North American Soccer League (1968-1984)

compétition de football
North American Soccer League
Logo de la North American Soccer League
Généralités
Sport Soccer
Création [1]
Disparition
(dernière saison en 1984)
Organisateur(s) NASL
Éditions 17
Périodicité annuelle
Nations Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
Participants 5 à 24 franchises
Statut des participants Professionnels

Palmarès
Tenant du titre Sting de Chicago
Plus titré(s) Cosmos de New York (5)
Meilleur(s) buteur(s) Giorgio Chinaglia
(193 buts)[note 1]
Meilleur(s) passeur(s) Vladislav Bogićević
(147 passes)
Plus d'apparitions Bob Lenarduzzi
(288 matchs)

La North American Soccer League ou NASL (en français : Ligue nord-américaine de soccer) est une association sportive professionnelle nord-américaine regroupant des franchises de soccer des États-Unis et du Canada. C'est la principale ligue professionnelle de soccer en Amérique du Nord de 1968 à 1984.

La North American Soccer League est créée le 7 décembre 1967. La première saison de cette ligue a eu lieu en 1968 avec dix-sept franchises réparties aux États-Unis et au Canada. La ligue est dissoute à la fin de la saison 1984. La NASL est le plus haut niveau des compétitions de soccer de ces deux pays.

Comme pour la plupart des ligues sportives professionnelles nord-américaines, la ligue professionnelle est fermée[note 2]. Elle ne se joue que par des franchises qui payent pour entrer dans la ligue. Il n'y a pas de système de relégation-promotion. La saison se termine par la finale, qui conclut les séries éliminatoires.

Histoire modifier

Avant de créer la Major League Soccer (MLS), un championnat plus modeste, les États-Unis étaient tombés dans l'excès de la NASL, la ligue nord-américaine de soccer. Encore aujourd'hui, la NASL évoque un mélange de nostalgie et de consternation chez les Américains.

En 1966, la retransmission télévisée de la finale de la Coupe du monde entre l'Angleterre et l'Allemagne, disputée à Wembley, enregistre des taux d'audience exceptionnels aux États-Unis. Devant un tel engouement, deux grandes ligues professionnelles de soccer se mettent en place en 1967.

Dès la fin de l'année, l'United Soccer Association (en) (USA) et la National Professional Soccer League (en) (NPSL), une ligue professionnelle indépendante, fusionnent pour donner naissance à la North American Soccer League, la fameuse NASL.

Au tournant du 20e siècle, quelques ligues semi-professionnelles de football existent déjà aux États-Unis, mais celles-ci sont en général réservées aux grandes communautés ethniques du nord-est du pays. Très tôt dans l'histoire de la Coupe du monde de la FIFA, la sélection américaine, dont la plupart des joueurs sont issus de ces communautés, cherche à se faire une place parmi les grands.

Les Américains terminent quatrièmes de la première Coupe du monde en Uruguay en 1930 et réussiront même à s'imposer face à l'Angleterre en 1950 au Brésil, un exploit qui restera sans doute l'une des plus belles surprises de ce siècle. La naissance de la NASL a été la première véritable tentative de ligue professionnelle s'appliquant à l'ensemble du pays.

Des débuts difficiles modifier

Saison Équipes Matchs
1968 17 32
1969 5 16
1970 6 24
1971 8
1972 14
1973 9 19
1974 15 20
1975 20 22
1976
1977 18 26
1978 24 30
1979
1980 32
1981 21
1982 14
1983 12 30
1984 9 24

Les premières années sont difficiles : installés dans les modestes sous-sols du Atlanta Stadium en Géorgie, les fondateurs de la ligue tentent de convaincre les amateurs de sport américains, jusque-là réticents, de s'intéresser au soccer (football). Véritable phénomène mondial dans les années 1960, le soccer est considéré aux États-Unis comme un passe-temps réservé aux étrangers.

De plus, les « quatre grands sports » du pays, le football américain, le basket-ball, le hockey sur glace et le baseball, ne laissent aucune chance aux autres disciplines. Entre 1968 et 1969, 12 des 17 équipes de la ligue sont contraintes d'abandonner l'aventure. La NASL restera l'une des plus grandes déceptions de l'histoire du sport professionnel aux États-Unis.

Mais après cette période sombre, l'espoir renaît rapidement avec l'arrivée aux États-Unis d'une légende du football. En 1975, le Brésilien Pelé, considéré dans le monde entier comme le meilleur joueur de tous les temps, décide de remettre sa retraite à plus tard et rejoint le Cosmos de New York. Il signe un contrat qui, selon les rumeurs, s'élève à 4,5 millions de dollars.

Après quelques années difficiles, la ligue reprend son souffle. Sa popularité augmente dans le nord du pays, à tel point que la ligue comprendra même des équipes canadiennes. Avec la venue de Pelé, le meilleur joueur du monde, le championnat gagne soudain en crédibilité. Les quelques équipes qui ont tenu le choc pendant les années 1960 forment désormais le cœur de la ligue, qui va pouvoir alors s'agrandir.

Pelé ne restera finalement que deux saisons avec le Cosmos. Son match d'adieu contre Santos FC, au Giants Stadium, le stade où il aura disputé une mi-temps avec chaque équipe, attire près de 78 000 spectateurs. Le club jouera un rôle considérable dans l'histoire de la ligue : il permet à la NASL de gagner l'admiration du public et même de conclure un marché avec les grandes chaînes de télévision.

Le Cosmos, dont le nom a été écourté en raison de sa popularité grandissante, devient l'équipe emblématique de la ligue. Aujourd'hui encore, certains passionnés parlent du Cosmos comme étant le plus grand club des États-Unis. Propriété de la Warner Bros., le club possède bien plus d'argent que ses concurrents. Cette brillante équipe attire chaque semaine un public de près de 50 000 spectateurs. À son apogée, elle remporte cinq championnats, dont deux d'affilée en 1977 et 1978, des saisons considérées par les passionnés comme les plus belles de toute l'histoire du football.

Politique étrangère modifier

D'un coup, le soccer se fait une place dans le paysage sportif américain. Des dizaines de joueurs, certains considérés comme faisant partie des meilleurs du monde, vont soudainement débarquer aux États-Unis. Au Cosmos, Pelé est rejoint par le champion du monde allemand Franz Beckenbauer, l'ancien capitaine de la sélection brésilienne Carlos Alberto Torres, la vedette hollandaise Johan Neeskens et le grand buteur italien Giorgio Chinaglia.

George Best se laissera séduire par la côte ensoleillée de Los Angeles. Il y jouera avec les Aztecs, puis sur l'autre côte avec les Strikers de Fort Lauderdale. Johan Cruyff , quant à lui, rejoint la ligue dans l'espoir de créer un « second Cosmos », cette fois avec les Diplomats de Washington. Le légendaire Portugais Eusébio a passé plusieurs années aux côtés de Bobby Moore et de Gerd Müller. Le Polonais Kazimierz Deyna, Geoff Hurst (le seul avec Kylian Mbappé à avoir réussi le coup du chapeau en finale de la Coupe du monde), le buteur du Real Madrid et de la sélection mexicaine Hugo Sanchez, l'international péruvien Teofilo Cubillas et l'Italien Roberto Bettega font partie de l'aventure.

Certains joueurs américains, comme Rick Davis et Werner Roth (en), réussissent à se frayer un chemin parmi ces vedettes. Mais ce sont évidemment les stars étrangères qui fascinent le plus. Ce déséquilibre est sans doute à l'origine de la chute précoce de la NASL. Les fondateurs de la MLS, qui verra le jour dix ans plus tard, feront tout pour éviter que cette situation ne se renouvelle.

Après avoir prouvé, au moins pendant quelque temps, que le soccer fonctionnait aux États-Unis, la NASL commence à s'essouffler. Elle finira par s'effondrer sous son propre poids en 1984. Autre déception : les États-Unis, même en ayant à l'époque un championnat de qualité, n'ont pas réussi à se qualifier pour une Coupe du monde pendant toute l'existence de la NASL, de 1967 à 1984.

En 17 années d'existence, la NASL a vu naître 62 clubs, dont des équipes "exotiques" comme Hawaï (en) ou les Caribous du Colorado (en). Aujourd'hui, la NASL reste un sujet délicat, mais beaucoup d'Américains la considèrent comme une véritable initiation au beau jeu, notamment grâce à la venue de certains grands joueurs

À la mort de la NASL, les États-Unis plongent alors dans une nouvelle période de semi-professionnalisme. Mais un nouveau projet de ligue professionnelle nationale voit le jour en 1996, avec la création de la Major League Soccer. Soucieux de tirer des leçons de la NASL, qui était sans doute un peu trop indulgente, les Américains misent cette fois sur une organisation irréprochable et une évolution sur le long terme. Ces efforts ont porté leurs fruits, puisque la MLS est toujours en activité à ce jour et continue à construire, saison après saison, un championnat en évolution qualitative qui, de nouveau, attire de plus en plus de grandes stars du football en fin de carrière.

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Palmarès modifier

Vainqueurs du Soccer Bowl modifier

Saison Rencontres[3] Lieu Spectateurs
Vainqueur Score Finaliste Stade Ville État/Province
Finale de la NASL
1968 I (en) Chiefs d'Atlanta (1) 0 - 0 Toros de San Diego (en) Balboa Stadium (en) San Diego Californie 9 360
3 - 0 Atlanta Stadium Atlanta Géorgie 14 994
1969 II Spurs de Kansas City (1) Championnat Chiefs d'Atlanta Championnat
1970 III (en) Lancers de Rochester (1) 3 - 0 Darts de Washington (en) Aquinas Memorial Stadium (en) Rochester État de New York 9 321
1 - 3 Brookland Stadium (en) Washington D.C. 5 543
1971 IV (en) Tornado de Dallas (1) 1 - 2 Chiefs d'Atlanta Atlanta Stadium Atlanta Géorgie 3 218
4 - 1 Franklin Stadium Dallas Texas 6 456
2 - 0 Atlanta Stadium Atlanta Géorgie 4 687
1972 V (en) Cosmos de New York (1) 2 - 1 Stars de Saint-Louis (en) Hofstra Stadium Hempstead État de New York 6 102
1973 VI (en) Atoms de Philadelphie (en) (1) 2 - 0 Tornado de Dallas Texas Stadium Irving Texas 18 824
1974 VII (en) Aztecs de Los Angeles (1) 3 - 3 (5 - 3 t.a.b) Toros de Miami (en) Miami Orange Bowl Miami Floride 15 507
Finale du Soccer Bowl (en)
1975 VIII (en) Rowdies de Tampa Bay (1) 2 - 0 Timbers de Portland Spartan Stadium San José Californie 17 483
1976 IX (en) Metros-Croatia de Toronto (1) 3 - 0 Kicks du Minnesota Kingdome Seattle Washington 25 765
1977 X (en) Cosmos de New York (2) 2 - 1 Sounders de Seattle Civic Stadium Portland Oregon 35 548
1978 XI (en) Cosmos de New York (3) 3 - 1 Rowdies de Tampa Bay Giants Stadium East Rutherford New Jersey 74 901
1979 XII (en) Whitecaps de Vancouver (1) 2 - 1 Rowdies de Tampa Bay Giants Stadium East Rutherford New Jersey 50 699
1980 XIII (en) Cosmos de New York (4) 3 - 0 Strikers de Fort Lauderdale RFK Stadium Washington D.C. 50 768
1981 XIV (en) Sting de Chicago (1) 0 - 0 (2 - 1 t.a.b) Cosmos de New York Exhibition Stadium Toronto Ontario 36 971
1982 XV (en) Cosmos de New York (5) 1 - 0 Sounders de Seattle Jack Murphy Stadium San Diego Californie 22 634
1983 XVI (en) Roughnecks de Tulsa (1) 2 - 0 Blizzard de Toronto BC Place Vancouver Colombie-Britannique 53 326
1984 XVII (en) Sting de Chicago (2) 2 - 1 Blizzard de Toronto Comiskey Park Chicago Illinois 8 352
3 - 2 Varsity Stadium Toronto Ontario 16 842

Vainqueurs de la NASL en intérieur modifier

Saison Rencontres Lieu Spectateurs
Vainqueur Score Finaliste Aréna Ville État/Province
Finale de la NASL en intérieur
1971 I Tornado de Dallas (1) 3 - 0 Lancers de Rochester St. Louis Arena Saint-Louis Missouri 5 060
1975 II Earthquakes de San José (1) 8 - 5 Rowdies de Tampa Bay Cow Palace Daly City Californie 8 618
1976 III Rowdies de Tampa Bay (1) 6 - 4 Lancers de Rochester Bayfront Center (en) St. Petersburg Floride 5 787
1978 IV Roughnecks de Tulsa (1) 9 - 5 Kicks du Minnesota Tulsa Assembly Center Tulsa Oklahoma Inconnue
1979 V Tornado de Dallas (2) Championnat Rowdies de Tampa Bay Championnat
1979-1980 VI Rowdies de Tampa Bay (2) 4 - 5 Rogues de Memphis Mid-South Coliseum (en) Memphis Tennessee 9 081
10 - 4 (1 - 0) Bayfront Center (en) St. Petersburg Floride 5 545
1980-1981 VII Drillers d'Edmonton (en) (1) 9 - 6 Sting de Chicago Edmonton Gardens (en) Edmonton Alberta 5 089
5 - 4 Chicago Stadium Chicago Illinois 16 257
1981-1982 VIII Sockers de San Diego (1) 9 - 7 Rowdies de Tampa Bay San Diego Sports Arena San Diego Californie 12 840
10 - 5 Bayfront Center (en) St. Petersburg Floride 6 325
1983 IX Rowdies de Tampa Bay (3) 5 - 4 Manic de Montréal Forum de Montréal Montréal Québec 7 895
1983-1984 X Sockers de San Diego (2) 5 - 2 Cosmos de New York San Diego Sports Arena San Diego Californie 12 006
10 - 4 San Diego Sports Arena San Diego Californie 12 696
7 - 3 Brendan Byrne Arena East Rutherford New Jersey 4 717

Commissaires et présidents de la NASL modifier

Liste des présidents et commissaires (commissioners selon l'expression anglaise) de la NASL :

Les franchises de la NASL modifier

Anciennes équipes de la NASL[4]
Début Arrêt Nom de l'équipe Ville, État/Province Commentaire
1968 1981 Chiefs d'Atlanta   Atlanta, Géorgie Ne joue pas entre 1974 et 1978. Arrêt de la franchise.
1968 1969 Bays de Baltimore (en)   Baltimore, Maryland Arrêt de la franchise.
1974 1975 Comets de Baltimore (en)   Baltimore, Maryland Renommée en tant que Jaws de San Diego (en).
1968 1968 Beacons de Boston (en)   Boston, Massachusetts Arrêt de la franchise.
1974 1976 Minutemen de Boston   Boston, Massachusetts Arrêt de la franchise.
1981 1981 Boomers de Calgary (en)   Calgary, Alberta Arrêt de la franchise.
1978 1981 Surf de la Californie (en)   Anaheim, Californie Arrêt de la franchise.
1978 1978 Caribous du Colorado (en)   Denver, Colorado Renommée en tant que Chiefs d'Atlanta.
1968 1968 Mustangs de Chicago   Chicago, Illinois Arrêt de la franchise.
1975 1984 Sting de Chicago   Chicago, Illinois Rejoint la MISL à la suite de la faillite de la NASL.
1968 1968 Stokers de Cleveland (en)   Cleveland, Ohio Arrêt de la franchise.
1975 1977 Bicentennials du Connecticut (en)   Hartford, Connecticut Renommée en tant que Stompers d'Oakland (en).
1968 1981 Tornado de Dallas   Dallas, Texas Arrêt de la franchise.
1974 1975 Dynamos de Denver (en)   Denver, Colorado Renommée en tant que Kicks du Minnesota.
1968 1968 Cougars de Détroit (en)   Détroit, Michigan Arrêt de la franchise.
1978 1980 Express de Détroit (en)   Détroit, Michigan Renommée en tant que Diplomats de Washington.
1979 1982 Drillers d'Edmonton (en)   Edmonton, Alberta Arrêt de la franchise.
1977 1983 Strikers de Fort Lauderdale   Fort Lauderdale, Floride Renommée en tant que Strikers du Minnesota (en).
1978 1980 Hurricane de Houston (en)   Houston, Texas Arrêt de la franchise.
1968 1968 Stars de Houston (en)   Houston, Texas Arrêt de la franchise.
1980 1982 Tea Men de Jacksonville (en)   Jacksonville, Floride Rejoint l'ASL (en).
1968 1970 Spurs de Kansas City   Kansas City, Missouri Arrêt de la franchise.
1977 1977 Quicksilvers de Las Vegas (en)   Las Vegas, Nevada Renommée en tant que Sockers de San Diego.
1974 1981 Aztecs de Los Angeles   Los Angeles, Californie Arrêt de la franchise.
1968 1968 Wolves de Los Angeles   Los Angeles, Californie Arrêt de la franchise.
1978 1980 Rogues de Memphis   Memphis, Tennessee Renommée en tant que Boomers de Calgary (en).
1972 1976 Toros de Miami (en)   Miami, Floride Renommée en tant que Strikers de Fort Lauderdale.
1976 1981 Kicks du Minnesota   Minneapolis, Minnesota Arrêt de la franchise.
1984 1984 Strikers du Minnesota (en)   Minneapolis, Minnesota Rejoint la MISL à la suite de la faillite de la NASL.
1981 1983 Manic de Montréal   Montréal, Québec Arrêt de la franchise.
1971 1973 Olympique de Montréal   Montréal, Québec Arrêt de la franchise.
1978 1980 Tea Men de la Nouvelle-Angleterre (en)   Foxborough, Massachusetts Renommée en tant que Tea Men de Jacksonville (en).
1971 1984 Cosmos de New York   New York, État de New York Rejoint la MISL à la suite de la faillite de la NASL.
1968 1968 Generals de New York (en)   New York, État de New York Arrêt de la franchise.
1968 1968 Clippers d'Oakland (en)   Oakland, Californie Arrêt de la franchise.
1978 1978 Stompers d'Oakland (en)   Oakland, Californie Renommée en tant que Drillers d'Edmonton (en).
1973 1976 Atoms de Philadelphie (en)   Philadelphie, Pennsylvanie Arrêt de la franchise.
1978 1980 Fury de Philadelphie (en)   Philadelphie, Pennsylvanie Renommée en tant que Manic de Montréal.
1975 1982 Timbers de Portland   Portland, Oregon Arrêt de la franchise.
1970 1980 Lancers de Rochester   Rochester, État de New York Arrêt de la franchise.
1968 1977 Stars de Saint-Louis (en)   Saint-Louis, Missouri Renommée en tant que Surf de la Californie (en).
1975 1976 Thunder de San Antonio   San Antonio, Texas Renommée en tant que Team Hawaii (en).
1976 1976 Jaws de San Diego (en)   San Diego, Californie Renommée en tant que Quicksilvers de Las Vegas (en).
1978 1984 Sockers de San Diego   San Diego, Californie Rejoint la MISL à la suite de la faillite de la NASL.
1968 1968 Toros de San Diego (en)   San Diego, Californie Arrêt de la franchise.
1974 1984 Earthquakes de San José   San José, Californie Rejoint la WSA (en) à la suite de la faillite de la NASL.
1974 1983 Sounders de Seattle   Seattle, Washington Arrêt de la franchise.
1975 1984 Rowdies de Tampa Bay   Tampa, Floride Rejoint l'AISA (en) à la suite de la faillite de la NASL.
1983 1983 Team America   Washington, D.C. Arrêt de la franchise.
1977 1977 Team Hawaii (en)   Honolulu, Hawaï Renommée en tant que Roughnecks de Tulsa.
1971 1984 Blizzard de Toronto   Toronto, Ontario Arrêt de la franchise.
1968 1968 Falcons de Toronto (en)   Toronto, Ontario Arrêt de la franchise.
1978 1984 Roughnecks de Tulsa   Tulsa, Oklahoma Arrêt de la franchise.
1968 1968 Royals de Vancouver   Vancouver, Colombie-Britannique Arrêt de la franchise.
1974 1984 Whitecaps de Vancouver   Vancouver, Colombie-Britannique Arrêt de la franchise.
1970 1971 Darts de Washington (en)   Washington, D.C. Renommée en tant que Gatos de Miami (en).
1974 1981 Diplomats de Washington   Washington, D.C. Arrêt de la franchise.
1968 1968 Whips de Washington (en)   Washington, D.C. Arrêt de la franchise.

Statistiques modifier

Récompenses individuelles modifier

Saison Joueur de l'année Entraîneur de l'année Recrue de l'année[5] Joueur nord-américain
de l'année
Meilleur joueur
de la finale
Meilleur buteur[note 3] Meilleur gardien
1968   Janusz Kowalik (en)
(Mustangs de Chicago)
  Phil Woosnam
(Chiefs d'Atlanta)
  Kaizer Motaung
(Chiefs d'Atlanta)
  Janusz Kowalik (en) (69 points)
(Mustangs de Chicago)
  Ataúlfo Sánchez (en)
(Toros de San Diego (en))
1969   Cirilo Fernández (en)
(Spurs de Kansas City)
  János Bédl
(Spurs de Kansas City)
  Siegfried Stritzl (en)
(Bays de Baltimore (en))
  Kaizer Motaung (36 points)
(Chiefs d'Atlanta)
  Manfred Kammerer
(Chiefs d'Atlanta)
1970   Carlos Metidieri (en)
(Lancers de Rochester)
  Sal DeRosa (en)
(Lancers de Rochester)
  Jim Leeker (en)
(Stars de Saint-Louis (en))
  Kyriákos Apostolídis (en) (35 points)
(Tornado de Dallas)
  Lincoln Phillips (en)
(Darts de Washington (en))
1971   Carlos Metidieri (en)
(Lancers de Rochester)
  Ron Newman (en)
(Tornado de Dallas)
  Randy Horton
(Cosmos de New York)
  Carlos Metidieri (en) (46 points)
(Lancers de Rochester)
  Mirko Stojanović
(Tornado de Dallas)
1972   Randy Horton
(Cosmos de New York)
  Kazimierz Frankiewicz (en)
(Stars de Saint-Louis (en))
  Mike Winter (en)
(Stars de Saint-Louis (en))
  Randy Horton (22 points)
(Cosmos de New York)
  Kenny Cooper (en)
(Tornado de Dallas)
1973   Warren Archibald (en)
(Toros de Miami (en))
  Al Miller (en)
(Atoms de Philadelphie (en))
  Kyle Rote (en)
(Tornado de Dallas)
  Kyle Rote (en) (30 points)
(Tornado de Dallas)
  Bob Rigby (en)
(Atoms de Philadelphie (en))
1974   Peter Silvester (en)
(Comets de Baltimore (en))
  John Young
(Toros de Miami (en))
  Doug McMillan (en)
(Aztecs de Los Angeles)
  Paul Child (en) (36 points)
(Earthquakes de San José)
  Barry Watling (en)
(Sounders de Seattle)
1975   Steve David (en)
(Toros de Miami (en))
  John Sewell (en)
(Stars de Saint-Louis (en))
  Chris Bahr (en)
(Atoms de Philadelphie (en))
  Stewart Jump (en)
(Rowdies de Tampa Bay)
  Steve David (en) (52 points)
(Toros de Miami (en))
  Shep Messing (en)
(Minutemen de Boston)
1976   Pelé
(Cosmos de New York)
  Eddie Firmani
(Rowdies de Tampa Bay)
  Steve Pecher (en)
(Tornado de Dallas)
  Arnie Mausser (en)
(Rowdies de Tampa Bay)
  Wolfgang Sühnholz (en)
(Metros-Croatia de Toronto)
  Giorgio Chinaglia (49 points)
(Cosmos de New York)
  Tony Chursky (en)
(Sounders de Seattle)
1977   Franz Beckenbauer
(Cosmos de New York)
  Ron Newman (en)
(Strikers de Fort Lauderdale)
  Jimmy McAlister (en)
(Sounders de Seattle)
  Stephen Hunt
(Cosmos de New York)
  Steve David (en) (58 points)
(Aztecs de Los Angeles)
  Kenny Cooper (en)
(Tornado de Dallas)
1978   Mike Flanagan (en)
(Tea Men de la Nouvelle-Angleterre (en))
  Tony Waiters
(Whitecaps de Vancouver)
  Gary Etherington (en)
(Cosmos de New York)
  Bob Lenarduzzi
(Whitecaps de Vancouver)
  Dennis Tueart (en)
(Cosmos de New York)
  Giorgio Chinaglia (79 points)
(Cosmos de New York)
  Phil Parkes (en)
(Whitecaps de Vancouver)
1979   Johan Cruyff
(Aztecs de Los Angeles)
  Timo Liekoski (en)
(Hurricane de Houston (en))
  Larry Hulcer (en)
(Aztecs de Los Angeles)
  Rick Davis
(Cosmos de New York)
  Alan Ball
(Whitecaps de Vancouver)
  Óscar Fabbiani (58 points)
(Rowdies de Tampa Bay)
  Phil Parkes (en)
(Whitecaps de Vancouver)
1980   Roger Davies
(Sounders de Seattle)
  Alan Hinton (en)
(Sounders de Seattle)
  Jeff Durgan (en)
(Cosmos de New York)
  Jack Brand (en)
(Sounders de Seattle)
  Giorgio Chinaglia
(Cosmos de New York)
  Giorgio Chinaglia (77 points)
(Cosmos de New York)
  Jack Brand (en)
(Sounders de Seattle)
1981   Giorgio Chinaglia
(Cosmos de New York)
  Willy Roy (en)
(Sting de Chicago)
  Joe Morrone (en)
(Roughnecks de Tulsa)
  Mike Stojanović (en)
(Sockers de San Diego)
  Frantz Mathieu (en)
(Sting de Chicago)
  Giorgio Chinaglia (74 points)
(Cosmos de New York)
  Arnie Mausser (en)
(Tea Men de Jacksonville (en))
1982   Peter Ward
(Sounders de Seattle)
  Johnny Giles
(Whitecaps de Vancouver)
  Pedro DeBrito (en)
(Rowdies de Tampa Bay)
  Mark Peterson (en)
(Sounders de Seattle)
  Giorgio Chinaglia
(Cosmos de New York)
  Giorgio Chinaglia (55 points)
(Cosmos de New York)
  Tino Lettieri
(Whitecaps de Vancouver)
1983   Roberto Cabañas
(Cosmos de New York)
  Dragan Popović (en)
(Earthquakes de Golden Bay)
  Gregg Thompson
(Rowdies de Tampa Bay)
  Tino Lettieri
(Whitecaps de Vancouver)
  Njego Pesa (en)
(Roughnecks de Tulsa)
  Roberto Cabañas (66 points)
(Cosmos de New York)
  Tino Lettieri
(Whitecaps de Vancouver)
1984   Slaviša Žungul
(Earthquakes de Golden Bay)
  Ron Newman (en)
(Sockers de San Diego)
  Roy Wegerle
(Rowdies de Tampa Bay)
  Slaviša Žungul
(Earthquakes de Golden Bay)
  Manny Rojas
(Sting de Chicago)
  Slaviša Žungul (50 points)
(Earthquakes de Golden Bay)
  Paul Hammond (en)
(Blizzard de Toronto)
  Patricio Margetic (en)
(Sting de Chicago)

Classement général des joueurs ayant joué le plus de matchs modifier

Place Joueur Nationalité Matchs[6]
1 Bob Lenarduzzi   Canada 288
2 Bruce Wilson   Canada 276
3 Mike Connell (en)   Afrique du Sud 252
4 Patrick Ntsoelengoe (en)   Afrique du Sud 244
5 Alan Willey (en)   Angleterre 238
6 Paul Child (en)   États-Unis 238
7 Arnie Mausser (en)   États-Unis 224
8 Steve Litt (en)   Angleterre 220
9 Robert Iarusci (en)   Canada 217
10 Bob Rigby (en)   États-Unis 217

Classement général des meilleurs pointeurs modifier

Place Joueur Nationalité Points[7]
1 Giorgio Chinaglia   Italie 478
2 Karl-Heinz Granitza   Allemagne 357
3 Alan Willey (en)   Angleterre 306
4 Ron Futcher (en)   Angleterre 296
5 Patrick Ntsoelengoe (en)   Afrique du Sud 256
6 Paul Child (en)   États-Unis 251
7 Ilija Mitić   États-Unis 239
8 Steve David (en)   Trinité-et-Tobago 228
9 Laurie Abrahams (en)   Angleterre 216
10 Mike Stojanović (en)   Canada 211

Classement général des meilleurs buteurs modifier

Place Joueur Nationalité Buts[8]
1 Giorgio Chinaglia   Italie 193
2 Alan Willey (en)   Angleterre 129
3 Karl-Heinz Granitza   Allemagne 128
4 Ron Futcher (en)   Angleterre 119
5 Paul Child (en)   États-Unis 102
6 Ilija Mitić   États-Unis 101
7 Steve David (en)   Trinité-et-Tobago 100
8 Patrick Ntsoelengoe (en)   Afrique du Sud 87
9 Mike Stojanović (en)   Canada 83
10 Alan Green (en)   États-Unis 82

Classement général des meilleurs passeurs modifier

Place Joueur Nationalité Passes[9]
1 Vladislav Bogićević   Yougoslavie 147
2 Karl-Heinz Granitza   Allemagne 101
3 Ray Hudson (en)   Angleterre 99
4 Steve Wegerle   Afrique du Sud 88
5 Patrick Ntsoelengoe (en)   Afrique du Sud 82
6 Giorgio Chinaglia   Italie 81
7 David Bradford (en)   Angleterre 80
8 Jean Willrich (en)   Allemagne 78
9 Jørgen Kristensen (en)   Danemark 73
10 David Byrne (en)   Afrique du Sud 68

Affluences moyennes modifier

Saison Nombre de spectateurs Affluence moyenne[10] Forte affluence moyenne Faible affluence moyenne
1968 1 193 479 4 699 8 510 (Spurs de Kansas City) 2 441 (Wolves de Los Angeles)
1969 84 974   2 930 4 273 (Spurs de Kansas City) 1 601 (Bays de Baltimore (en))
1970 253 071   3 163 4 506 (Lancers de Rochester) 2 228 (Tornado de Dallas)
1971 461 145   4 154 5 993 (Metros de Toronto) 2 440 (Olympique de Montréal)
1972 262 921   4 780 7 773 (Stars de Saint-Louis (en)) 2 112 (Gatos de Miami (en))
1973 535 865   5 954 11 501 (Atoms de Philadelphie (en)) 3 317 (Apollos d'Atlanta)
1974 1 165 464   7 770 16 594 (Earthquakes de San José) 3 458 (Metros de Toronto)
1975 1 681 150   7 642 17 927 (Earthquakes de San José) 2 641 (Comets de Baltimore (en))
1976 2 470 884   10 295 23 828 (Sounders de Seattle) 2 581 (Minutemen de Boston)
1977 3 172 603   13 558 34 150 (Cosmos de New York) 3 902 (Bicentennials du Connecticut (en))
1978 4 710 244   13 084 47 856 (Cosmos de New York) 4 618 (Sting de Chicago)
1979 5 112 262   14 201 46 690 (Cosmos de New York) 5 624 (Fury de Philadelphie (en))
1980 5 545 104   14 440 42 754 (Cosmos de New York) 4 465 (Fury de Philadelphie (en))
1981 4 732 062   14 084 34 857 (Cosmos de New York) 4 670 (Tornado de Dallas)
1982 2 946 827   13 155 28 743 (Cosmos de New York) 4 922 (Drillers d'Edmonton (en))
1983 2 386 511   13 258 29 164 (Whitecaps de Vancouver) 4 685 (Sockers de San Diego)
1984 1 161 950   10 759 15 208 (Whitecaps de Vancouver) 5 702 (Sockers de San Diego)

Joueurs emblématiques modifier

 
Eusébio, aux côtés de Pelé et de Brian Joy (en), avant une rencontre entre les Quicksilvers de Las Vegas (en) et le Cosmos de New York le .

Afin de promouvoir le soccer aux États-Unis, la NASL a recruté de nombreuses vedettes du football mondial, notamment en fin de leur carrière, parmi lesquelles :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les statistiques présentées dans l'infobox prennent seulement en compte la saison régulière.
  2. Les principales ligues sportives professionnelles nord-américaines, fonctionnent ainsi. La NFL, la LNH, la MLB ou la NBA en sont les principaux exemples.
  3. Le système de point de la North American Soccer League se lit comme suit : deux points pour un but, un point pour une passe décisive. Ainsi, le gagnant n'est pas toujours le joueur qui a inscrit le plus de buts.

Références modifier

  1. (en) « Another soccer war? », sur ussoccerhistory.org, SASH,
  2. a et b (en) « North American Soccer League Logos », sur sportslogos.net, SportsLogos.net
  3. (en) « North American Soccer League », RSSSF.com
  4. (en) « North American Soccer League (1968-1984) », sur funwhileitlasted.net, Fun While It Lasted
  5. (en) « NASL Rookie of the Year », sur geocities.ws, GEOCITIES
  6. (en) « NASL Players », sur nasljerseys.com, (NASL) jerseys
  7. (en) « Top 50 All-Time Points », sur nasljerseys.com, (NASL) jerseys
  8. (en) « Top 50 All-Time Goal Scorers », sur nasljerseys.com, (NASL) jerseys
  9. (en) « Top 50 All-Time Assists », sur nasljerseys.com, (NASL) jerseys
  10. (en) « Attendance Project: NASL », sur kenn.com