Montagnac-la-Crempse

commune française du département de la Dordogne

Montagnac-la-Crempse [mɔ̃taɲak la kʁɛ̃ps] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Montagnac-la-Crempse
Montagnac-la-Crempse
Le bourg de Montagnac-la-Crempse.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
Maire
Mandat
Jean-Claude Prévôt
2020-2026
Code postal 24140
Code commune 24285
Démographie
Gentilé Montagnacois
Population
municipale
405 hab. (2021 en augmentation de 6,3 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 47″ nord, 0° 32′ 45″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 199 m
Superficie 25,49 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord central
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Montagnac-la-Crempse
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Montagnac-la-Crempse
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Montagnac-la-Crempse

Géographie modifier

Généralités modifier

La commune de Montagnac-la-Crempse, arrosée par la Crempse, est traversée par le 45e parallèle nord ; de ce fait, elle est située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Le village de Montagnac-la-Crempse est situé à 20 kilomètres de Bergerac, entre Villamblard et Campsegret.

Communes limitrophes modifier

 
Carte de Montagnac-la-Crempse et des communes avoisinantes en 2018, avant la création de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens.

Montagnac-la-Crempse est limitrophe de six autres communes, dont Saint-Martin-des-Combes à l'est, par un simple quadripoint, au lieu-dit les Quatre Bornes. Au nord-ouest, son territoire est distant d'environ 500 mètres de celui de Saint-Hilaire-d'Estissac.

Communes limitrophes de Montagnac-la-Crempse
Villamblard Douville
Beleymas   Saint-Martin-des-Combes
Eyraud-Crempse-Maurens Campsegret

Géologie et relief modifier

Géologie modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montagnac-la-Crempse est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 782 - Mussidan » et « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

 
Carte géologique de Montagnac-la-Crempse.

Relief et paysages modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (478 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 92 m et 199 m[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 25,49 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 25,48 km2[3].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Crempse, la Seyze, le Brésil, le ruisseau de la Sauvetat et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[15],[Carte 1].

La Crempse, d'une longueur totale de 26,22 km, prend sa source à Beauregard-et-Bassac et se jette dans l'Isle en rive gauche à Mussidan, face à Saint-Front-de-Pradoux[16],[17]. Elle traverse la commune du nord-est au nord-ouest sur plus de quatre kilomètres.

Deux affluents de rive droite de la Crempse bordent la commune : le ruisseau de la Sauvetat au nord-est sur plus d'un kilomètre et demi face à Douville, et le Brésil au nord-ouest sur près de deux kilomètres et demi, face à Villamblard et Beleymas.

La Seyze (ou Galinat dans sa partie amont), d'une longueur totale de 9,58 km, prend sa source dans le sud de la commune et se jette dans le Caudeau en rive droite à Lembras, face à Creysse[18],[19].

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[21]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

La majeure partie du territoire communal, au nord, dépend du SAGE Isle - Dronne. Au sud, environ 15 % du territoire (dont le bassin versant de la Seyze) est rattaché au SAGE Dordogne Atlantique.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[23]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[24].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 878 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bergerac à 15 km à vol d'oiseau[26], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,9 mm[27],[28]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[29].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Montagnac-la-Crempse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[30],[31],[32].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[33],[34].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,3 %), zones agricoles hétérogènes (34,3 %), prairies (10,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits modifier

Outre le bourg de Montagnac-la-Crempse proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[36] :

  • Baillarguie
  • la Baïtie
  • la Batellerie
  • le Baylet
  • la Berthe
  • la Bertinie
  • les Bitarelles
  • les Bouyges
  • Bramide
  • les Brandes
  • Brantome
  • La Brugère
  • Campagnac[37]
  • Canaud
  • les Carbonnières
  • le Castellat
  • le Cause
  • Chabirat
  • Chez le Médecin
  • le Claud
  • Cleyde
  • le Cros
  • Cros de la Carveyre
  • Donnedevie
  • la Fage
  • Fissetot
  • Font de la Vigne
  • la Font Franque
  • les Fonts du Mas
  • le Foussac
  • la Freunie
  • les Garissouds
  • le Grand Bosc
  • la Grande Fontaine
  • Grand Gardonne
  • la Grange
  • les Gravoux
  • Lesparsou
  • la Levade
  • Leygonie
  • le Luc
  • la Magninie
  • les Mailleries
  • Maison Basse
  • Maison Neuve
  • Maison Neuve (2)
  • Maison Neuve (3)
  • la Martigne
  • les Masseries
  • les Meygnauds
  • Montugoux
  • le Moulin de Gayral
  • les Pâques
  • les Perrières
  • le Petit Bosc
  • Petit Gardonne
  • Peyrat
  • Peyrebise
  • Plaît-à-Dieu
  • Platier
  • la Poude
  • les Quatre Bornes
  • le Roudalet
  • la Simonette
  • la Taillerie
  • la Tour
  • le Tournier
  • Vignes Vieilles.

Prévention des risques modifier

Le territoire de la commune de Montagnac-la-Crempse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].

Montagnac-la-Crempse est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[40]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[41],[42].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montagnac-la-Crempse.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 69,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[45].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1999, 2001 et 2018, par la sécheresse en 1992, 1995, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[38].

Toponymie modifier

La première partie du nom de la commune se réfère à Montanius, nom de personnage gallo-roman, suivi du suffixe -acum[46], indiquant le « domaine de Montanius ». La seconde partie du nom s'explique par la Crempse, principal cours d'eau de la commune.

En occitan, la commune porte le nom de Montanhac de Cremsa[47].

Histoire modifier

La paroisse de Montanhac apparait en 1142, donnée par l'évêque de Périgueux Geoffroy du Cause à l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême. La première mention écrite connue du lieu apparait en 1268 sous la forme Montanhac, qui évolue quatorze ans plus tard en Montaniacum de la Crempsa[46]. Située aux XIIIe et XIVe siècles dans la mouvance des comtes de Périgord, la paroisse passe ensuite dans la mouvance de la seigneurie d'Estissac, puis de celle de Roussille. En 1726, elle compte 1 014 habitants.

Dès 1789, la commune nouvelle devient chef-lieu du canton de Montagnac, qui en 1802 prend le nom de canton de Villamblard, à la suite du transfert de son chef-lieu[6]. En 1793, elle englobe la commune de Campagnac[48] (ancienne paroisse de Campagnac de Cornecul[46]).

En 1856, l'église du XIIe siècle est reconstruite pour le bâtiment actuel consacré à saint Pantaléon, patron de la paroisse[réf. nécessaire].

En 1896, elle compte encore 899 habitants, mais la crise du phylloxéra et l'exode rural feront tomber sa population à moins de 400 habitants à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Dès 1790, la commune de Montagnac-la-Crempse est le chef-lieu du canton de Montagnac. Elle dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[6]. Le canton de Montagnac est ensuite renommé en canton de Villamblard l'année suivante, à la suite du transfert de son chef-lieu, de Montagnac à Villamblard[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[49]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central.

En 2017, Montagnac-la-Crempse est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[50],[51].

Intercommunalité modifier

Fin 2001, Montagnac-la-Crempse intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Villamblard. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.

Administration municipale modifier

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].

Liste des maires modifier

 
La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
  1989 Maurice Deffieux    
1989 mars 2014 Henri Gaillard SE[54] Retraité
mars 2014
(réélu en mai 2020[55])
En cours Jean-Claude Prévôt    

Équipements et services publics modifier

Justice modifier

Dans le domaine judiciaire, Montagnac-la-Crempse relève[56] :

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de Montagnac-la-Crempse se nomment les Montagnacois[57].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[59].

En 2021, la commune comptait 405 habitants[Note 6], en augmentation de 6,3 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0801 0201 0481 3231 4001 3471 2971 3041 246
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2001 1481 0631 038984980968949899
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
803805700605585562531542542
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
444448409365363381385385377
2017 2021 - - - - - - -
392405-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Emploi modifier

En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 155 personnes, soit 40,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (seize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,7 %.

Établissements modifier

Au , la commune compte trente-quatre établissements[62], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, huit relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, cinq dans la construction, et deux dans l'industrie[63].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Martin[64], XIIe siècle[46]. Elle recèle deux panneaux de bois du XVIIe siècle en bas-relief de l'ancien retable du couvent de la Visitation de Périgueux, représentant la Visitation[65] et Jésus au milieu des docteurs[66]. Classés en 1999 au titre des monuments historiques, ces deux panneaux ont été achetés au début du XIXe siècle par le curé de Montagnac à son confrère de Beleymas qui avait récupéré l'ensemble du retable mais ne pouvait pas en exposer la totalité dans sa petite église[67].
  • Chapelle Sainte-Marie des Gueyrals, XIIe siècle[46], au nord du bourg.
  • Chartreuse du Claud[68].
  • Chartreuse de la Freunie[69].
  • Chartreuse de Gardonne, du XVIIe siècle[70],[71].
  • Logis de la Cause, des XIVe et XVe siècles[72].
  • Hameau de la Grange : fin 2014, une vingtaine de dominicaines contemplatives traditionalistes, originaires d'Avrillé et proches de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, ont fondé le monastère de l'Immaculée au sein de cette propriété agricole de trente hectares, site protégé datant du XVIe siècle[73],[74].
  • Manoir de la Bertinie, avec certaines parties des communs du XVe siècle[75].
  • Grotte aménagée de La Bertinie 1 située à proximité d'une motte de 3 mètres de haut à la cime d'un coteau au lieu-dit Montugou[76].
  • Manoir de Leygonie, XVe et XVIIIe siècles.
  • Manoir de Sainte-Marie, du XVIIIe siècle, à proximité de la chapelle Sainte-Marie[77].
  • Centre d'animation rural[78].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Pierre de Lépine (1757-1831) devient vicaire de la paroisse de Montagnac la Crempse en 1788, avant de rejoindre Périgueux puis Paris. Il devient ensuite directeur de l'école des chartes[79].
  • François Prévot-Leygonie (1780-1852) : homme politique, avocat puis magistrat, né et décédé à Montagnac-la-Crempse[80].
  • Son frère, Pierre Prévot-Leygonie (1783-1851), né également à Montagnac la Crempse, chirurgien major dans l'armée impériale[80].
  • Jean Baptiste Bordas, dit Bordas-Demoulin (Montagnac 1798- Paris 1859) : Philosophe. Né au lieu-dit de La Bertinie, il est orphelin de très bonne heure. Devenu philosophe à Paris, il fait paraître en 1837, en collaboration avec l'abbé Sénac Le Christianisme dans ses rapports avec la civilisation moderne puis en 1843 Le Cartésianisme suivi de Théorie de la Substance et de celle de l'infini, en 1846 Mélanges philosophiques et religieux et en 1856 Essais sur la réforme catholique. Après sa mort, ses œuvres posthumes, sont éditées en deux volumes par François Huet.
  • Félix Fournery (1865-1938), peintre, s'installa avec son atelier dans la commune, qu'il peignit et où il est mort.
  • Robert Toulemon : haut fonctionnaire né en 1927 à Montagnac : ancien élève de l’ENA, inspecteur général des finances honoraire, directeur général honoraire à la Commission européenne à Bruxelles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la construction européenne dont 50 mots : l'Europe, La construction européenne, Aimer l'Europe, et Souvenirs européens 1950-2005.

Pour approfondir modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Montagnac-la-Crempse » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Montagnac-la-Crempse » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Montagnac-la-Crempse », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c d e et f Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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