MIMAUSA (acronyme de Mémoire et impact des mines d'uranium : synthèse et archives) est une base de données française développée depuis 2003 par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, visant à recenser les anciens sites liés à l'exploitation de l'uranium en France. Demandé par le Ministère de l'Écologie, l'inventaire a été rendu accessible en ligne en 2009[1],[2].

Mimausa correspond précisément à un programme composé de deux volets, dont l'un constitue la base de données, et l'autre l'ensemble des travaux de terrain visant à actualiser les données répertoriées, se traduisant notamment en rapports consacrés à un territoire spécifique[3]. Les enquêtes de terrain constituent l'occasion de réaliser des relevés et des prélèvements qui permettent de contrôler les données produites par Areva.

La base de données a fait l'objet d'une importante mise à jour en 2017[3]. Elle propose au grand public des informations relatives aux 250 sites miniers d'uranium répertoriés sur le territoire de France métropolitaine, actifs entre 1950 et 2001[3] (localisation, géologie, historique, points d'eau, surveillance...).

Analyse modifier

Les chercheuses Sophie Bretesché et Marie Ponnet estiment que « ce recensement opère comme un inventaire sans pour autant créer les conditions d’une mémoire des sites »[4], faute de traces et signes visibles dans l'espace.

Notes et références modifier

  1. Emmanuel Perrin, « Mise en ligne du premier inventaire des anciens sites miniers d'uranium en France », sur maxisciences.com, (consulté le ).
  2. Jean-Luc Goudet, « Enfin une carte des mines d'uranium en France », sur Futura-Sciences, (consulté le ).
  3. a b et c « Mise à jour de la base de données MIMAUSA relative aux anciens sites miniers d’uranium français », sur IRSN, (consulté le ).
  4. Sophie Bretesché et Marie Ponnet, « Le risque au défi de la mémoire organisée : l’exemple de la gestion des mines d’uranium françaises », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement, vol. 12, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier