Mohammed Benslimane el Fassi

poète marocain

Mohammed Benslimane el Fassi (en arabe : محمد بن سليمان الفاسي, muḥemmed ben slimān al-fāsī?) est un poète marocain de melhoun, né en 1795 à Fès et mort prématurément (assassinat) à l’âge de 33 ans en 1828[1],[2],[3],[4]. Son œuvre est passée à la postérité et ses qasida, au nombre près de 90, sont encore chantés de nos jours[5].

Mohammed Benslimane
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Biographie modifier

Il fait ses premiers pas dans le Melhoun en tant qu'élève du poète Driss Benali avec qui il finira par se brouiller, ce qui donnera lieu à un échange vif de qasida. Il passera ensuite sous la protection du poète Mohammed Nejjar[6].

Sa capacité à manier le verbe était telle qu'on disait de lui : "Un verre de venin plutôt que Benslimane" (Kass chlimane ouala Benslimane).

Poèmes modifier

  • Zine el fassi (Beauté fassie)
  • Erraâd (Le tonnerre)
  • Saki Baki
  • Mersoul Fatma
  • Ya taleb
  • Warda (La fleur).
  • goumryat lbroudj
  • tbib araf daya

Notes et références modifier

  1. « KHEDIDJA (GOUMRIET LEBROUDJ) de Mohamed BENSLIMANE, Dr Rachid MESSAOUDI. - Babzman », sur Babzman, (consulté le ).
  2. « Mohamed Benslimane el Fassi, un maître du malhoun », sur blog.org, Le Malouf ou l'Andalousie retrouvée, (consulté le ).
  3. « Le coin du Chaabi et du melhoun El Ghorri Fe Eddounia », sur lesoirdalgerie.com
  4. Et-Tayeb Houdaifa, « Retour de flamme pour le melhoun », Lavieeco,‎ (lire en ligne)
  5. « Nouvel ouvrage de l'écrivain et poète Fouad Guessous : le melhoun marocain dans la langue de Molière », Lematin.ma,‎ (lire en ligne)
  6. Le Malouf ou l'Andalousie retrouvée, « Mohamed Benslimane el Fassi, un maître du malhoun », sur Le Malouf ou l'Andalousie retrouvée (consulté le )

Voir aussi modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie modifier

  • Fouad Guessous, Anthologie de la poésie du melhoun marocain, 2008  
  • Haïm Zafrani,Juifs d'Andalousie et du Maghreb, Maisonneuve et Larose, 1996, p. 182
  • ʻAbd Allāh Shuqrūn, Patrimoine: Melhoun, anecdotes, contes, musique, danses, Najah el-Jadida, 2007, p. 13