La montagne d'Étang est le nom non officiel d'un sommet de Côte-d'Or situé à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Dijon. La colline a la particularité de posséder une chapelle depuis plusieurs siècles, à son extrémité nord, construite à une altitude de 545 m.

Montagne d'Étang
La montagne d'Étang depuis Flavignerot
La montagne d'Étang depuis Flavignerot
Géographie
Altitude 578 m[1]
Massif Côte d'Or
Coordonnées 47° 17′ 38″ nord, 4° 54′ 13″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Ascension
Voie la plus facile GR 7, parcours Jean Sage
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Montagne d'Étang
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
Montagne d'Étang

Toponymie modifier

Le nom de montagne d’Étang, historiquement attesté depuis le Moyen Âge, n’apparaît cependant pas sur les cartes de l’IGN.

Le nom de la montagne est connu dès le Moyen Âge, sous des orthographes variables. En 1257, un texte mentionne les propriétés de Dominique de Velars à la montagne « destan » (montis destan). Le nom de montagne des Tans serait devenu d’Étang[2],[3]. Au XIXe siècle et au XXe siècle, le nom de l’éminence, fixé en « montagne d’Étang », figure dans les ouvrages concernant la statue, le pèlerinage et le monument à Notre-Dame d’Étang.

Géographie modifier

Ce sommet, qui culmine à 578 m d'altitude, surplombe la vallée de l'Ouche, et notamment la commune de Velars-sur-Ouche. À l'est, il domine le mont Afrique (600 m) distant de 2 km, et le Plain de Suzâne (602 m) situé au sud-ouest.

D'un aspect très reconnaissable, possédant des pentes très abruptes sur ses flancs est et ouest, avec une forme très allongée sur un axe nord-sud, la montagne d'Étang appartient au massif de la Côte d'Or, relief accidenté s'étendant du Dijonnais jusqu'à Beaune.

Histoire modifier

L’éminence est depuis au moins le XIVe siècle lieu de pèlerinage marial : des fidèles viennent y prier la Vierge dans l’année ; ils y portent en procession le et le la statuette de Notre-Dame d’Étang, et se rendent au monument à Notre-Dame d’Étang, qui s'élève à l'extrémité nord de la montagne, à 545 mètres d'altitude.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles existait sur la montagne un couvent de Minimes, dont il ne reste rien ; le nom du « bois des Minimes » conserve son souvenir.

Une tour du télégraphe optique s'élevait au XIXe siècle près de la chapelle. Vendue en 1857 à la fabrique de Velars[4] ; elle subsista jusqu’à la fin du XIXe siècle.

 
Chapelle sur la colline

Activités modifier

Activités sportives modifier

Par sa localisation et sa forte déclivité, la montagne d'Étang est un site où est pratiqué le parapente ; elle possède une aire déboisée de chaque côté est et ouest dédié au décollage.

Sur le site sont aussi pratiqués le VTT et la randonnée pédestre. La colline est traversée par le GR 7, ainsi que le parcours Jean Sage.

Protection environnementale modifier

Sur cette montagne, la combe de Notre-Dame d'Étang, dont le nom figure sur les cartes de l’IGN, fait partie de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique des combes de la Jeune Ronce et du Bois de la Mialle.

Références modifier

  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, t. 17, 1913-1921, p. DXXXII-DXLII.
  3. Eugène Fyot, « L’origine étymologique de “Notre-Dame d’Étang” », Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d’Or, t. 20, 1933-1935, p. 140-141.
  4. Henri Ballet, Notre-Dame d’Etang au XIXe siècle - Son Culte et ses Chapelains, Dijon, Jobard, 1912, p. 101.