Michèle Pearson Clarke

Michèle Pearson Clarke (née le 16 février 1973) est une réalisatrice et photographe d'origine trinidadienne basée à Toronto, Ontario, Canada[1],[2].


Michèle Pearson Clarke
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Biographie modifier

Clarke est née à Port of Spain, Trinidad, et a fait ses études à l'Université Queen's et à l'Université de Toronto. Elle obtient sa maîtrise en beaux-arts de l'Université Ryerson en 2015.

Carrière modifier

Son premier film, Surrounded by Water, a été réalisé grâce à l'association Liaison of Independent Filmmakers de Toronto. Son deuxième film, Black Men and Me, a été présenté au festival Inside Out Film and Video Festival en 2007 et explore les perceptions de Clarke sur la masculinité noire du point de vue d'une lesbienne noire[3]. Le film a depuis été présenté au Reel World Film Festival en 2007 à Toronto, au Miami Gay and Lesbian Film Festival en 2007 et au Festival international du film LGBT de San Francisco en 2007. Clarke est également auteure et a été publiée dans Bent on Writing: An Anthology of Queer Tales .

En 2013, elle a lancé une série de portraits « It's Good To Be Needed », dans laquelle elle a photographié des ex-partenaires qui sont restés amis se tenant la main[4].

En 2016, elle a été mandatée par la Robert McLaughlin Gallery à Oshawa, en Ontario, pour créer une installation vidéo à deux canaux intitulée « Je pense à la fin des choses ». Le projet commémore les 150 ans ou l'histoire de la fabrication d'Oshawa à travers des histoires personnelles de perte d'emploi[5].

L'œuvre vidéo de Clarke « Suck Teeth Compositions (After Rashaad Newsome) » a été incluse dans Here We Are Here: Black Canadian Contemporary Art, une exposition au Musée royal de l'Ontario en 2018[6],[7],[8]. Cette même année, son travail a été inclus au Festival LagosPhoto[9].

L'exposition de Clarke en 2018 à Toronto, A Welcome Weight on My Body, a exploré le cinéma sous forme photographique, en se concentrant sur la création d'images fixes analogiques d'amis et de membres canadiens d'origine caribéenne, qu'elle a trouvés disparus ou exploités dans le genre historiquement. L'installation à la manière d'un album de photographies accrochées en composition de groupes sur des étagères, au sol, dans des cadres en bois ou en métal compliquait la présentation, dans une tentative de les éloigner d'une tradition conceptuelle minimaliste et plus froide[1]. Dans cette exposition, Clarke explore le poids culturel de la négritude et présente les photographies d'une manière qui tente d'être accessible et de faire partie d'une pratique par opposition à une impression magistrale et à une présentation moderne[10].

En 2018, Clarke a exposé sa vidéo intitulée « Tout ce qui n'est pas dit » à Los Angeles. Dans la vidéo, Clarke a monté ensemble tous les moments sans discours d'un documentaire d'Audre Lorde[2].

Références modifier

  1. a et b (en-US) Vaughan, « Michèle Pearson Clarke at Gallery 44 Centre for Contemporary Photography », www.artforum.com, (consulté le )
  2. a et b (en) Mizota, « Sweat lodge, Audre Lorde, magical holograms: Three stellar art shows that pull you to another place », latimes.com, (consulté le )
  3. (en) Aisha Fairclough, « Black Women's Film Festival Brings Sex, Violence, History and Identity to the Forefront » [archive du ], (consulté le )
  4. (en) Bergman, « From exes to friends: The lasting bonds of many LGBTQ relationships », (consulté le )
  5. (en) McMillan, « Robert McLaughlin Gallery exhibit to delve into stories of grief, loss due to GM layoffs in Oshawa », (consulté le )
  6. (en) « 'Here We Are Here: Black Canadian Contemporary Art' at MMFA | BLOUIN ARTINFO », www.blouinartinfo.com (consulté le )
  7. (en) Whyte, « New show returns ROM to African-Canadian issues — and scores a provocative success| The Star », thestar.com, (consulté le )
  8. (en-US) Ritchie, « An exhibit devoted to Black Canadian contemporary art is opening at the ROM next year », NOW Magazine, (consulté le )
  9. (it) « LagosPhoto Festival 2018 », Vogue Italia (consulté le )
  10. (en) Lily Cho, Making Heavy Weights Light, Toronto, Gallery 44 Centre for Contemporary Photography, , 2–3 p.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier