Un navire autonome ou navire automatisé, est un navire capable de naviguer sans équipage ou avec un équipage réduit grâce à de nombreux capteurs, caméras et instruments connectés comme le radar, l'ECDIS ou l'AIS.

Le navire peut être piloté à distance depuis un poste de contrôle à terre mais il peut aussi être capable de naviguer par lui-même à l'aide de ses systèmes internes sans l'intervention d'un opérateur.

L'automatisation des navires permettrait de réduire les accidents lors de la navigation ainsi que la consommation de carburant et d'augmenter le port en lourd et la puissance[1]. Elle pose en revanche d’importantes questions touchant au contrôle de la mer[2].

Les différents projets de navires autonomes modifier

  • Rolls-Royce développe actuellement[évasif] différents types de navires autonomes[3]. En , un remorqueur danois de 28 mètres de long, le Svitzer Hermod a accompli une série de manœuvres dans le port de Copenhague, contrôlé depuis les bureaux de Svitzer sur les quais du port[4],[5].
  • Rolls-Royce travaille aussi sur un navire militaire de patrouille autonome de 60 mètres de long, une vitesse de croisière de 25 nœuds et un port en lourd de 700 tonnes. Ce navire est conçu pour réduire les coûts liés à l'équipage[6].
  • Le constructeur aéronaval norvégien Kongsberg (connu pour ses simulateurs) en partenariat avec le chimiquier Yara, travaillent eux aussi à la conception d'un navire autonome et 100% électrique. Un porte-conteneurs de 60 mètres de long qui pourrait atteindre les 25 nœuds[7].
  • La compagnie de ferry The Fjords a annoncé la conception du Future of the Fjords, un catamaran 100% électrique de 42 mètres de long avec une capacité de 400 passagers et une vitesse de 16 nœuds. Ce ferry est prévu pour . Il effectuera la liaison entre Flam et Gudvangen[8],[9].
  • Le projet de recherche MUNIN, subventionné par l'union européenne et en collaboration avec 8 partenaires, vise à développer et tester le concept de navire autonome[10]. Les recherches de ce projet concernent la maintenance technique, le support de navigation, les opérations télécommandées et les coordinations avec la côte.

Références modifier

  1. ActuNautique Magazine, « La folle épopée de Rolls Royce dans les navires autonomes - ActuNautique.com », ActuNautique.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Omer Aury, « Une mer bientôt sans marins? », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne)
  3. (en) « Rolls-Royce demonstrates world’s first remotely operated commercial vessel », sur www.rolls-royce.com (consulté le )
  4. « Rolls Royce veut développer des navires pilotés à distance puis entièrement autonomes », Sciences et Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en-US) « World's First Remotely-Controlled Commercial Vessel Put to the Test in Copenhagen – gCaptain », gCaptain,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. ActuNautique Magazine, « Rolls Royce développe le premier navire de patrouille autonome  - ActuNautique.com », ActuNautique.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « La Norvège va construire le premier navire porte containers électrique et dronisé », Sciences et Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Un ferry tout-électrique naviguera dans les fjords norvégiens en 2018 », RTBF Tendance,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en-GB) « Future of the Fjords Sightseeing Vessel - Ship Technology », Ship Technology,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en-US) « MUNIN | MUNIN – Maritime Unmanned Navigation through Intelligence in Networks », sur www.unmanned-ship.org (consulté le )

Liens externes modifier