Nike Davies-Okundaye

designer textile nigériane

Nike Davies-Okundaye (née en 1951), également connue sous les noms de Nike Okundaye, Nike Twins Seven Seven et Nike Olaniyi, est une styliste nigériane.

Nike Davies-Okundaye
Biographie
Naissance
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Ogidi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Distinction

Biographie modifier

Enfance et formation modifier

Sa famille est issue du peuple yoruba[1],[2].

Née en 1951 à Ogidi, dans l'État de Kogi, au centre-nord du Nigeria[3], elle est élevée dans le milieu du tissage et de la teinture traditionnels pratiqués dans sa ville natale. Ses parents étaient des artisans spécialisés dans le tissage, la fabrication d'adire, la teinture à l'indigo et le cuir[4].

Elle a passé une partie de sa jeunesse à Osogbo, dans l'ouest du Nigeria, dans l'actuel État d'Osun. Osogbo est également reconnu comme un centre majeur pour l'art et la culture au Nigeria. Sa mère et sa grand-mère étant décédée lorsqu’elle était jeune, son père l’envoie continuer son apprentissage des techniques traditionnelles de travail du textile chez son arrière-grand-mère[5].

Elle est contrainte de se marier à 14 ans avec un autre artiste nigérian, Twins Seven Seven, qui choisit ensuite d’être polygame. Elle voit ses coépouses se multiplier au fil des années. Ils divorcent 15 ans plus tard[5].

Carrière artistique modifier

Ses débuts sont difficiles[évasif]. Elle travaille avec les textiles batik et adire.

Sa première exposition personnelle a lieu au Institut Goethe de Lagos en 1968[4].

Elle devient progressivement l’une des créatrices de textiles du Nigeria les plus connues, une « designer légendaire »[6], et a participé à l’engouement renouvelé pour les techniques traditionnelles.

Ses œuvres sont proposées dans des salles de ventes internationales[évasif].

Constatant que les méthodes traditionnelles de tissage et de teinture qui l'ont inspirée initialement étaient en train de disparaître au Nigeria, elle a entrepris de faire revivre cet aspect de la culture nigériane[1],[2]. Elle est devenue la fondatrice et la directrice de plusieurs centres d'art qui proposent des formations gratuites à ces techniques[4],[7].

Références modifier

  1. a et b (en) Christian Purefoy, « Nigeria's 'Mama Nike' empowers women through art », CNN,‎ (lire en ligne)
  2. a et b Sémiramis Ide, « Nike Okundaye fait revivre l'Adire et les Nigérianes », TV5 Monde,‎ (lire en ligne)
  3. (en) John Picton John, « Nike Okundaye », dans Lynn Gumpert (dir.), The poetics of cloth : African textiles, recent art, Grey Art Gallery, New York University, (ISBN 9780615220833), p. 68
  4. a b et c (en) « Nike Davies-Okundaye & Tola Wewe », sur Gallery of African Art
  5. a et b (en) Njideka Agbo, « The Kaleidoscopic Life Of Nike Okundaye », The Guardian (Nigeria),‎ (lire en ligne)
  6. (en) Janelle Okwodu, « Inside Nigeria Creative Week With Stylist Ade Samuel », Vogue,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Emelike Obinna, « Art icons celebrate Nike Davies Okundaye at launch of her biography », Business Day,‎ (lire en ligne)

Liens externes modifier