Maxime Brunfaut

architecte belge

Maxime Brunfaut
Image illustrative de l'article Maxime Brunfaut
Ancienne imprimerie du quotidien Le Peuple
Présentation
Naissance
Schaerbeek, Bruxelles
Décès (à 94 ans)
Ville de Bruxelles
Nationalité Belge
Activités Architecte et urbaniste

Maxime Brunfaut (Schaerbeek, - Bruxelles, ) est un architecte et urbaniste belge.

Carrière modifier

Maxime Brunfaut (fils de l'architecte Fernand Brunfaut) fut maître d’œuvre de nombreux ouvrages à Bruxelles, plusieurs stations de métro bruxelloises dont Porte de Namur réalisée en émaux de Briare ou encore l’immeuble "Air Terminus" pour la Sabena, à proximité de la gare Centrale). C’est lui qui termina notamment la gare Centrale à Bruxelles à la mort de Victor Horta, dont il fut l’élève. Il a également réalisé le sanatorium "Joseph Lemaire" à Tombeek (Overijse) - construit en 1937, fermé en 1987 et à l'abandon depuis lors[1].

En 1937, il épouse la syndicaliste, féministe et pacifiste belge Émilienne Steux[2].

Maxime Brunfaut est aussi l’architecte de la Société Coopérative Germinal à Evere pour laquelle il réalisa 260 logements (1951), l’auteur de projets de bassin de natation (Kessel-Lo, 1956-1958) et d’écoles (dont l’École moyenne de l’État à Laeken, 1951).

Il participe aux plans du hall des départs de l'Aéroport de Bruxelles, l'"Aérogare 58", réalisé à Zaventem en collaboration avec Georges Bontinck de Gand et Joseph Moutschen de Liège en 1958.

Il conçut également en 1962 le siège du PSB au boulevard de l’Empereur, inauguré le . Il participera plus tard à sa rénovation en 2001.

Principaux travaux modifier

 
Secrétariat général du Parti socialiste belge à Bruxelles

Bibliographie modifier

  • Éric Hennaut, "Maxime Brunfaut", sub verbo, dans : Dictionnaire de l'architecture en Belgique de 1830 à nos jours, sous la direction d'Anne Van Loo, Anvers : Fonds Mercator, 2003.

Notes et références modifier

  1. Dominique Fransolet, « Tombeek, sanatorium à la dérive », sur l'avenir.net,
  2. Jacques, Catherine, « Émilienne Brunfaut (1908-1986) : du syndicalisme au féminisme ? », Sens Public,‎ (ISSN 2104-3272, lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier