Ningura Napurrula

artiste australienne
Ningura Napurrula
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Lieu de travail
Conjoint
Yala Yala Gibbs Tjungurrayi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ningura Napurrula, née en 1938 à Watulka et décédée en novembre 2013 à Kintore, est une artiste aborigène australienne, de langue et de groupe Ngaatjatjarra.

Biographie modifier

Ningura Napurrula est née en 1938, à Watulka, dans le désert occidental australien, au sud de l'implantation ultérieure (dans les années 1980) de la communauté de Kiwirrkura (en)[1].

Elle a réalisé sa première peinture pour Papunya Tula Artists en 1996. En 1999, elle a également contribué à la peinture Kintore women’s pour le projet de collecte de fonds nécessaire à un système de dialyse dans le désert. En 2000, sa première exposition en solo a été organisée par la galerie William Mora de Melbourne[1]. En 2003 elle a été choisie, avec quatre autres artistes de Papunya, pour avoir leurs œuvres représentées sur des timbres de la poste australienne[1]. Ningura Napurrula peint les histoires Tingari en lien avec son territoire, la région de Kiwirrkura.

Elle est connue en France pour avoir été l'une des artistes invitées à décorer les plafonds (administratifs) du Musée du quai Branly en 2006. Le plafond du 1er étage est décoré d'une fresque créée par Ningura. Visibles depuis la rue de l'Université, cette œuvre se mêle aux reflets de la tour Eiffel[2],[3],[4].

Musées présentant ses œuvres modifier

Références modifier

  1. a b et c Jessica De Largy Healy, « Napurrula, Ningura [Watulka 1938 ] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , p. 3129
  2. « L’art aborigène aux plafonds du musée du quai Branly », Le Moniteur,‎ (lire en ligne)
  3. Jane Raffan, Ningura Napurrula : Nurturing the Dreaming, éditions Arts d'Australie Stéphane Jacob,
  4. « Un pont entre deux pays : la Commande Publique d’Art Aborigène au musée du quai Branly », Casoar,‎ (lire en ligne)

Bibliographie modifier

Liens externes modifier