Michele Panebianco

peintre italien

Michele Panebianco, né le à Messine et mort le dans la même ville, est un peintre italien du classicisme sicilien.

Michele Panebianco
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
MessineVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Vue de la sépulture.
Gelone accorde la paix aux Carthaginois vaincus à condition qu'ils ne sacrifient plus de victimes humaines, 1852.

Biographie modifier

Michele Panebianco naît le à Messine[1]. Il est le fils de Cosimo et de Caterina De Bartolo. Il est d'abord l'élève de Letterio Subba à Messine. Il y fréquente ensuite l'école de dessin du Collegio Carolino. En 1828, une bourse de sa ville natale lui permet de fréquenter l'Accademia di San Luca à Rome, où il étudie avec Vincenzo Camuccini et Natale Carta (1790-1884). En 1832, il retourne à Messine, où il travaille principalement comme copiste de tableaux de saints. Des voyages d'études en 1845 et 1846 le conduisent à Naples, Milan, Gênes et Venise. Il y rencontre les peintres néoclassiques Francesco Hayez et Luigi Sabatelli.

En 1852, il devient directeur de l'école de dessin de l'université de Messine. En 1854, il entreprend un voyage d'étude à Rome avec quelques étudiants, dont Dario Querci (1831-1918), et peu après, il est nommé membre de la Congregazione dei Virtuosi del Pantheon. En 1856, il retourne à Messine pour reprendre sa carrière d'enseignant. À peu près à la même époque, son maître Letterio Subba revient dans sa ville natale après son exil à Malte, mais il reste ostracisé à Messine toute sa vie en raison de son engagement politique, de sorte que Michele Panebianco se voit confier à sa place de nombreuses commandes publiques et ecclésiastiques, en plus de son travail à l'université.

Michele Panebianco meurt le dans sa ville natale[1].

Beaucoup de ses tableaux sont perdus lors du grand tremblement de terre de Messine en 1908.

Notes et références modifier

  1. a et b Lacagnina 2014.

Annexes modifier

Article connexe modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier