Michaela Tschuor

personnalité politique suisse

Michaela Tschuor, née le dans la Ruhr en Allemagne, est une personnalité politique suisse, binationale germano-suisse, membre du Centre.

Michaela Tschuor
Illustration.
Fonctions
Conseillère d'État du canton de Lucerne
Département de la santé et des affaires sociales
- – en attente d'investiture
Élection 2 avril 2023
Députée au Conseil cantonal de Lucerne
En fonction depuis le
(1 an, 10 mois et 27 jours)
Présidente de Wikon
En fonction depuis le
(5 ans et 18 jours)
Membre du Conseil communal de Wikon

(6 ans et 8 mois)
Biographie
Nom de naissance Michaela Naydowski
Date de naissance (46 ans)
Nationalité Allemande
Suisse
Parti politique Le Centre
Profession Juriste

Elle est élue au Conseil d'État du canton de Lucerne en .

Biographie modifier

Michaela Tschuor naît Michaela Naydowski le dans la Ruhr en Allemagne[1],[2]. Elle est binationale germano-suisse[3]. Son père est un cadre dirigeant[2], proche de la CDU[4].

Elle grandit à Ennepetal. Elle déménage avec sa famille en Suisse, à Brittnau en Argovie, lorsqu'elle est âgée de 13 ans[2].

Elle est titulaire d'un doctorat en droit. Sa thèse porte sur les conséquences éthico-légales de l'avortement tardif[2].

Elle est mariée à Fluorin Tschuor, vétérinaire d'origine grisonne, et mère de trois enfants[1],[2]. Elle travaille depuis dans la clinique de son mari, à Oftringen[4], qui compte 80 employés en 2023[2]. Ils habitent à Wikon[5].

Parcours politique modifier

Elle succède le à la centriste Marta Brülhart au Conseil communal (exécutif) de Wikon, où elle est chargée des affaires sociales. Elle remplace le [5] le président de la commune, René Wiederkehr, d'abord en arrêt maladie à la suite d'une crise politique frappant la commune depuis l'été 2018 puis démissionnaire après des menaces anonymes[1],[2].

Elle accède au Conseil cantonal de Lucerne le [5], à la suite de la démission de Ludwig Peyer[2].

Après le retrait surprise de la candidature du conseiller d'État sortant Guido Graf (de), elle remet son mandat de chef de campagne de son parti, dont elle est vice-présidente depuis [5], pour se présenter elle-même à l'élection[2]. Désignée candidate officielle par son parti fin face à trois autres candidates (au deuxième tour, après avoir raté de justesse la majorité absolue au premier)[3], elle est élue au premier tour le , en troisième position[6]. Elle se voit confier la responsabilité du département de la santé et des affaires sociales[7].

Notes et références modifier

  1. a b et c (de) Dominik Weingartner, « «Die weibliche Komponente in der Regierung fehlt» – Michaela Tschuor will das ändern »  , sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
  2. a b c d e f g h et i (de) Michael Flückiger, « Michaela Tschuor will als Vermittlerin Akzente setzen », sur zentralplus, (consulté le )
  3. a et b (de) Dominik Weingartner, « Mitte nominiert Michaela Tschuor für den Luzerner Regierungsrat », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
  4. a et b (de) Dominik Weingartner, «Ich traue mir das Gesundheitsdepartement zu»  , sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
  5. a b c et d (de) « Mitglieder. Tschuor Michaela », sur site officiel du canton de Lucerne (consulté le )
  6. ats/kkub, « A Lucerne, trois des cinq sièges du gouvernement sont pourvus », sur rts.ch, (consulté le )
  7. (de) « Regierungsrat hat Departemente zugeteilt », sur site officiel du canton de Lucerne, (consulté le )

Liens externes modifier