Nina Oulianenko
Nina Zaharovna Oulianenko, née le et morte le , est une navigatrice et pilote aviatrice du 588e NBAP, 325e division d'aviation des bombardiers de nuit, 4e Armée de l'Air, deuxième front biélorusse pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle reçoit le titre d'Héroïne de l'Union soviétique le [1].
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Cimetière de Khokhriakovskoïé (d) |
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Université d'État oudmourte (en) |
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| Distinctions | Liste détaillée Médaille pour la victoire sur l'Allemagne dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 Médaille de Vétéran du Travail (en) Médaille pour la défense du Caucase Médaille de la libération de Varsovie Médaille du Jubilé des « 60 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Médaille du Jubilé des « 50 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Médaille du Jubilé des « 40 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Ordre de la Guerre patriotique de 2e classe Héroïne de l'Union soviétique Ordre du Drapeau rouge Ordre de la Guerre patriotique de 1re classe Ordre de Lénine Ordre de l'Étoile rouge Médaille de Joukov (en) |
Enfance et éducation modifier
Oulianenko est née à Votkinsk le dans une famille russe. Après l'école secondaire, elle étudie à l'École Technique d'Aviation de Saratov avant d'intégrer le DOSAAF aéroclub en 1939, où elle a fait son premier vol le [2].
Carrière militaire modifier
Après l'invasion allemande de l'Union soviétique, elle étudie la navigation à l'école militaire d'aviation d'Engels avant d'être déployée sur le front en avec le 588e NBAP, rebaptisé plus tard le 46e régiment de bombardiers de nuit de la garde. En 1944, elle devient cheffe de liaison de son régiment. Elle prend part à la Bataille de Stalingrad et à des missions en Crimée, dans le Caucase, en Pologne, en Prusse Orientale et, éventuellement, participe à la Bataille de Berlin. Elle est membre du Parti communiste de l'Union soviétique à partir de 1944. À la mi-, elle a effectué 388 sorties en tant que navigatrice et 530 vols en tant que pilote d'un Po-2 ; à la fin de la guerre, elle a fait 905 sorties, lâché 120 tonnes de bombes, endommageant dix véhicules, quatre bacs, et forçant quatre batteries d'artillerie à battre en retraite. Pour son service pendant la guerre, elle reçoit le titre d'Héroïne de l'Union soviétique le [3],[4].
Après-guerre modifier
Après avoir quitté l'armée à la fin de la guerre, Oulianenko entre à l'Institut Militaire des Langues Étrangères de Moscou en . En 1946, elle déménage à Koursk avec son mari Nicolas Minakov, où elle travaille pendant deux ans en tant que rédactrice pour le journal Kurskaya Pravda. En 1948, elle part pour Ijevsk en Oudmourtie, où elle travaille en tant que rédactrice pour le journal Oudmourtie Pravda. Entre 1947 et 1951, elle est députée du Soviet Suprême. À partir de 1957, elle travaille en tant que professeure et instructrice dans un local de l'aéroclub DOSAAF après avoir eu son diplôme à l'Université d'État d'Oudmourtie en 1955. Elle meurt le [2].
Distinctions modifier
Voir aussi modifier
Références modifier
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Nina Ulyanenko » (voir la liste des auteurs).
- (en) Henry Sakaida, Heroines of the Soviet Union 1941–45, Bloomsbury Publishing, , 55 p. (ISBN 978-1-78096-692-2, lire en ligne).
- (ru) « Ульяненко Нина Захаровна », sur www.warheroes.ru (consulté le ).
- (ru) Minist. Oborony SSSR. Red. koll.: I.N. Škadov, Geroi Sovetskogo Sojuza / 2, Ljubov : Jaščuk, Moscou, Voenizdat, (ISBN 5-203-00536-2, OCLC 312615596).
- (ru) « Ульяненко Нина Захаровна », sur airaces.narod.ru (consulté le ).
