'affaire est qualifiée d'« immense gâchis » par la ministre bruxelloise Céline Fremault[13].

Lors des élections communales du , elle est élue au conseil communal de la ville de Mons avec 1 727 voix de préférence[14].

Elle renoue initialement avec son parti en étant élue en 2019 élue à la présidence nationale des Jeunes cdH, où elle succède à Christophe De Beukelaer[15]. A nouveau au centre d'une importante contestation[16], elle en démissionne le 30 décembre 2021[17], annonçant se consacrer à sa carrière d'enseignante et faire une « pause politique »[18]. La presse relate en effet que le président du cdH Maxime Prévot avait saisi le conseil de déontologie du parti, à la suite de la révélation qu'elle aurait fait allusion aux origines ethniques d'une employée enceinte pour appuyer une consultation juridique visant un licenciement[19]. Selon le chroniqueur Michel Henrion, il s'agit d'une révocation et non d'une démission, une assemblée générale ayant été convoquée pour statuer sur son maintien[20].

Elle annonce son adhésion au Mouvement réformateur en 2023[2].


Opaline Meunier a été membre du mouvement politique « E-change »[21], proche du cdH.

Notes et références modifier

  1. a et b « Politique: Opaline Meunier démissionne de la présidence des jeunes CDH », sur Le Soir, (consulté le )
  2. a b et c « La Montoise Opaline Meunier, ancienne cdH, signe au MR: «Ni de droite, ni de gauche, je me sens libérale» (vidéo) », sur sudinfo.be, (consulté le )
  3. a et b « Opaline Meunier, étoile montante ou étoile filante? », L'Echo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Opaline Meunier, démissionnaire de l’Unécof, rêve de politique », sur Le Soir, (consulté le )
  5. « La liste EMC - Estinnes », sur estinnes.blogs.sudinfo.be, (consulté le )
  6. « Opaline Meunier, présidente de l'Unecof », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne)
  7. Philippe LERUTH, « La grève des 21, 22 et 23 janvier reportée », Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Opaline Meunier: "Il faut que Marcourt assure aux étudiants reçus-collés qu'ils passent bien en deuxième" », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « «Mons en mieux!»: la liste pluraliste et rassembleur de Georges-Louis Bouchez pour les élections de 2018 », sur Le Soir, (consulté le )
  10. « Opaline Meunier: "Tant que l'on aura une majorité absolue à Mons, il ne pourra pas y avoir de pluralisme" », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Opaline Meunier: « On m’a laissé le choix jusqu’à la dernière minute de revenir sur ma décision » (vidéos) », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « "Le maintien d'Opaline Meunier au cdH incompatible avec la décision locale" », sur 7sur7.be (consulté le )
  13. www.sudinfo.be, « L’affaire Opaline Meunier est «un immense gâchis» pour Céline Fremault (vidéo) », Sud Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Votes nominatifs | Elections 2018 », sur elections2018.wallonie.be (consulté le )
  15. « Opaline Meunier élue présidente des jeunes CDH pour un mandat de trois ans », sur Le Soir, (consulté le )
  16. Emeline Berlier, « Crise au sein des jeunes CDH : La présidente Opaline Meunier vivement critiquée par certains membres », sur DHnet (consulté le )
  17. Belga, « Opaline Meunier démissionne de la présidence des jeunes cdH », sur La Libre.be (consulté le )
  18. « Mons : Opaline Meunier démissionne de la présidence des jeunes cdH », sur RTBF (consulté le )
  19. « Opaline Meunier annonce avoir «porté plainte contre Michel Henrion»: «Voilà pourquoi j’ai voulu quitter ce milieu, il y a trop de mythomanie» », sur sudinfo.be, (consulté le )
  20. DH Les Sports+, « Les dessous de la démission d’Opaline Meunier, exclue de la présidence des Jeunes CDH pour avoir dénoncé un vol », sur DH Les Sports +, (consulté le )
  21. « E-change: le nouveau mouvement politique est né mardi soir, mais ce ne sera pas un vrai parti politique », La Libre,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier