Novatek

producteur de gaz naturel russe

НОВАТЭК
logo de Novatek

Création 1994
Fondateurs Léonid Mikhelson
Forme juridique Public joint-stock company (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Action Bourse de Moscou (NVTK) et bourse de Londres (NVTK)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Tarko-Sale
Drapeau de la Russie Russie
Direction Léonid Mikhelson (P-DG)
Actionnaires Guennadi Timtchenko : 23,5 %
TotalEnergies SE : 16,3 %
Gazprom : 9,9 %
Activité Industrie pétrolièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits gaz naturel
Filiales Novatek Gas & Power (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.novatek.ru
www.novatek.ru/enVoir et modifier les données sur Wikidata

Capitalisation $31,5 Mds (2016)
Fonds propres 1 911,5 G ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Dette $2,9 Mds (2016)
Chiffre d'affaires en augmentation $8 Mds (2016)
Bilan comptable 2 457,7 G ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net en augmentation $2,2 Mds (2016)

Novatek (en russe : НОВАТЭК) est une entreprise russe de production de gaz naturel . La société fait partie de l'indice RTS. Fondée en 1994, elle a porté le nom de Novafininvest jusqu'en 2003. Ses actionnaires principaux sont Volga Ressources de Guennadi Timtchenko et le groupe pétrolier français TotalEnergies, qui détient en 2018 environ 19 % du capital de Novatek[2].

Association avec TotalEnergies modifier

Péninsule de Gydan modifier

En , le groupe pétrolier français TotalEnergies annonce vouloir acquérir (avant le ) 10 % des parts du projet géant de Novatek Arctic GNL 2, visant l'exploitation de gaz naturel liquéfié (GNL) sur la péninsule de Gydan, dans le Nord de la Sibérie (projet de 2,5 milliards de dollars selon Novatek, qui veut conserver 60 % du projet)[2]. Un protocole d'accord est signé en Russie en présence de Vladimir Poutine et d'Emmanuel Macron, mais TotalEnergies se dit prêt à monter jusqu'à 15 % et le protocole prévoit que TotalEnergies pourra acquérir 10 à 15 % de tous les futurs projets de GNL Novatek concernant la péninsule de Yamal et la péninsule de Gydan. Si l'on tient compte du fait que TotalEnergies est en partie propriétaire de Novatek, sa participation financière dans ce projet s'élèverait à environ 21,5 % [2].

Yamal LNG modifier

TotalEnergies et Novatek, sont déjà associés sur un autre projet, Yamal LNG, qui produit du gaz depuis à une trentaine de kilomètres du site d'Arctic GNL 2[2].

Artic GNL 2 modifier

Le projet Arctic GNL 2 de Novatek a bouclé son financement fin grâce à une levée de dette de 9,5 milliards d'euros[3], dont 4,5 milliards par des banques russes, 2,5 milliards par des banques chinoises et 2,5 milliards par des banques japonaises, italiennes et allemandes. Aucune banque française n'est directement impliquée, et la banque publique Bpifrance n'a pas apporté de garantie-export au projet. L'autre moitié des dépenses est destinée à être financée sur les fonds propres des partenaires du projet : le russe Novatek (60 %), TotalEnergies (10 %), les Chinois CNPC et CNOOC (10 % chacun) ou encore les Japonais Mitsui et JOGMEC (10 %). Ce projet de 19 milliards d'euros prévoit la construction de trois unités de liquéfaction du gaz sibérien, qui pourront produire jusqu'à 19 millions de tonnes de GNL par an à partir de 2023[4]. Il est particulièrement contesté par les défenseurs de l'environnement parce qu'il participe au réchauffement climatique dans une région fragile, l'Arctique, qui se réchauffe déjà trois fois plus vite que le reste de la planète[5].

Terneftegaz modifier

L’entreprise Terneftegaz est détenue à 49 % par TotalEnergies et à 51 % par Novatek. Elle exploite le gisement de gaz de Termokarstovoïe, en Sibérie. Ce gisement produit des condensats de gaz, un hydrocarbure liquide transformé en kérosène. Ce kérosène alimente deux bases aériennes militaires russes (Morozovskaïa et Malchevo). Les escadrons de ces bases sont accusés par Amnesty International et Human Rights Watch d’avoir ciblé des populations civiles ukrainiennes, en particulier lors du bombardement du théâtre de Marioupol le , ce qui constitue un « crime de guerre avéré » selon Amnesty International[6].

Guerre en Ukraine et retrait de TotalEnergies modifier

En , TotalEnergies annonce se retirer du groupe Novatek, entrainant une dépréciation d'actifs de 3,7 milliards d'euros[7],[8].

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier