Michèle Pierre-Louis
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| Michèle Pierre-Louis | |
.JPG) Michèle Pierre-Louis en avril 2009. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Première ministre d'Haïti | |
| – (1 an, 2 mois et 6 jours) |
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| Président | René Préval |
| Prédécesseur | Jacques-Édouard Alexis |
| Successeur | Jean-Max Bellerive |
| Ministre de la Justice et de la Sécurité publique (intérim) | |
| – (2 mois et 5 jours) |
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| Président | René Préval |
| Gouvernement | Michèle Pierre-Louis |
| Prédécesseur | René Magloire |
| Successeur | Jean-Joseph Exumé |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Michèle Duvivier |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Jérémie (Haïti) |
| Nationalité | haïtienne |
| Conjoint | Édouard Pierre-Louis (séparés) |
| Enfants | Élisabeth Pierre-Louis |
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| Premiers ministres d'Haïti | |
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Michèle Duvivier Pierre-Louis, née le [1] à Jérémie (Haïti), est une femme d'État haïtienne.
Biographie modifier
Elle a été mariée à Édouard Pierre-Louis, avec qui elle a eu un enfant[2].
Michèle Duvivier a commencé sa carrière professionnelle à la banque Nova Scotia. En 1979, elle devient assistante-directrice de l'aéroport international de Port-au-Prince.
Études et carrière professionnelle modifier
À 18 ans, Michèle Duvivier Pierre-Louis termine ses études classiques au centre d'études secondaires de Port-au-Prince, année académique 1965-1966.
Diplômée en économie à l'université Queens College[3] et directrice de recherches à l'Institut culturel Karl Levêque de 1989 à 1991, elle est détentrice d'un doctorat honoris causa en sciences humaines[Où ?][4]. Elle a publié plusieurs ouvrages comme La quête de l'ailleurs parue chez Chemins critiques, Le refus de l'oubli et Quelques reflexions sur l'éducation populaire : La république haïtienne, état des lieux et perspectives[5].
Carrière politique modifier
Après avoir été brièvement ministre de la Justice, elle devient Première ministre le , et est ainsi la deuxième femme à accéder à ce poste après Claudette Werleigh, entre 1995 et 1996. Elle succède à Jacques-Édouard Alexis, destitué par le Sénat de la République à la suite des « émeutes de la faim » du . Nommée le 23 juin par le président René Préval, elle obtient la confiance de l'Assemblée le 17 juillet, celle du Sénat le 31 juillet et prend ses fonctions le 5 septembre. Elle est renversée par le Sénat le (18 voix contre 10 et 1 abstention).
Elle est la fondatrice et présidente de la fondation FOKAL (Fondasyon Konesans ak Libète en haïtien)[6].
Notes modifier
- Bibliothèque publique d'information : D'encre et d'exil 4
- « Michèle Duvivier Pierre-Louis, économiste, professeure d’université et femme politique (1947-) – Haïtiennes », sur scienceetbiencommun.pressbooks.pub (consulté le )
- « Michèle Duvivier Pierre-Louis, un trésor national », sur Le Nouvelliste (consulté le )
- (en-US) « Michèle Duvivier Pierre Louis », sur memoiredencrier.com (consulté le )
- « Michèle Duvivier Pierre-Louis à Café Philo », Radio Télévision Caraibes, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) « FOKAL », sur FOKAL (consulté le )
