Michel de Gournay
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Michel de Gournay (†1551[1]), seigneur de Buzi[2] (ou Buy, sans doute l'actuel Beux), est maître-échevin de la république messine en 1500 (la charge est annuelle et rotative entre les différentes familles du patriciat messin), 1504, 1510, 1516 et 1519[2], conseiller du duc Antoine de Lorraine en 1534.

Fils de François de Gournay (1450 - 1524), conseiller et chambellan de l'empereur et roi Charles Quint, maître-échevin de Metz, en 1479 et de Françoise de Gournay (†1505), une cousine qu'il a épousée le en secondes noces, il est le descendant de Colin le Gronnais, un bourgeois élu maître-échevin en 1230.

La famille Gronnais (« gros nez » devenue de Gournay), entrée au paraige de Port-Sailly vers 1265-1270, s'était taillé, grâce à ses opérations financières, une place importante dans l'économie et la politique de la cité, où plusieurs branches de Gronnais participaient aux affaires[3].

De son épouse, Philippe de Florainville, fille de René de Florainville, seigneur de Fains et bailli de Clermont, il a Jacques de Gournay, seigneur de Beux qui épouse Anne de Lenoncourt et sera maître-échevin à son tour, en 1552.

Pour un hommage prêté au roi de France, Michel de Gournay est pensionnaire de Louis XI[4]

Il a un cousin homonyme, Michel de Gournay (†1526), seigneur de Louvigny, fils de Renaut de Gournay, avec lequel il est peut-être confondu en ce qui concerne l'échevinage de Metz (en théorie non-reconductible, en pratique, un maître-échevin peut le redevenir par procuration et il est fait mention[2] que Michel de Gournay occupe ce poste comme procureur de Catherine de Gournay, veuve de Poince de Baudoche.

Notes et références modifier

  1. Les Chroniques de la ville de Metz: 900-1552 : En la mesme année mourut seigneur Michel le Gournais chevalier et seigneur de Buy le lundi aux neuf heures du matin.
  2. a b et c Augustin Calmet, Histoire de Lorraine, A. Leseure, Nancy, 1745-1757
  3. M. PUNDT, Metzer Bankiers im Spätmittelalter, Die Familie Le Gronnais (1250-1350), extrait de Hochfinanz im Westen des Reiches, 1150-1500, Trierer Historische Forschungen, Bd. 13, p. 153-177 en ligne.
  4. B.N., Pièces orig., 1377 - Douce Gournay 3110, n° 6 et 7. La pension de 1400 lb. a été réduite à 1200 lb. d'après A.D. Meuse, B. 508, f° 121 v°, note du receveur général du Barrois du 1er juin 1480.