Mons (Var)

commune française du département du Var

Mons[1] [mɔ̃s] est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Mons
Mons (Var)
Vue aérienne de Mons.
Blason de Mons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Fayence
Maire
Mandat
Patrick de Clarens
2020-2026
Code postal 83440
Code commune 83080
Démographie
Gentilé Monsois, Monsoises
Population
municipale
837 hab. (2021 en diminution de 1,88 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 32″ nord, 6° 42′ 54″ est
Altitude 811 m
Min. 235 m
Max. 1 714 m
Superficie 76,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Roquebrune-sur-Argens
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Mons
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Mons
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Mons

Géographie modifier

Localisation modifier

Village perché, construit sur un énorme rocher, village fortifié, le village de Mons offre un panorama sur la mer Méditerranée, les îles de Lérins, les Maures et par temps clair, la Corse.

Géologie et relief modifier

Le territoire, d'une superficie de 7 663 ha, s'étage du confluent de la Siagne[2] et de la Siagnole à 241 m jusqu'au plus haut sommet du Var, la montagne de Lachens, à 1 714 m. Le village est à 814 mètres d'altitude. Il se trouve à la limite supérieure de culture des oliviers sur la moindre terrasse retenue par des restanques ou faïsses.

Les gorges de la Siagnole, avec leurs moulins et leurs grottes, sont chargées d'histoire.

Voies de communications et transports modifier

Voies routières modifier

Commune desservie par la départementale 563 depuis Fayence.

Transports en commun modifier

Mons bénéficie du réseau départemental Varlib.

Lignes SNCF modifier

La gare la plus proche de Mons se trouve à Grasse (31 km).

Communes limitrophes modifier

Hydrographie modifier

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

  • La commune est arrosée par le Chautard, sous-affluent de la Siagne, long de 7,6 km[4],
  • Siagne de Pare,
  • vallons de Miron, des Mourlans, du Ray, de Barosse, des Travers, des Vennes, de Roque Abeillière, des Ambus, de Saint-Peire,
  • ruisseaux la Camiole, le Chautard.

Sismicité modifier

Il existe trois zones de sismicité dans le Var :

  • Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami lié à un séisme en mer ;
  • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel ;
  • Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.

La commune de Mons est en zone sismique de très faible risque Ia[5].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 077 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Cézaire sur Siagne », sur la commune de Saint-Cézaire-sur-Siagne à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 970,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −8,1 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Mons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7 %), cultures permanentes (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), zones urbanisées (1,5 %), prairies (0,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Mons s'écrit Mouns en provençal selon la norme mistralienne[19] et Mons selon la norme classique. La prononciation locale est /muŋs/.

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Les hommes sont présents à Mons depuis la Préhistoire, comme en témoignent de nombreux dolmens ou autres formes de tombes. La première implantation connue s'appelait Avaye[20].

Antiquité modifier

Vers le milieu du Ier siècle apr. J.-C., les Romains construisent un aqueduc de 41 567 m qui permet de conduire l'eau des sources de la Siagnole[21] à Fréjus. Il est toujours en fonction dans son trajet sur la commune de Mons[22].

Moyen Âge modifier

La première mention de Mons se trouve dans le cartulaire de Lerins, qui mentionne un « Fulco de Mons » (1026-1066) qui paye l'albergue et la cavalcade (1249-1252)[23]

  • À la suite de plusieurs épidémies, surtout de peste, de catastrophes naturelles (hiver rigoureux), la population est décimée et, à plusieurs reprises, il faut faire appel à des étrangers de l'arrière-pays génois, les « Figouns », qui conservent leur dialecte le figoun. Ainsi, au milieu du XVe siècle, Antoine de Villeneuve doit à nouveau inviter une quarantaine de familles à venir à Mons. Escragnolles fait de même.
  • 1227 : tremblement de terre de Provence (séisme douteux)[24],[25],[26].
  • 1260 : premier acte d'habitation.
  • 1348 : épidémie de peste : Avaye-Villevieille abandonné.
  • 1364 : famine.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l'Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou[27]. Le seigneur de Mons, Francisque de Bollière, soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[28].

  • 1391 : sac de Callian par Raymond de Turenne (une des causes ayant concouru au dépeuplement de Mons).
  • 1392-4 : épidémie de peste.

Le Figoun et les Figouns modifier

Les Figouns[29] de Mons furent accueillis (contre franchises à payer en retour) en deux périodes : 1260 et 1468. Ils provenaient principalement de la région de Vintimille (vallée de la Nervia, de Pigna). En bons maçons, ils participèrent largement à l'édification de la ville et de ses remparts. C'est à leur époque que l'olivier fut introduit dans la région. Ils sont souvent liés à la culture, au commerce et à la préparation des figues (frigoule ou frigoure), d'où leur appellation.

Le figoun est un mélange non structuré de ligure et de provençal, comme on en retrouve à Escragnolles ou Biot. Les patronymes Bosio, Brosco, Bruzon, Canille, Chappory, Chiappe, Chichon, Durante, Galliano, Machiavello, Massa, Monteverde, Olivero, Parody, Passano, Pisarello, Poggio, Porro, Restano, Risso, Sanguinetti, Traverso, y sont très répandus. Certains Monsois se servent encore du figoun quand ils ne veulent pas être compris par les « estrangers » !

L'abbé Jean-Pierre Papon[30] (1780) rapporte un des premiers témoignages de ce dialecte : « On croit que c'est l'idiome des Sarrasins : on se trompe, c'est l'ancien oasis de Gênes ». Il fut utilisé jusqu'à la fin du XIXe et a laissé très peu de traces écrites.

i m'an pillàou
Grigeur Guignon, a lagna,
Ou dije che l'avea de lou ben à la campagna.
I m'an pillaou ca' mea;
I nous m'an lascaon pa un choun.
Mi foun entra misero;
Sa posso me sacatero
La ca, lou ben & la terro
Grigneur guignon, est triste
il dit qu'il avait des biens à la Campagne:
"on m' a pris ma maison
on n'y a pas laissé un clou,
Je suis dans la misère,
si je puis, je rachèterai le bien,
et la maison et la Terre."
ou dije

En 2007, dans les archives du château de Beauregard, on retrouve une dizaine des feuillets manuscrits anciens, mais impossibles à dater, portant traduction de ce qui semble être des termes de figoun et identifiés par Fiorenzo Toso[31] comme ayant des similitudes avec un patois ancien de la région Nord de Gênes (XVIIe).

Renaissance modifier

  • 1448 : tremblement de terre nord-méditerranéen.
  • 1468 : acte d'habitation ou transaction entre Antoine de Villeneuve et ses villageois, leur accordant des droits nouveaux.
  • 1481 : la Provence est rattachée à la France.
  • 1532 : arrêté municipal interdisant aux hommes et aux femmes de s'embrasser en balant (dansant) !
  • 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy : le comte de Carcès refuse de l'exécuter, Mons se range derrière lui (carcistes) et les Razats (rasés) derrière les Arcs, d'où la suite :
  • en 1590[32], le , le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie, bon catholique, briguant la Provence, poussé par vengeance par Henri de Villeneuve, dit le Cruel, réussit l'exploit de faire monter ses canons jusqu'à Mons, commence le siège du village fortifié, les femmes le défendent en envoyant des ruches (bruscs. Voir Miel de Provence) sur les assiégeants et, faute de terre, réparent les brèches avec des matelas de feuilles et de foin. Au 11e jour les Savoyards pénètrent dans la cité... une vingtaine d'assiégés sont pendus et Mons est condamné à une amende de 20 000 écus.

Période moderne modifier

  • 1613 : neige abondante.
  • 1629 : peste.
  • 1644 : tremblement de terre Nice-Marseille[33].
  • 1685 : arrêté municipal interdisant l'achat d'olives (pour éviter les vols sur l'arbre).
  • 1709 : hiver redoutable : les oliviers meurent.
  • 1720 : peste de Marseille.
  • 1744 : maladie du clou (chèvres).
  • 1753 : (sécheresse) arrêté municipal interdisant de prendre de l'eau pour laver, pour bâtir ou fabriquer des chapeaux !
  • 1755 : froid intense.
  • 1762 : grêle dévastatrice.
  • 1767 : affermage des moulins communaux, épidémie de tuberculose.
  • 1770 : plantation d'ormes sur la place Saint-Sébastien (voir Sébastien (saint)).
  • 1788 : hiver rigoureux : les oliviers gèlent.

Période contemporaine modifier

  • 1813 : le préfet visite la grotte de la Combrière.
  • 1835 : séparation Tanneron-Callian.

La réputation de travailleurs de ses habitants leur avait valu en 1835 le surnom de Chinois de la Provence[34]. En 1970, la création du camp de Canjuers ampute la cité de Mons des territoires de Saint-Marcellin (le blé de Saint-Marcellin était renommé), du Villars et d'une partie des monts du Malay.

  • 1843 : la commune achète du poison contre les loups.
  • 1855 : chômage important.
  • 1860 : création du département des Alpes-Maritimes avec remodelage du département du Var.
  • 1920 : réalisation du monument aux morts
  • 1954 : hiver rigoureux.

Résistance modifier

Politique et administration modifier

Budget et fiscalité 2016 modifier

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[38] :

  • total des produits de fonctionnement : 722 000 , soit 813  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 720 000 , soit 811  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 564 000 , soit 635  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 447 000 , soit 504  par habitant.
  • endettement : 342 000 , soit 385  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 12,84 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 6,68 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 36,04 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 35,33 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 16,95 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 240 [39].

Liste des maires modifier

Liste des maires depuis 1953
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1971 Alexandre Valente SFIO Instituteur, syndicaliste
1971 1977 Ernest Audibert    
1977 1983 Alexandre Valente PS Instituteur, syndicaliste
1983 2001 Alfred Rolland    
2001 2008 Roger Pelassy    
2008 2020 Eliane Feraud DVG Retraitée de la Fonction publique
2020 En cours Patrick De Clarens [40]    

Démographie modifier

Les habitants de Mons se nomment les Moussencs.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

En 2021, la commune comptait 837 habitants[Note 3], en diminution de 1,88 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1201 0211 0411 0781 1081 0991 0741 0271 029
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0009731 0031 0051 000889866852764
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
773703731568523452423361298
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
248226239291459671840863866
2017 2021 - - - - - - -
817837-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Curés de Mons modifier

  • 1673-1705 : Anglési Laugier
  • 1705-1713 : Jordany
  • 1705-1707 : Rossel
  • 1710-1713 : Jourdan
  • 1713-1736 : Raynaud
  • 1728-1734 : Pélassy
  • 1746-1782 : Jordany
  • 1750-1755 : Pélissier
  • 1782-1825 : Pélacy
  • 1838-1846 : Rebuffel François
  • 1868-1881 : Jean Rebuffel
  • 1884-1891 : Martel[45]
  • 2015 - Aujourd’hui : Dom Martin Bonnassieux

Jumelages, parrainages modifier

  • La ville a décidé d’adopter le village de   Gurbeşti (Roumanie) dans le cadre de l’opération « Villages Roumains » organisée au plan national.
  • Mons parraine[46], depuis le , le remorqueur côtier Buffle de la Marine Nationale[47] et ceci, afin de remémorer le temps où les Monsois entretenaient un feu en face de l’église Notre-Dame-de-la-Pitié afin de servir d'amer aux bateaux entrant dans le port de Saint-Raphaël de nuit ou par mauvais temps[48].

Patrimoine bâti modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. J. P. Brun, Carte archéologique de la Gaule, Le Var 83/2, Fondation Maison des Sciences de l'Homme, Paris, 1999, p. 518-523.

Préhistoire modifier

Néolithique, Chalcolithique : Castrum, Dolmens, Habitats fortifiés, Tumulus, Tombes en Bloc, Grottes sépulcrales.

Les habitats fortifiés modifier

Dolmens (Chalcolithique) et autre tombes collectives modifier

Toujours ouvertes vers le couchant, parfois à double chambre (cella), la première pour les dépouilles récentes, la seconde pour les 'réductions'. Les deux sont précédées d'une antichambre. Le nombre des dents retrouvées sur place permet d'évaluer le nombre de sépultures.

L'âge Celbano modifier

Mons fait partie de cette circonscription dépendant de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.

Aqueduc romain de Mons à Fréjus modifier

Des sources vauclusiennes du Neissoun et sa partie initiale modifier
À Fréjus dans le domaine de San-Peyre modifier

Transition vers le Moyen Âge modifier

les Castrum modifier

Post-médiéval modifier

Architecture religieuse modifier

  • Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul XIIe et XVIIe siècles, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [55]. Elle appartient à la paroisse de Fayence[56],
    • Le campanile en fer forgé est l’œuvre du maître forgeron Bonfante de Castellane et date de 1835[57],
    • ses trois cloches sont classées au titre des objets mobiliers[58],[59],[60],
    • son riche mobilier est classé ou inscrit au titre des objets mobiliers[61] : six retables de style baroque, en bois sculpté, doré ou peint polychrome et leurs toiles. La toile du maître-autel (1680) représente l’assomption de la Vierge.
  • Église paroissiale Notre-Dame (XIIIe, roman haut provençal) et son triptyque monumental, retable baroque du XVIIe siècle classé à l'inventaire des Monuments historiques. Le Maître-Autel est un autel tombeau de marbre blanc, surmonté d'un imposant retable en bois doré. Il est orné de quatre colonnes torsadées et surmonté de six angelots. En 1860, le retable a été redoré. Il a été entièrement restauré en [62]
  • Chapelle Saint-Sébastien, fin XVIe (ou des Pénitents). Elle abrite un retable en bois sculpté peint polychrome daté de 1713[63], avec son triptyque et son mobilier de pénitents. Cette chapelle a été transformée en partie en salle pour la mairie.
  • Chapelle de Saint-Marcellin (romane, avec abside en cul-de-four) (Canjuers)[64]. Une messe y est célébrée annuellement.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié, début XVIIe, avec son retable en bois doré. Sur la route de Callian[65]. Elle servait de reposoir pour les défunts des campagnes avant l’enterrement à l’église.
  • Chapelle de Saint-Pierre-d- Riens.
  • Oratoire de Saint-Pierre ou de Riens, au nord-est, à proximité des vestiges romains.
  • Chapelle appelée Saint-Roch et / ou Saint-Laurent, avec sa toile du maître-autel qui représente les deux saints[66],[67].
  • Chapelle de San-Peyre (la ferme du château privé de Beauregard).
  • Chapelle rustique de Sainte-Roseline, caveau privé des Villeneuve-Beauregard.
  • Monuments aux morts réalisé en 1920[68],[69],[70],[71].

Châteaux modifier

Il existe en rive droite de la Siagne, entre la Siagne de la Pare et le Miron, en face du bois des Malines, un lieu-dit Château de l'Enfer où on retrouve quelques pierres perchées en haut d'un piton rocheux. On ne dispose cependant d'aucune information à son sujet.

Infrastructures modifier

Aqueduc de Riens ou de Saint-Pierre (XVIe) modifier
Aqueduc des Ferrages (XVIe) modifier
Aqueduc de Beauregard (XVIe) modifier
Petit aqueduc du château de la Lubi (XVIe) modifier

Passé récent modifier

Infrastructures modifier

Sources, fontaines et lavoirs modifier
les ponts modifier
La pierre sèche modifier

La pierre extraite du champ est employée à sec (sans mortier) dans l'habitat temporaire (cabanes, cabanons, bergeries) et dans divers ouvrages (enclos, restanques, apiés, puits couverts, affûts, séchoirs à figues, fours à chaux)[73],[74].

Cabanes, cabanons, bergeries modifier
Puits couverts modifier
Restanques, fours à chaux, graïssiers, etc. modifier
Les tours-pigeonnier modifier
Moulins, usines et barrages modifier

Époque moderne modifier

La conduite moderne de doublement de l'aqueduc romain dite canal Jourdan (1894) modifier

Patrimoine naturel modifier

Grottes[75] et Canyons modifier

Grottes, avens, réseaux, avens failles, résurgences (près de 150) modifier

Ajustadous, Canebières, Combrière[76], Esclapon, Peintures, Pestiférés, Peygros, Tranchée...

C'est dans la grotte des Mouches, sur le Fil[82], que s'étaient réfugiés les déserteurs de la guerre de 1914-1918.

Pertes et résurgences modifier

Elles sont trop nombreuses pour être toutes énumérées :

  • en ville : perte du Vallon rouge dans le premier virage vers le col de Val Ferrière,
  • sur le Fil :
    • il existe au moins trois sources notables en amont du Neissoun, mais insuffisantes pour approvisionner l'aqueduc.
    • lieu-dit 'les pertes du Fil' au nord du village au niveau de la Tuilerie, signalé sur la carte IGN,
    • il est fréquent que le Fil coule au-dessous du pont des Veynes, mais reste sec au niveau du Neissoun,
    • les chasseurs parlent d'une perte qui nécessite un débit suffisant, sans doute pour amorcer un siphon.
  • sur la Siagnole :
    • la Siagnole disparait par endroits pour réapparaître plusieurs centaines de mètres plus loin, une centaine de mètres en amont du confluent avec la Siagne.
    • Les résurgences sont très nombreuses, parfois volumineuses (trou du Bœuf) : on les reconnaît à la différence de température de l'eau.

Faune, Flore, Chasse, Pêche, Protection de la Nature, Natura 2000[83] modifier

La démarche Natura 2000 modifier

  • À la suite du constat inquiétant d’une biodiversité en régression voire en disparition au niveau planétaire, l’Union Européenne a décidé d’enrayer le processus. La démarche Natura 2000 consiste à favoriser, sur les sites éligibles, le maintien de la biodiversité tout en tenant compte des exigences socio-économiques dans une logique de développement durable.

Ainsi, l’Union Européenne a été amenée à adopter deux directives : l’une en concerne les oiseaux, l’autre en concerne certains habitats naturels, pour donner aux États membres un cadre commun d’intervention en faveur de la préservation des milieux naturels et des espèces.

  • La directive Habitats du , dite directive 92/43/C.E.E. dont relève le site FR 9301574 " Gorges de Siagne ", prévoit la conservation des habitats de la faune et de la flore sauvages. Elle est inspirée de la Convention de Berne de 1989 relative à la conservation de la vie sauvage et des milieux naturels en Europe. En application, elle prévoit la création d’un réseau écologique européen de Zones Spéciales de Conservation (ZSC).
  • Cette directive s'appuie sur six annexes et particulièrement sur l'annexe II « espèces faisant l'objet de mesures de conservation » et l'annexe IV « espèces faisant l'objet de mesures de protection strictes ».
  • La France recèle de nombreux milieux naturels et espèces qui relèvent de cette directive et qui ont fait l’objet d’un recensement mené sous l’égide du Muséum National d’Histoire Naturelle. À partir de ce recensement, la directive a conduit à la création d’un réseau Natura 2000 en 2006 qui reprend les objectifs fixés par la Convention sur la diversité biologique adoptée lors du « Sommet de la Terre » à Rio de Janeiro en 1992 et ratifiée par la France en 1996.
  • Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique, tout en respectant les activités humaines. Concrètement, la démarche Natura 2000 ne consiste pas à créer des sanctuaires de nature mais à assurer la conservation ou le rétablissement d’espèces et d’espaces naturels reconnus d’intérêt communautaire par la mise en œuvre d’un développement durable conciliant exigences écologiques et exigences économiques, culturelles et sociales. Aussi, la directive habitats se veut être une directive de gestion à partir d’une approche contractuelle privilégiant la concertation avec tous les interlocuteurs concernés.

Le site FR 93 01574-2005 "Gorges de Siagne" modifier

S’étend des sources du fleuve à Escragnolles à Auribeau-sur-Siagne sur une superficie d’environ 5 300 ha. Au titre de la directive européenne 92/43/C.E.E. dite « Habitats », ce site a été retenu notamment en raison de son complexe de gorges parfois très profondes constituant une zone d’accueil pour de nombreuses espèces. La combinaison de facteurs climatiques et géologiques a permis à la Haute Siagne de conserver son caractère sauvage. Située à un carrefour associant climats montagnard et méditerranéen et substrats calcaire et cristallin, elle se caractérise par une grande diversité biologique pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

On distingue six grands types de milieux naturels sur le territoire de la Haute Siagne :

  • Les milieux souterrains (grottes et cavités)
  • Les milieux saxicoles (falaises et éboulis)
  • Les milieux aquatiques (Siagne, Siagnole, Siagne de la Pare, et leurs sources)
  • Les milieux humides (fonds de vallées et les gorges)
  • Les milieux forestiers fermés (chênaie pubescente, chênaie verte, châtaigneraie, hêtraie, charmaie, suberaie, mimosa, landes, maquis et garrigues)
  • Les milieux ouverts (oliveraies, zones de cultures, pelouses, formations arbustives)

Ce site abrite 23 habitats d’intérêt communautaire dont 7 d’intérêt prioritaire avec plus de 80 espèces de la faune protégées (hors oiseaux), une cinquantaine d’oiseaux protégés et 24 espèces végétales protégées.

Le S.I.I.V.U. "Syndicat Interdépartemental, Intercommunal à Vocation Unique" de la Haute Siagne[84] a été désigné successivement opérateur du site pour élaborer et faire valider le DOCOB, puis animateur pour la gestion du site tant de l’hydrosystème que des milieux terrestres. Il a des comptes à rendre à l’État quant au travail effectué et aux résultats obtenus.

Les restanques ou faïsses modifier

 

L'olivier modifier

Le chêne modifier

Quant au plus gros chêne vert de Mons, il se trouve aux Hauts-Campestres.

Les figues modifier

Le chanvre cultivé à Mons modifier

Les fleurs à parfum modifier

Truffes (rabasses)[85] modifier

  • Truffe : la référence = Tuber melanosporum (ou truffe noire, en hiver) à ne pas confondre avec Tuber brumale (truffe d'hiver ou musquée), puis la maienco (grise, au printemps), et aestiven (truffe d'été ou de la Saint-Jean, claire) sont souvent remarquables. Tuber magnatum (truffe blanche d'Alba) est très rare dans nos contrées.
  • Pour trouver les truffes, soit on repère à vue une gerçure (craquelure de la terre), soit la 'mouche à truffes' (Suillia fuscicormis) sur un brûlé (ou cramadis), sous une garouille (bouquet de jeunes chênes), soit on utilise un animal (chien, porc) dit trouveur : le ramasseur (caveur) fouille alors la terre avec son piochon (ou fessou, covadou, fouji) en respectant le mycélium (racines), brosse la peau (ou péridium), la tranche (canife) pour examiner la chair (gléba), avant de la mettre dans sa 'saquette' en toile.

Attention : brûlé ne signifie pas nécessairement truffière, et il existe des truffières sans brûlé. Ce brulé résulterait d'une action antimitotique et 'coumarine-like' du mycélium, mobilisant les ions K et Ca++. Par ailleurs les murs en pierre sèche, en réverbérant le soleil ont une action adjuvante par leur effet de 'four solaire'. Petit détail : les lapins adorent les truffes !

  • avant la création du camp, l'O.N.F. amodiait 400 ha de bois pour sa recherche dans la partie ouest du camp (Vérignon) pour 30 000 F.
Prix moyen du kg de truffes cueillies sur le plateau de Canjuers et vendues sur le marché de Carpentras
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963
30 F 30 F 50 F 32 F 40 F 50 F 110 F 200 F 100 F
Prix moyen du kg de truffes cueillies sur le plateau de Canjuers et vendues sur le marché de Riez
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963
28 F 23 F 63 F 40 F 45 F 50 F 80 F 150 F 110 F
  • En Périgord, en 1982, la truffe se vendait 5 francs le kilogramme, soit 25 euros actuels.
  • actuellement, et pour la même somme, vous ne pouvez acheter une demi-truffe (et petite, en plus !).

Autres modifier

Patrimoine intellectuel et humain modifier

Musées modifier

Traditions modifier

  • Sainte Maxime est la sainte patronne de Mons,
  • Février, 1er week-end : Sainte-Agathe, fête des femmes,
  • juin : messe à la chapelle de Saint-Marcellin (camp de Canjuers),
  • Juin, 15 : fête du Patrimoine,
  • Juin, 29 : Chapelle Saint-Pierre à Riens = petit roumavagi (pour voyage à Rome),
  • Août, 15 : fête patronale de Notre-Dame.

Héraldique modifier

Les armoiries de Mons se blasonnent ainsi[91] :

De gueules au mouton contourné d'argent grimpant sur un rocher du même semé de touffes d'herbe de sinople au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.

Personnalités liées à la commune modifier

Il est impossible de citer tous les membres illustres de la famille de Villeneuve[92],[93],[94],[95],[96], une des plus grandes de France, comptant près de 1 400 membres authentifiés, regroupés en « branches » avant 1900, avec des descendants survivant de nos jours (Ampus, Arcs, Bargemon, Barrême, Bouliers, Beauregard, La Berlière, Bourgogne, Callian, Cananilles, Carros, Clemensane, Clumanc, Esclapon, Espinouse, Flayosc, Granges, Grasse, Gréolières, Hollande, Lascaris, Mons, Montignan, Monvoisin, Oppio, Ramatuelle, Revest, Roque, Russie, Saint-Cézaire, Séranon, Source, Tartonne, Trans, Thorenc, Tourrettes-lès-Fayence, Tourrettes-lès-Vence, Vauclause, Villevieille), et qui a fourni au cours des siècles : ceux de Mons avaient pour fiefs : Avaye, Beauregard, Cananilles, Esclapon, Gaut(d), Pibresson, Saint-Jean, Saint-Marcellin, Saint-Pierre, Tansonive...

  • De la grande famille sont issus :
    • des croisés : Pons de Villeneuve, Arnaud de Villeneuve
    • une sainte : sainte Roseline, Roseline de Villeneuve (abbaye, Les Arcs, chapelle au château de Beauregard)
    • un excommunié : Pierre Romieu de Villeneuve, en 1291,
    • des hommes et des femmes d'église : prêtres, abbés, chanoines, prieurs, évêques, mères supérieures, etc.,
    • des membres et dignitaires de la plupart des grands Ordres : Malte, Hospitaliers, etc.,
    • des hommes de guerre : Pierre Charles, Jean-Baptiste, Silvestre de Villeneuve-Esclapon, contre-amiral à la bataille de Trafalgar,
    • des hommes politiques (maires, préfets, conseillers),
    • des hommes de lettres (archéologues, historiens),
    • malheureusement des victimes de la Révolution,
    • le fief de Beauregard est actuellement tenu par les De Clarens.

Les Villeneuve sont surtout sur Trans, et dans la région sur Tourrettes. Mons n'a que la branche des Villeneuve de Beauregard et la branche des Villeneuve de Mons et du Gaut.

Autres personnalités liées à la commune :

  • Pierre Porre, maire de 1904 à 1908 et conseiller général jusqu'à sa mort en 1919,
  • Théophile Jourdan, maire de Mons et conseiller général,
  • Alfred Rolland (1922- 2003), maire de Mons et conseiller général (modif MG),
  • Pierre Hemmer (1950-2013), chef d'entreprise suisse, décédé à Mons.
  • Jean Vadon, entomologiste (1904-1970).

Depuis quelques années, les résidents occasionnels du domaine de la Gray, de multiples nationalités, aux activités professionnelles évoluées, médecins, professeurs, pilotes, se sont passionnés pour Mons, au point de participer à la vie touristique du village.

Curiosités modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Historique sur le site officiel de la commune de Mons
  2. Réseau Natura 2000 « Rivière Siagne et ses gorges», Site FR 9301574
  3. L'eau dans la commune
  4. Le Chautard
  5. Sismicité du Var sur le site de la préfecture.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Mons et Saint-Cézaire-sur-Siagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « St Cézaire sur Siagne », sur la commune de Saint-Cézaire-sur-Siagne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « St Cézaire sur Siagne », sur la commune de Saint-Cézaire-sur-Siagne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  19. Louis J S. de Bresc, Armorial des communes de Provence, ou Dictionnaire géographique et héraldique, Paris, Librairie Bachelin-Deflorenne, , 370 p., p. 191.
  20. Dolmens et tumulus
  21. Étienne M. : Les sources de la Siagnole de Mons, Thèse Doct. 3e cycle, 1987, Univ. Sc. et Tech. du Languedoc, Montpellier
  22. Mons : Aqueduc romain de Mons à Fréjus : itinéraire et longueur totale
  23. M. Borréani, Fiche descriptive no 1003, Centre archéologique du Var, Toulon, 2007.
  24. Tremblements de terre en Provence : l’exemple du faux séisme de 1227 en Provence, répertorié dans le catalogue de Rothé (1941)
  25. Histoire et aléa sismique : exemple des faux séismes de 1227 et 1248
  26. BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), Département Gestion des données Géologiques et Géophysiques. Sources : Risque et Génie Sismique (fichier Sirene) et LDG-CEA (catalogue microsismicité). Édition : LAMBERT (Jérôme), Directeur, Les tremblements de terre en France, Hier, Aujourd’hui, Demain... Éditions BRGM 1997
  27. Moyen Âge, Archives départementales du Var
  28. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 42).
  29. F. Toso F., Da Monaco a Gibralterra : storia, lingua e cultura di villagi e citta-satto génovesi verso occidente, Toso, Le Mani Ed., Genova, 2004, (ISBN 88-8012-282-7).
  30. J.-P. Papon (Abbé), Voyage littéraire en Provence, Lib. Barrois, Paris, 1780, p. 231-232.
  31. Toso, Fiorenzo : Da Monaco a Gibralterra : storia e culture da villagi et città-statto genovesi verso occidente, Le Mani Ed., Genova, 2004, (ISBN 88-8012-282-7) (OCLC 432933722).
  32. M. Germain M., Le siège de Mouns, Parpaillon Éd., Gonfaron, 2000, (ISBN 2-912938-13-9).
  33. Le séisme de 1644
  34. Garcin E.: Dictionnaire historique et topographique de la Provence, chez l'auteur, Draguignan, 1835
  35. février-mars 1944 : Le maquis AS de Mons devient le maquis Vallier avec l’arrivée à sa tête de Gleb Sivirine.
  36. Francs Tireurs et Partisans Français de l’Est Varois…
  37. Mémoire orale, témoignage de Jean-Paul Lambert, le 21 juin 2011, Résistant pour les parachutages SSAP R2) et la vie au maquis de Mons
  38. Les comptes de la commune
  39. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  40. https://www.lemonde.fr/resultats-elections/mons-83080/
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. Valente A.: Pour la petite histoire du haut-Var, Mons vous raconte la sienne, Imp. Nouvelle, Saint-Raphaël, 1964
  46. Mons est la ville marraine du Remorqueur Côtier A696 «Buffle», de la Marine nationale
  47. Le Buffle
  48. Parrainage du Buffle
  49. Dolmen de la Colle
  50. Dolmen de Peygros
  51. Dolmen de Saint Marcellin
  52. à l'approche d'un regard (puteus luminae)
  53. « bourg castral d'Avaye », notice no IA83001183, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. Castrum d'Avaye, Lieu-dit Collet de Caillan
  55. « Église paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul », notice no PA00081791, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. Saint-Pierre et Saint-Paul
  57. Inventaire des campaniles en France
  58. Notice no PM83000376, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1535 connue sous le nom de Musane
  59. Notice no PM83000375, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1501 connue sous le nom de Marie Anne Sauveterre
  60. Notice no PM83000374, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1488 connue sous le nom de Vénus
  61. Mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul
  62. Conseil Départemental du Var, « Patrimoine religieux », Le Var No 4,‎ hiver 2017-2018, p. 75.
  63. Chapelle Saint-Sébastien, qui abrita la confrérie des Pénitents Blancs
  64. Chapelle Saint-Marcellin, restaurée par le 1er R.C.A.
  65. Sur le pilier droit du porche on peut lire l'inscription suivante, gravée dans la pierre En l'honneur de Notre dame de Pitié 1644
  66. Chapelle St-Roch
  67. Chapelle Saint roch ou / et saint laurent
  68. Monument aux morts de Mons, sur le site mémoires de guerre du Var
  69. Monument aux morts
  70. Mémorial : monument aux morts
  71. Les monuments aux morts du Var : Mons
  72. La Fontaine Dei pu luenchco fouan
  73. Michel Royon, Numérisation des données actuelles de l'inventaire départemental en cours des ouvrages traditionnels en pierre sèche de la campagne varoise, réalisé par les membres de l'A.S.P.P.S.V. (Association pour la Sauvegarde du Patrimoine en Pierre Sèche du Var), Bull. A.S.P.P.S.V., Draguignan, 2004 (6), p. 10-19.
  74. Pierre Sèche.
  75. Créac'h Y.: Inventaire Spéléologique des Alpes Maritimes, Tome IV, chez l'auteur, Nice 1987)
  76. Grotte des Combrières
  77. Grotte des Combrières (Grotte de Mons)
  78. Grotte aux peintures (Grotte Pouveroï)
  79. Grotte des Pestiférés (Baume des échelles)
  80. Grotte d'Esclapon (Du Château d'Esclapon)
  81. Itinéraires archéologiques : Mons
  82. Fichier des cavités du Var
  83. Quertier P., et al.: Guide du naturaliste dans le Var. Libris ed., Patris, 2002, (ISBN 2-907781-58-8).
  84. Les actions du Syndicat Interdépartemental, Intercommunal à Vocation Unique de la Haute Siagne
  85. Aubert C., La politique d'installation des camps militaires : le cas particulier du polygone de tir de Canjuers, Université de Nice-Toulon, faculté de Droit (mémoire de D.E.S. d'administration des collectivités locales), 1984.)
  86. archive
  87. Anonyme : Loup, Élevage :Actes du séminaire technique du 15-16 juin 2006 Aix-en-Provence, Cerpam Ed., Manosque, 2007.
  88. voir : Le loup à Canjuers
  89. Les chiroptères, très nombreux du fait de l'abondance des grottes, des clochers, mais aussi de l'aqueduc romain, font l'objet d'une protection négociée avec Natura 2000 : certaines grottes particulièrement actives en période de reproduction (mois de mai) sont dorénavant interdites d'accès aux spéléologues.
  90. Un Musée à ciel ouvert
  91. Pays de Fayence : Mons, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  92. Juigné de Lassigny E.M. (Le clerc de) Histoire de la maison de Villeneuve en Provence, Lyon, Rey A., Ed., 1901-1902
  93. Régis Valette : Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2007
  94. Séréville E., et coll.: Dictionnaire de la noblesse française, 1975
  95. Guerre N.: Noblesse 2001, , 2001
  96. Vaulchier J. (de): Armorial de l'Association d'entraide de la noblesse française, 2004.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Histoire et architecture

Archéologie

Patrimoine naturel, faune et flore

Informations générales

Articles connexes modifier

Liens externes modifier