Olivier Morel de La Durantaye

officier de la Nouvelle-France
Olivier Morel de La Durantaye
Biographie
Naissance
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Manoir de la Chaussée (d) (Le Gâvre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activité
Enfant
Louis-Joseph Morel de La Durantaye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Grade militaire

Olivier Morel, sieur de La Durantaye ( - ), est un militaire et homme politique de la Nouvelle-France.

Biographie modifier

Jeunesse et première année en Nouvelle-France modifier

Olivier Morel, sieur de La Durantaye, est né le au manoir de la Chaussée à Le Gâvre, baptisé le 23 mai 1641 à Le Gâvre (Notre-Dame) (Loire-Atlantique, 44062), en Bretagne, décédé le 28 septembre 1716 et inhumé le 30 septembre 1716 à Saint-Vallier, province de Québec, Canada.

Parents : Thomas Morel (Pierre & Jeanne Symon), écuyer, sieur de La Durantaye & Alliette du Houssay (Louis & Renée Le Royer), mariés au Gâvre (Notre-Dame), le 30 janvier 1631. La famille Morel est issue de la noblesse chevaleresque du duché de Bretagne. Il arrive en Nouvelle-France en tant que capitaine du régiment de Carignan-Salières en 1665. Il marie à Québec (Notre-Dame), le 14 septembre 1670 avec Françoise Duquet (Denis & Catherine Gauthier), et le couple aura 9 enfants dont deux leur survivront[1]. La Durantaye obtient la nouvelle concession de la seigneurie de La Durantaye le , puis celle de Kamouraska le .

Carrière militaire dans le Pays d'en Haut modifier

 
Carte des Pays d'en haut en Nouvelle-France par Vincenzo Coronelli en 1688.

Commerçant de fourrures, il est nommé commandant en 1683 du Fort Buade, un important poste militaire et commercial situé dans le Pays d'en Haut érigé en partie pour protéger la mission Saint-Ignace située tout près[2]. Il occupe le poste de commandement de ce fort jusqu'en 1690[2].

En 1684, le gouverneur Joseph-Antoine Le Febvre de La Barre organise une expédition militaire contre les Iroquois et nomme de La Durantaye à la tête des opérations[3]. Greysolon Dulhut et Nicolas Perrot réussissent avec difficulté à réunir une petite armée de 500 hommes à laquelle participent également des Amérindiens de Saint-Ignace, convaincus par le père Jean Enjalran de participer à l'expédition qui se met en marche en [2],[3]. Cependant aucun affrontement n'a lieu, un messager l'informant pendant qu'il est route qu'un traité de paix a été signé[3].

Il se joint à une nouvelle expédition contre les Iroquois en , cette fois à la tête d'une armée de plus de 600 hommes, et participe à la destruction de plusieurs villages de la tribu des Tsonnontouans[3].

La seigneurie de La Durantaye est augmentée en 1693 puis en 1696. En 1701 il en donne la moitié à son fils Louis-Joseph.

Olivier Morel de La Durantaye est nommé conseiller au Conseil supérieur le .

Notes et références

  1. Le Régiment de Carignan
  2. a b et c Joseph P. Donnelly, « Biographie de Jean Enjalran », sur Dictionnaire biographique du Canada, (consulté le )
  3. a b c et d Bernard Weilbrenner, « Biographie de Olivier Morel de La Durantaye », sur Dictionnaire biographique du Canada, (consulté le )

Bibliographie modifier

  • Jean-Paul Morel de La Durantaye, Olivier Morel de La Durantaye : officier et seigneur en Nouvelle-France, Sillery, Septentrion, , 223 p. (ISBN 2-89448-076-8, lire en ligne)

Liens externes modifier