Nonce Paolini

dirigeant de société français, notamment TF1 (2008-2016)

Nonce Paolini, né le à Ivry-sur-Seine, est un dirigeant d'entreprise français.

Après avoir été directeur général délégué du troisième opérateur de téléphonie mobile français Bouygues Telecom, filiale du groupe Bouygues, il est nommé le directeur général puis le président-directeur général du groupe TF1 (dont le groupe Bouygues est l'actionnaire principal). Il quitte son poste en au profit de Gilles Pélisson.

Biographie modifier

Élève au lycée Montaigne (Paris)[1],[2], titulaire d’une maîtrise de lettres et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1972), Nonce Paolini a commencé sa carrière professionnelle au sein des sociétés publiques EDF et GDF en exerçant diverses responsabilités. Sa famille est originaire de Nice.

En 1988, il entre dans le groupe industriel français Bouygues, où il devient directeur des ressources humaines, puis en 1990, directeur de la communication extérieure du groupe. En juillet 1993, il devient le directeur des relations humaines du groupe TF1. De 1999 à 2001, il occupe les fonctions de directeur de la communication interne et directeur général adjoint du groupe qui s'est construit autour de la chaîne de télévision commerciale hertzienne TF1, privatisée en 1987.

En janvier 2002, il rejoint Bouygues Telecom, l'opérateur de télécommunication, filiale du groupe Bouygues, pour en devenir directeur général adjoint. En avril 2004, il devient directeur général délégué et administrateur de Bouygues Telecom[3].

De juillet 2002 à mars 2005, Nonce Paolini est président de l'association Médiation Télécom (AMET), organe de médiation entre les clients et les opérateurs de téléphonie fixe et de téléphone mobile.

Le , Patrick Le Lay propose de dissocier les fonctions de président, qu'il conserve pour lui-même, et de directeur général du groupe, confiée à une autre personne. Le suivant, le conseil d'administration du groupe TF1 nomme Nonce Paolini à la direction générale du groupe. Étienne Mougeotte, jusqu'alors vice-président du groupe TF1, doit quitter en août ses fonctions de directeur des antennes et des programmes du groupe.

Le , Nonce Paolini est nommé président-directeur général du groupe TF1, en remplacement de Patrick Le Lay, qui quitte la présidence tout en conservant son poste d'administrateur. Il entre en fonction le 25 août. À ce titre, son salaire est rendu public par TF1 et s'élève à 1 300 000 € en 2008[4].

En 2015, il est souvent cité médiatiquement pour avoir évincé Claire Chazal, présentatrice des journaux du week-end de TF1 durant 24 ans[5],[6].

Le , Nonce Paolini laisse sa place à Gilles Pélisson[7].

En mai 2022, il s'exprime pour dénoncer les agissements du présentateur vedette de TF1, Patrick Poivre d'Arvor, se défendant d'avoir couvert un système de violences sexuelles[8]

Vie privée modifier

Il est marié en troisièmes noces avec Catherine Falgayrac, l'une des présentatrices de l'émission Téléshopping sur TF1, a trois filles de deux précédentes unions[9].

Distinctions modifier

Le , Nonce Paolini a été nommé chevalier de la Légion d'honneur sur le contingent du ministère de l'Économie et des Finances[10].

Notes et références modifier

  1. « Nonce Paolini, l'homme qui doit réinventer la Une », sur Les Échos, (consulté le )
  2. « Nonce Paolini, nouveau pape de TF1 », sur Le Point, (consulté le )
  3. « Nonce Paolini, retour gagnant à TF1 », sur Le Monde.fr (consulté le )
  4. TF1: Voici les salaires de Nonce Paolini et Patrick le Lay Revue de presse / Source: Satellifax
  5. « Nonce Paolini à propos de Claire Chazal : "il faut savoir passer la main" », sur Europe 1, (consulté le )
  6. Prisma Média, « Claire Chazal : Nonce Paolini lui parlait de son départ « depuis plusieurs mois » - Voici », sur Voici.fr, (consulté le )
  7. TF1: après le bilan mitigé de Nonce Paolini, les défis de Gilles Pélisson
  8. Affaire PPDA : l'ancien patron de TF1 Nonce Paolini réagit pour la première fois, Europe 1, 11 mai 2022
  9. « Nonce Paolini: le nouveau cerveau disponible de TF1 » par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, dans Libération du
  10. Décret du 13 juillet 2007 portant promotion et nomination