Moissac

commune française du département de Tarn-et-Garonne

Moissac
Moissac
Vue générale.
Blason de Moissac
Blason
Moissac
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes Terres des Confluences
Maire
Mandat
Romain Lopez (RN)
2020-2026
Code postal 82200
Code commune 82112
Démographie
Gentilé Moissagais
Population
municipale
13 748 hab. (2021 en augmentation de 9,28 % par rapport à 2015)
Densité 370 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 17″ nord, 1° 05′ 06″ est
Altitude Min. 63,7 m
Max. 192,6 m
Superficie 37,17 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Castelsarrasin
(banlieue)
Aire d'attraction Moissac
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Moissac
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Moissac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Moissac
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Voir sur la carte topographique de Tarn-et-Garonne
Moissac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Moissac
Liens
Site web www.moissac.fr

Moissac est une commune française située au centre ouest du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie.

La ville compte 13 378 habitants en 2021. Ancienne sous-préfecture, elle dépend aujourd'hui de celle de Castelsarrasin, ville toute proche, à 7–8 km. Ses habitants sont appelés les Moissagais ou Moissagaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Communes limitrophes modifier

Moissac est limitrophe de neuf autres communes. Les communes limitrophes sont Les Barthes, Boudou, Castelsarrasin, Durfort-Lacapelette, Lafrançaise, Lizac, Montesquieu, Saint-Nicolas-de-la-Grave et Saint-Paul-d'Espis.

Géologie et relief modifier

L'altitude de la commune varie entre 63,7 et 192,6 mètres[2].Sur le plan géographique, la commune en rive droite du Tarn est dans le Bas Quercy, zone de coteaux, sources de nombreux ruisseaux. Elle correspond à la partie méridionale du Quercy calcaire lotois. C'est une région géologiquement constituée de molasse, terme générique s'appliquant à un sous-sol de marnes et d'argiles bariolées, altérées en surface (terrefort), intercalées de chenaux sableux et de calcaires marneux (mais peu épais et de faible extension), les calcaires plus riches en CaCO3 n'apparaissant vraiment qu'à l'ouest, sur la commune de Boudou ou plus rarement en couverture des coteaux les plus élevés.

En rive gauche en revanche, le terroir est constitué de terrasses peu anciennes du Tarn, partiellement inondable pour la plus basse, faites de sable, de galets plus ou moins argileux et recouverts d'une couche fertile de limons d'inondation (la "boulbène").

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac »), deux espaces protégés (le « bois du Calvaire » et le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Hydrographie modifier

La commune est drainée par le Tarn, le Lemboulas, le Lembous, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de Cabarieu, le ruisseau de Combe Clairon, le ruisseau de Delbès, le ruisseau de Lembenne, le ruisseau de la Madeleine, le ruisseau de Millole, le ruisseau de Borde Neuve [3],[Carte 1].

Le Tarn traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes[4].

Le Lemboulas, d'une longueur totale de 56,7 km, prend sa source dans la commune de Lalbenque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelsarrasin, après avoir traversé 15 communes[5].

Le Lembous, d'une longueur totale de 16,9 km, prend sa source dans la commune de Vazerac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Lemboulas à Lafrançaise, après avoir traversé 4 communes[6].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,8 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Statistiques 1991-2020 et records CASTELSARRASIN (82) - alt : 72m, lat : 44°05'13"N, lon : 1°07'46"E
Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,4 3,8 6,3 9,8 13,5 15,3 15,2 11,6 8,7 4,7 2,3 7,9
Température moyenne (°C) 5,6 6,5 9,7 12,5 16,2 19,9 22,1 22,1 18,4 14,4 9,2 6,2 13,6
Température maximale moyenne (°C) 9,5 11,6 15,6 18,7 22,5 26,4 29 29 25,3 20,1 13,7 10 19,3
Record de froid (°C)
date du record
−9,4
13.01.03
−13,8
09.02.12
−9,9
01.03.05
−3,4
22.04.1991
−0,1
06.05.19
3,7
01.06.06
7,5
01.07.1991
5,4
29.08.1995
2,3
19.09.1994
−4,3
31.10.1997
−8,5
22.11.1998
−8
09.12.1991
−13,8
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,4
25.01.1995
25
23.02.1990
26,7
20.03.05
30,3
30.04.05
34,7
16.05.1992
40,2
27.06.19
40,5
18.07.22
43,1
24.08.23
36,7
09.09.23
33,3
01.10.23
24,7
07.11.15
18,6
23.12.22
43,1
2023
Précipitations (mm) 62,4 48,8 52,9 69,7 72,9 59,2 43,9 50,1 54,4 54,6 62,8 66,9 698,6
Source : « Fiche 82033005 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,5
1,7
62,4
 
 
 
11,6
1,4
48,8
 
 
 
15,6
3,8
52,9
 
 
 
18,7
6,3
69,7
 
 
 
22,5
9,8
72,9
 
 
 
26,4
13,5
59,2
 
 
 
29
15,3
43,9
 
 
 
29
15,2
50,1
 
 
 
25,3
11,6
54,4
 
 
 
20,1
8,7
54,6
 
 
 
13,7
4,7
62,8
 
 
 
10
2,3
66,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Moissac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Castelsarrasin, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 27 926 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moissac, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,6 %), cultures permanentes (16 %), forêts (14,5 %), zones urbanisées (8,8 %), terres arables (5,4 %), eaux continentales[Note 4] (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), prairies (0,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports modifier

Accès SNCF par la gare de Moissac sur la ligne Bordeaux Saint Jean-Toulouse Matabiau, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des AR entre les gares de Toulouse-Matabiau, Montauban-Ville-Bourbon et Agen.

La ligne 801 du réseau liO relie la commune à Montauban depuis Lamagistère.

Une voie desservait jadis directement Moissac à Cahors pour l'exportation plus rapide du chasselas et éviter son déchargement-chargement en gare de Montauban. Beaucoup d'ouvrages d'art (ponts, soutènements) sont toujours en place. Les rails ont bien sûr été récupérés.

La ville est également desservie par l'autoroute A62 au niveau de Castelsarrasin à 7 km et par l'ex-RN113 (aujourd'hui RD ) Bordeaux-Marseille.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Moissac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels modifier

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant 15 communes concernées par un risque de débordement du Tarn, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[25]. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait 210 morts et près de 10 000 sinistrés. 120 morts ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture des digues et 2 769 maisons ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1992, 1993, 1999 et 2018[27],[23].

Moissac est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[28].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moissac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 790 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4 486 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1996, 2003, 2006, 2007, 2008, 2009, 2011, 2012, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 6]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 7],[33],[34].

Toponymie modifier

Deux ouvrages traitent de la toponymie de Moissac. L'un de la toponymie rurale, paru en 2006 (André Calvet), l'autre de la toponymie urbaine paru en 2007 (André Calvet, Régis De La Haye, René Pautal)[35].

Toponymie rurale modifier

Environ mille ans d'archives sont consultables : matrices cadastrales, états des sections, donations, échanges, déclarations d'exploitations, transactions, testaments, divers actes, successions, procès, quittances, lettres, hommages, procès-verbaux, procédures, inventaires, titres, compois et assemblages, délibérations municipales, etc. Un corpus de plus de 5 000 entrées a pu être dressé. Il répertorie 1 300 noms dont 2/3 ont disparu au cours du temps. La toponymie rurale de Moissac reste riche malgré tout de près de 450 noms dont la présence dans les documents conservés s'étale sur onze siècles. Les noms les plus anciens remontent aux Xe et XIe siècles. L'année 1833, date de création du cadastre napoléonien, a vu apparaître 157 nouveaux noms. Parmi les noms éphémères, nous trouvons par exemple Comunals (1079), Pueg arotbaut (1125), La Bertuzia (1334), Beteille (1841), et parmi les plus résistants, Bartac (1125), Combe Clairon (1265), Millole (1280), etc.

Le plus étonnant reste la conservation du nom de lieu Gineva (prononcé en occitan « Tsinêbo »), nom ligure évoquant un confluent, conservé par tradition orale, désignant encore le quartier de Saint-Benoît, situé sur la rive gauche du Tarn. Cette désignation affiche fièrement ses 3 000 ans d'âge !
Relever les anciennes graphies d'un même nom de terroir, permet parfois d'en retrouver le sens. C'est le cas du nom énigmatique de Bresidou dont le sens échappe, tandis que les anciens noms, Brugidor, Brugidon ou Brugidou renvoient à l'idée de bruit, bruyant. C'est encore le cas de Cadossang qui est incompris, tandis que ses anciennes graphies, Gaguessang, Cagasant, Cagasang, nous révèlent la présence passée d'un ruisseau qui charriait les eaux boueuses et rougeâtres (couleur sang) du terroir de Borde-Rouge situé en amont. L'étude des noms de lieux moissagais souligne encore l'homonymie bien connue entre toponyme et patronyme. L'observation des données recueillies permet non seulement de dresser une chronologie, mais au-delà, de distinguer les noms de personnes du cru des noms de personnes présents à la suite de flux migratoires. Ainsi, Aurimont, Coudol, Palanque ou Piboul peuvent revendiquer leur foyer originel dans le pays moissagais, tandis que Bayne, Bézy ou Misère doivent chercher leur origine sous d'autres cieux.

Toponymie urbaine modifier

La toponymie urbaine de la ville de Moissac a recours à 176 noms. Un tiers évoque des hommes du cru, parmi lesquels dix environ demeurent à ce jour inconnus ou très mal connus. Quelques noms de seigneurs demeurent, Guileran, Caillavet, Calas, Perpigna, Roussol , etc., ainsi que quatre noms de bienfaiteurs, Henri Cayrou, Dominique Claverie, Antoine Hébrard et Derua. D'autres locaux sont salués, Delbrel le républicain, Barbarou ingénieur de génie, Léon Cladel écrivain ou Jean Sarlat simple curé. Les noms d'hommes au destin national sont d'environ une vingtaine. Parmi eux, des noms d'écrivains, Diderot, Hugo et Montesquieu, des chimistes, Pasteur et Lavoisier, des présidents de la république, René Coty et Charles de Gaulle, et un couple méritant qui n'aurait pu être oublié après le sauvetage d'environ 500 enfants juifs pendant la deuxième guerre mondiale : Shatta et Bouli Simon[36].

Parmi les autres thèmes, ceux du bâti, Marché, Moulin, Tuileries, Uvarium, Latour, Porte Arse, Tourneuve, Maladrerie, Hôpital, de l'hydraulique, Bassin du Canal, Port de Plaisance, Digue de la Cartonnerie, Vieux Port, de la religion, Abbaye, Calvaire, Pénitents, Prêtres, Recollets, Religieuses, des métiers artisanaux et corporations, Cordiers, Des Mazels, Maréchaux, Pipiers, Potiers, Tanneurs, Tourneurs, Minotiers, Blanchisseurs, des cultures locales, Cerises, Vergers, Jardins, Chasselas, Vignes, Vignobles, des évocations de conflits armés, Flandres-Dunkerque, Alsace-Lorraine, Corps Francs Pommiès, Magenta, Marengo, Montebello, , , Jean Moulin, Libération. Quelques noms relatent la terrible inondation de 1930 dont une rue porte le nom. On trouve aussi Sauveteurs, Solidarité, Donateurs, Paris et Maroc. Quelques noms guident le voyageur et s'entendent d'eux-mêmes, Pyrénées, Quercy, Gandalou, Montauban, Saint-Nicolas-de-la-Grave. Quelques autres interrogent quant à leur raison d'être, Cotillon, Lilas, Abeilles, Fleurs, Coq (anciennement rue du Bordel !), Ange, Chat et même...Singe. Signalons enfin le caractère misogyne de la toponymie, comme à son habitude, ici comme ailleurs, avec seulement trois noms féminins, dont deux hagionymes, Blanche et Catherine et Marie Curie, unique femme à ce jour doublement « nobellisée ».

Histoire modifier

Moyen Âge et Temps modernes modifier

En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) confirme les privilèges octroyées par ses prédécesseurs[37].

En 1622, au cours d’une nouvelle guerre de religion, la ville est prise par Louis XIII[38].

Époque contemporaine modifier

La place de Moissac dans l'organisation administrative du pays modifier

La réforme administrative de la Révolution (1789-1790) place la commune de Moissac dans le département du Lot. Moissac est le chef-lieu d'un arrondissement à partir de 1800 et jusqu'en 1926. Le [39], un décret de Napoléon Ier la rattache au nouveau département de Tarn-et-Garonne.

En 1830, des troubles surviennent en réaction à la perception des contributions indirectes, la foule s'attaquant au péage du pont de Moissac et menaçant d'incendier la maison du directeur des contributions. Toutefois, la situation se calme après l'intervention du préfet Chaper[40].

En 1863, les communes de Moissac et Lafrançaise cèdent chacune une partie de leur territoire pour former la nouvelle commune de Lizac[2].

Le raisin de Moissac modifier

La commune est connue sous l'appellation de « ville du chasselas », du nom du raisin de table originaire du village de Chasselas (Saône-et-Loire) ; la production en AOC « chasselas de Moissac », est pratiquée par les exploitants agricoles du canton.

Les inondations de 1930 modifier

Cité uvale, Moissac a été l'une des villes les plus touchées par l'inondation de mars 1930 qui dévasta tout le Sud-Ouest dont notamment le Tarn-et-Garonne. L'historien Max Lagarrigue la qualifie d'« inondation du siècle »[41], indiquant que « l'on dénombre, à Moissac, 120 morts, 1 400 maisons détruites et 5 896 sans abris »[42].

La Seconde Guerre mondiale et le refuge des enfants juifs modifier

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Moissac est un refuge pour l'importante communauté des éclaireurs israélites de France (EIF). Ces derniers, hébergés au Moulin de Moissac, ou pour les plus jeunes à la Maison des enfants de Moissac, y demeurent durant la guerre grâce, entre autres, à la bienveillance des autorités municipales et de la population[43]. Des jeunes Juifs d'Europe centrale forment le « groupe rural de Charry » qui défriche une dizaine d'hectares à Viarose, en 1941 et 1942 : bien vu du voisinage, ce groupe est l'objet d'un rapport élogieux de la gendarmerie[44]. Cependant, l'occupation de la zone Sud en rend la situation beaucoup plus difficile, bien que le préfet François Martin ait répugné à appliquer rigoureusement la répression antisémite[45]. Les enfants juifs sont dispersés dans des familles d'accueil jusqu'à la Libération (). Une des responsables de ces refuges est Herta Cohn-Bendit, la mère de Daniel (lequel naît en 1945 à Montauban).

Dix habitants de Moissac sont honorés comme Justes parmi les Nations : Manuel Darrac, Henriette Ducom, Jean Gainard, Alice Pelous, Alida Bourel, Henri Bourel, Pierre Bourel, Renée Bourel, Albini Ginisty et Ernestine Ginisty[46].

Au printemps 1944, une partie du 4e régiment SS « Das Reich » y est cantonnée, avant d’être appelée en Normandie et de commettre de nombreuses exactions sur sa route, notamment le massacre d’Oradour-sur-Glane[47].

Mai 1968 modifier

En , les ouvriers de la Targa se mettent en grève () précédés d'un jour par ceux, tout proche, de l'usine Péchiney à Castelsarrasin (). Des manifestations paysannes s'organisent aussi, sous la tutelle de Paul Ardouin, ancien compagnon de route du « tribun des paysans », l'ex-député communiste Renaud Jean[48].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[49],[50].

Composition du conseil municipal 2020-2026
Liste Tendance Effectif Statut
Romain Lopez RN 27 Majorité
Estelle Hemmami UG 6 Opposition

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Commune de l'arrondissement de Castelsarrasin faisant partie de la communauté de communes Terres des confluences et du canton de Moissac (avant le redécoupage départemental de 2014, Moissac avant le faisait partie de l'ex-communauté de communes Terres de confluences) et compté deux cantons le canton de Moissac-2 et le canton de Moissac-1.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[51],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 13 748 habitants[Note 9], en augmentation de 9,28 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
10 61810 03510 3319 92710 16510 61810 76210 72410 655
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 29010 4459 6619 0369 1379 2029 2328 7978 769
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 4078 2188 1377 2197 4357 8148 1059 1819 145
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 27411 85611 82611 18411 97112 32112 35412 36512 652
2021 - - - - - - - -
13 748--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[53] 1975[53] 1982[53] 1990[53] 1999[53] 2006[54] 2009[55] 2013[56]
Rang de la commune dans le département 2 2 2 2 2 3 3 3
Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

Enseignement modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

La fête des fruits a lieu chaque année au début du mois de septembre où sont exposés les fruits issus de la région moissagaise : chasselas, pêches, pommes, cerises, prunes, poires.

La fête foraine s'installe au bord du Tarn pendant le week-end de Pentecôte, à proximité de l'Uvarium et du moulin de Moissac. À cette époque, on élit traditionnellement la rosière[57] et les marins se produisent en spectacle[58].

Santé modifier

Le centre hospitalier intercommunal couvre l'Ouest du Tarn-et-Garonne. Après la fermeture de la maternité, les élus, les habitants de la ville et des collectivités locales se mobilisent[59] régulièrement pour défendre le maintien de l'activité hospitalière dont l'avenir semble encore incertain.

Social modifier

La maison de l'emploi et de la solidarité regroupant divers organismes CCAS, GRETA, sécurité sociale, information logement, accompagnement retraite[60]

 
27 rue de la solidarité

Associations modifier

La Croix-Rouge a fondé un comité de la Société des Secours aux Blessés Militaires dans les années 1870. L'Union des femmes de France a également œuvré notamment entre 1923 et 1930[61],[62]. En 2021, le siège social de l'unité locale est au 2 rue d'Anjou, à l'automne 2013 au 27 rue de la Solidarité[63], en 2008 au 8 rue Daubasse, en 1982, il était au 13 bis rue Sainte-Catherine[64].

Cultes modifier

Le culte protestant se célèbre à l'Église Évangélique[65].

Sports modifier

Le club de rugby à XV « L'Avenir Moissagais » évolue en Fédérale 3.

La ville de Moissac a accueilli les joueurs de l'équipe des Fidji pour la coupe du monde de rugby à XV 2007.

Économie modifier

Même si son secteur fruitier reste développé avec notamment la présence de gros négociants tels que le groupe Boyer S.A. ou Blue Whale, l'économie de la cité uvale est en résistance. Ces anciens fleurons agricoles comme le fameux chasselas de Moissac, sont devenus marginaux. Ce raisin chasselas doré : le moissac ; production : plus de 4 000 tonnes en 2012, demeure néanmoins la plus grosse production française de raisin de table. Ce fruit bénéficie de l'appellation d'origine contrôlée. La production subit depuis maintenant près d'une décennie une baisse importante due tant à des aléas climatiques (grêles et gelées, 2007-2008), une réduction des parcelles cultivées et par voie de conséquence une baisse du tonnage[66].

Côté industriel, l'usine de la Targa - après des rachats successifs, c'est le groupe helvétique Rieter qui détient ce site de 22 hectares - ne fait plus travailler que 103 salariés[67]. Un site très éprouvé depuis par la crise du secteur automobile et dont la pérennité n'est pas assurée à long terme[68].

La commune a toutefois investi plusieurs millions d'euros avec l'intercommunalité Castelsarrasin-Moissac dans une nouvelle route (la RD 118) reliant la zone du Luc, à Moissac, jusqu'à l'entrée de l'autoroute à Castelsarrasin. Un pont baptisé Quercy-Gascogne a été construit pour traverser le Tarn et permettre le désenclavement de la cité qui n'était alors accessible que par le passage sur le pont Napoléon.

Le véritable enjeu pour Moissac demeure aujourd'hui donc de réussir son développement touristique. Passage incontournable du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle GR 65, entre 15 000 et 20 000 pèlerins[69] font une halte dans l'ancien cloître bénédictin. Des pèlerins auxquels s'ajoutent de plus en plus de touristes attirés par les joyaux de l'architecture médiévale moissagaise. À ce titre, la commune bénéficie des labels Grands Sites de Midi-Pyrénées et Ville d'Art et d'Histoire décernés respectivement par le conseil régional et le Ministère de la Culture.

 
Hôtel « Moulin de Moissac ».

Le moulin de Moissac, surplombant le Tarn depuis 1474, a depuis quelques années repris son activité et permis de redonner un nombre de lits suffisants à la cité uvale auquel s'ajoutent le gîte de l'Ancien Carmel (Ancien couvent de carmélites restauré en 2000, pour accueillir groupes divers et sportifs), les gites d'étapes La Gite Ultreia et de La Petite Lumière Moissac. Reste que de nombreux commerces du centre-ville (cafés et restaurants) ont ces dernières années de plus en plus de difficultés à pérenniser leurs activités, la commune ayant été obligée à plusieurs reprises de faire valoir son droit de préemption sur les baux commerciaux pour éviter la fermeture définitive de ces commerces œuvrant pour l'animation touristique de la commune[70]. En 2012, ce sont près de 200 000 touristes, dont 35 % d'étrangers, qui visitent la ville. Les retombées économiques par an sont de l'ordre de 4 millions € par an[69].

Culture locale et patrimoine modifier

 
Abbaye Saint Pierre de Moissac.

Lieux et monuments modifier

 
Cloître de l'abbaye Saint-Pierre de Moissac.

Patrimoine Religieux modifier

L'abbaye Saint-Pierre de Moissac modifier

Église Saint-Pierre, ancienne église abbatiale avec le portail (1130), un des chefs-d'œuvre de la sculpture romane. De l'édifice du XIe siècle ne subsiste plus que le massif clocher-porche, sorte de donjon avec chemin de ronde, construit dans un but défensif mais dont le dernier étage ne date que de la fin de l'époque gothique.

Cloître (fin du XIe siècle), un des mieux conservés de l'Occident chrétien[71]. L'abbaye Saint-Pierre et son cloître furent parmi les premiers édifices classés et restaurés au titre des monuments historiques par la commission présidée par Mérimée, dans les années 1840. Ils ont été inscrits en 1998 au Patrimoine mondial de Unesco sous le titre des Chemins de Compostelle en France[72].

Église Saint-Martin de Moissac modifier

L'église Saint-Martin, dont certaines parties datent du IIIe siècle.

L'église (sauf la chapelle nord) a été classée au titre des monuments historiques en 1922[73]. Les peintures murales du XIVe siècle qui ornent l'archivolte de l'arc d'entrée et les murs de la chapelle latérale ont été classées au titre des monuments historiques en 1953[73]. La parcelle DI 19, située 28, avenue de Gascogne, contenant les vestiges d'un balnéaire antique et portant l'église Saint-Martin a été inscrite au titre des monuments historiques en 2014[73].

Ancienne église Saint-Michel de Moissac modifier

L'ancienne église Saint-Michel de Moissac située 49 rue Malaveille, mentionnée en 1073, mais origine est beaucoup plus ancienne[74].

Édifices religieux recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel modifier
Autres édifices religieux modifier
  • Église Saint-Jacques. De l'église Saint-Jacques médiévale, seul le nom reste. L'édifice actuel, du XIXe siècle, a été aménagé en musée de l'artisanat.
  • Église du Carmel.
  • Église Saint-Amans.
  • Église Saint-Hippolyte de Sainte-Livrade.
  • Chapelle de l'hôpital de Moissac.
  • Chapelle du Petit Séminaire de Moissac.
  • Chapelle Saint-Michel de l'école Jeanne-d'Arc de Moissac.

Patrimoine Civil modifier

  • Pont-canal du Cacor, long de 356 m, à l’est de Moissac, il permet au canal latéral à la Garonne de franchir le Tarn[85]. Le canal latéral à la Garonne, construit en 1847, qui traverse les départements du Lot-et-Garonne et du Tarn-et-Garonne, mesure 183 km de long. Il trouve son origine à Toulouse et s’achève à Castets-en-Dorthe. Il prolongeait le canal du Midi qui existait entre Sète et Toulouse. Il sert aujourd'hui davantage au tourisme qu'à la batellerie.
  • Le musée moissagais[86] est installé dans l'ancien logis des abbés, imposante construction flanquée d'une tour crénelée de briques du XIIIe siècle. Deux cartes permettent d'apprécier le rayonnement de l'abbaye au Moyen Âge. Dans la vaste cage d'escalier, objets liés à l'histoire de l'abbaye.
Les amateurs d'art régional peuvent découvrir des céramiques - surtout d'Auvillar -, des meubles régionaux des XVIIe et XVIIIe siècles, coiffes moissagaises ou encore la reconstitution d'une cuisine du bas Quercy au XIXe siècle. La chapelle haute est consacrée à l'art religieux.
  • Les halles, place des Récollets. Construites en 1891 par l'architecte municipal Jean Rouma, l'édifice, à l'intérieur et autour duquel se tient le marché hebdomadaire, associe avec élégance pierre, brique et fonte, et son décor de céramique vante déjà les produits du terroir.
  • Le pont Napoléon : décidé par Napoléon Ier et terminé par Napoléon III, on a une vue sur les quais et le pont Saint-Jacques : héritier d'un ouvrage médiéval, si ce n'est romain.
 
Le pont Napoléon sur le Tarn à Moissac (82), automne 2012.
  • Mottes de Sainte-Livrade. Plusieurs mottes semblent abriter des souterrains, dont celle située « À la Grande Motte », voisine du château de Sainte-Livrade. Elle présente deux entrées situées à plus de 40 m au-dessus du Tarn, sur un flanc abrupt. Fut découvert à proximité : des couteaux et pointes de flèches en silex, des poteries épaisses avec un grain grossier ornées de rebords fait à la main. De même, Deval, mentionne une « grotte découverte dans un monticule de forme conique, sur lequel s'élevait naguère l'église de Sainte-Livrade »[87].

Le pèlerinage de Compostelle modifier

Moissac est sur la Via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

On vient de Lauzerte. La prochaine commune est Auvillar, réputée pour sa halle ronde et l'église Saint-Pierre.

Quittant Moissac par la porte Saint-Jacques, certains jacquets traversaient la Garonne en bac à La Pointe, en direction du prieuré Saint-Nicolas-de-Grave[88],[89],[90].

Si d'autres préféraient franchir la Garonne à Malause, tous se retrouvaient à Auvillar.

L’accueil des pèlerins

S'ils n'avaient trouvé place à l'hôtellerie, ils pouvaient compter sur la maladrerie de l'abbaye, située près de l'église Saint-Martin, ou sur les autres hôpitaux de la cité moissagaise, dont un était placé sous le vocable de Saint-Jacques.

La confrérie Saint-Jacques de Moissac

Moissac est l'une des rares villes de la Via Podiensis où l'on trouve mention d'une confrérie de Saint-Jacques. Cette association apparaît tardivement, en 1523. À cette époque, les mentalités ne sont plus ce qu'elles pouvaient être au cœur du Moyen Âge, quand les confrères fondaient ou géraient des hôpitaux.

Les confrères-pèlerins de Moissac semblent repliés sur eux-mêmes. Leurs activités essentielles sont la célébration de la Saint-Jacques, messe, procession et.. banquet, ainsi que l'assistance aux funérailles des confrères morts.

Moissac, comme Cahors, possédait du reste une paroisse dédiée à cet apôtre.

Depuis 2000, l'ancien Carmel, centre de stages et de séjours, accueille plus de 12 000 personnes par an et notamment les pèlerins en chemin vers Saint Jacques de Compostelle. Entièrement restauré, ce bâtiment historique est situé à flanc de colline.

Patrimoine naturel modifier

 
Dent, paratype de Cadurcotherium nouletiMHNT.

Sur le territoire de la commune de Moissac en 1909 a été mis au jour une nouvelle espèce de rhinocéros fossile, Cadurcotherium nouleti, aujourd'hui renommé Cadurcotherium cayluxi de l'Oligocène (Rupélien). Le paratype est conservé au muséum de Toulouse.

Personnalités liées à la commune modifier

modifier

 
On retrouve sur le logo - réalisé en 2012 - les grains de chasselas et les arches du cloître, symboles indissociables de Moissac, et l’onde qui représente les eaux du Tarn.


Les armes de Moissac se blasonnent ainsi : de gueules à la croix vidée cléchée d’or pommetée d’argent de douze pièces (croix occitane), au chef d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or.

Culture populaire modifier

Littérature
Cinéma

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Marguerite Vidal Conservateur des musées de Moissac, Jean Maury Agrégé de l'Univsité, Jean Porcher Conservateur en chef du cabinet des manuscrits à la Bibliothèque Nationale. Photographies de Jean Dieuzaide, Quercy roman, La Pierre-Qui-Vire (Yonne, Zodiaque, , 342 p.
    10e de la collection "la nuit des temps" : Moissac : pp. 33 à 140
  • Daniel Borzeix, René Pautal et Jacques Serbat, Histoire de Moissac, Treignac, Édition Les Monédières, 1992.
  • François Boulet, Moissac 1939-1945. Résistants, Justes et Juifs, Éditions Ampelos, 2016, 160 p. (préface de Jean-Claude Simon)
  • François Boulet, Petite histoire de Moissac, Pau, Cairn éditions, 2017, 174 p. (préface de Jean-Paul Nunzi, avant-propos de Frédéric de Gournay)
  • André Calvet, « De la pierre au son. Archéologie musicale du tympan de Moissac », Accord Edition, 1999. Consultable sur : andrecalvet.com
  • André Calvet, « De la pierre aux lieux - Noms de lieux et de personnes de Moissac », Éditions Ostal Redond, 2006. Consultable sur : andrecalvet.com
  • André Calvet, Régis de la Haye, René Pautal, « De la pierre aux rues - Dictionnaire des noms de rues de Moissac », Éditions Ostal Redond, 2007. Consultable sur : andrecalvet.com
  • André Calvet, « René Calvet. Du chantier de jeunesse au STO », Messages imprimerie, Toulouse, 2009. Consultable sur : andrecalvet.com
  • André Calvet, « Diccionari Occitan-Frances de la flora del moissagues e d'alentorn. Amb l'ajuda de Renat Pautal ». Consultable sur andrecalvet.com
  • Chantal Fraïsse, Moissac. Histoire d'une abbaye, Cahors, La Louve, 2006.
  • Ernest Rupin, L'Abbaye et les cloîtres de Moissac, Paris, 1897 ; réédité en 1981 (réédition)
  • Adrien Lagrèze-Fossat, Études historiques sur Moissac, Treignac, éditions Les Monédières, 1994 (3 tomes, 528, 550 et 572 p.)
  • René Pautal, Adrien Lagrèze-Fossat (1814-1874), un bourgeois érudit, Treignac, éditions Les Monédières, 2001.
  • Henri Ena et Jean Coladon Moissac, de la pierre à l'aquarelle, préface de Chantal Fraïsse, édition Les Trois Lièvres, 2003 (ISBN 2-914031-06-8).
  • Régis de La Haye, Les archives brûlées de Moissac : Reconstitution du chartrier de la ville de Moissac brûlé le 1er novembre 1793, Maastricht/Moissac, (1re éd. 1999), 206 p. (ISBN 90-802454-6-1, lire en ligne)
  • François Boulet, Le Chambon-sur-Lignon, Dieulefit, Moissac : trois pays-refuges à comparer (1940-1944) : in Cahiers de la Haute-Loire 2019, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  7. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Moissac » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Fiche communale de Moissac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  4. Sandre, « le Tarn »
  5. Sandre, « le Lemboulas »
  6. Sandre, « le Lembous »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Moissac et Castelsarrasin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 de Castelsarrasin », sur insee.fr (consulté le ).
  18. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moissac », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Moissac », sur Géorisques (consulté le ).
  24. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  25. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  26. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Montauban-Moissac », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  28. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  29. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Moissac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  33. EDF, « Plaquette « les bons réflexes en cas d’accident à la centrale nucléaire de Golfech. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur edf.fr (consulté le ).
  34. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  35. La Dépêche du Midi - édition Tarn-et-Garonne 07.06.2013
  36. La Dépêche du Midi - édition Tarn-et-Garonne 12.05.2014
  37. Lettres patentes de Louis XI, Amboise, décembre 1464 (lire en ligne).
  38. Gérard Folio. « La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque contemporaine », Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense no 25 Histoire de la fortification, 2005 (ISBN 2-11-094732-2), en ligne, consulté le 3 mars 2007 p. 36
  39. Naissance du département de Tarn-et-Garonne sur le site de la préfecture du département
  40. René Toujas, Une rébellion fiscale des habitants de Moissac en septembre 1830 : le refus de payer les « droits réunis » à l'exemple de Bordeaux, Montauban, Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne, (lire en ligne).
  41. Max Lagarrigue,L’inondation du siècle, mars 1930, in Les Caprices du Temps, revue Arkheia, no 21, Montauban, 2009.
  42. Max Lagarrigue,L’inondation du siècle, mars 1930, op. cit.
  43. François Boulet, Moissac 1939-1945. Résistants, Justes et Juifs, Éditions Ampelos, , 160 p. (ISBN 978-2-35618-102-2).
  44. François Boulet, Moissac 1939-1945, Éditions Ampelos, , p. 67-69..
  45. François Boulet, Moissac 1939-1945, Éditions Ampelos, , p. 85-86..
  46. « Esplanade des Justes parmi les Nations à Moissac », sur Comité français pour Yad Vashem, .
  47. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 43
  48. Max Lagarrigue, Castelsarrasin-Moissac: « Ce sont les lycéens qui ont lancé 68 », in La Dépêche du Midi, 20/5/2008.
  49. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  50. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  53. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  54. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  55. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  56. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  57. Moissac. Bienvenue aux Rosières - Tarn-et-Garonne : Ladépêche.fr
  58. Moissac. Belle traversée au fil de l'eau pour les marins - Tarn-et-Garonne : Ladépêche.fr
  59. Moissac. La réforme hospitalière inquiète, ladépêche.fr
  60. mairie, « maison-de-lemploi-et-de-la-solidarite », sur moissac.fr.
  61. « Bulletin "Union des Femmes de France" », Mensuel,‎ , p. 322 (lire en ligne).
  62. « Rapport d'ensemble sur la Croix-Rouge Française et sur ses œuvres de 1928 à 1930 », Siège du Comité Central de la Croix-Rouge,‎ , p. 69 (lire en ligne).
  63. « La Maison de l’Emploi et de la Solidarité », Moissac Mag,‎ , p. 10 (lire en ligne).
  64. « Liste des entreprises ayant un siret », sur annuaire-entreprises.data.gouv (consulté le ).
  65. « Église Évangélique de Moissac ».
  66. Max Lagarrigue, Bilan mitigé pour les chasselatiers moissagais, La Dépêche du Midi, 11 avril 2009.
  67. Max Lagarrigue, Moissac. Nouveau plan social à l'usine Rieter ? - Tarn-et-Garonne : Ladépêche.fr, La Dépêche du Midi, 22/04/2009.
  68. M. Lagarrigue, Moissac. Rieter : un nouveau plan social annoncé, La Dépêche du Midi, 28/11/2009.
  69. a et b Touléco : Le magazine de l'économie toulousaine N.12 novembre-décembre 2012 p. 63 "Moissac, la ville aux 200 000 touristes"
  70. Max Lagarrigue, Moissac. À quand la réouverture du Flore ?, La Dépêche du Midi, 25/03/2010.
  71. Extrait de l'émission de France 3 "Des racines et des ailes", sur Youtube (2016)
  72. Fiche UNESCO des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.
  73. a b et c « Église Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  74. « Eglise Saint-Michel », sur D.R.E.B. (consulté le ).
  75. « Église paroissiale Saint-Julien », notice no IA00040157.
  76. « Église paroissiale Saint-Jacques », notice no IA00040054.
  77. « Église paroissiale de la Décollation-de-Saint Jean-Baptiste », notice no IA00040163.
  78. « Église paroissiale Saint-Avit », notice no IA00040153.
  79. « Église paroissiale Saint-Benoît », notice no IA00040051.
  80. « Église paroissiale Saint-Christophe », notice no IA00040154.
  81. « Église paroissiale Saint-Christophe », notice no IA00040148.
  82. « Église paroissiale Notre-Dame-des-Pins », notice no IA00040139.
  83. « Église paroissiale Sainte-Catherine », notice no IA00040053.
  84. « Église paroissiale Saint-Jacques », notice no IA00040055.
  85. Extrait de l'émission de France 3 "Des racines et des ailes", sur Youtube (2020)
  86. Association française des musées d'aɡriculture, Sylviane Cousin, Claude Royer, François Sigaut, introduction de Jean Cusenier, Le ɡuide du patrimoine rural, Besançon, La Manufacture, , 383 p. (ISBN 2-7377-0237-2)
    Moissac, Musée moissagais : p. 246
    .
  87. Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 378.
  88. [Jal 1999] François Jal, « Le prieuré de Saint-Nicolas de Grave », Annales du Midi, vol. 111, no 228 « Aspects de la vie religieuse : XVIIe – XIXe siècle »,‎ , p. 487-493 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
  89. [Higounet 1976] Ch. Higounet, « Saint-Nicolas et la Garonne », Annales du Midi, vol. 88, no 129,‎ , p. 375-382 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
  90. « Ancien prieuré Saint-Nicolas-de-Grave », sur dossiers-inventaire.aquitaine.fr (consulté le ).