Maxime Bono

homme politique français

Maxime Bono
Illustration.
Fonctions
Maire de La Rochelle

(14 ans, 11 mois et 17 jours)
Prédécesseur Michel Crépeau
Successeur Jean-François Fountaine
Député français

(13 ans, 2 mois et 20 jours)
Élection 1er juin 1997 (suppléant)
Réélection 16 juin 2002
17 juin 2007
Circonscription 1re de la Charente-Maritime
Législature XIIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (1999-2007)
SRC (2007-2012)
Prédécesseur Michel Crépeau
Successeur Olivier Falorni
Conseiller général de la Charente-Maritime

(7 ans et 28 jours)
Circonscription Canton de La Rochelle-6
Prédécesseur Pierre Garang
Successeur Joseph Mallet
Président de la Communauté d'agglomération de La Rochelle

(13 ans)
Successeur Jean-François Fountaine
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Alger (département d'Alger)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Inspecteur des impôts

Maxime Bono
Maires de La Rochelle

Maxime Bono, né le à Alger, est un homme politique français, maire de La Rochelle, président de la communauté d'agglomération de La Rochelle et député de la première circonscription de la Charente-Maritime.

Biographie modifier

Parcours professionnel et politique modifier

Né à Alger le , Maxime Bono arrive en France métropolitaine en 1962. Après des études de droit et de sciences économiques à Toulouse (licence en droit public et élève de l'École nationale des impôts, nommé inspecteur des impôts), il devient membre du PS en 1974.

D'abord conseiller culturel à la ville de La Rochelle (1983 à 1985), il est chargé de mission au cabinet du maire de La Rochelle, Michel Crépeau (1986 à 1989), puis directeur de cabinet du maire de La Rochelle, Michel Crépeau (de 1986 à 1989), il est conseiller général de la Charente-Maritime (1992 à 1999) et premier adjoint de Michel Crépeau pendant 10 ans (1989 à 1999), auquel il succède en 1999 pour ses mandats de maire et de député.

Il est réélu en 2001 et 2007, maire de La Rochelle et en 2002 et 2008, député de la première circonscription de la Charente-Maritime. Durant ses différents mandats, il est président du PREDIT (programme de recherche et d'innovation dans les transports terrestres) et président de la mission d'information parlementaire constituée après la tempête Xynthia en 2010.

Lors des élections législatives de 2012, il ne souhaite pas se représenter pour se consacrer à sa ville et à la mise en place du passage de l'intercommunalité de 18 à 28 communes en 2014. Pour successeur à l'Assemblée nationale, il soutient activement[1],[2],[3],[4],[5] la candidature de Ségolène Royal[6]. Avec la candidature dissidente d'Olivier Falorni, son adjoint, l'élection marque une fracture au sein du conseil municipal, accentuée par la victoire de ce dernier[7],[8]. Le premier magistrat se donne deux ans pour regagner la confiance des Rochelais et « recoller les morceaux » d'une majorité municipale divisée, avant l'échéance des élections municipales de 2014[9],[10].

Il est président du bureau du Conseil national de la mer et des littoraux.

Détail des mandats modifier

Décorations modifier

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le et est promu officier le [11].

Notes et références modifier

  1. Législatives 2012 : Maxime Bono sera le président du comité de soutien de Ségolène Royal. Désir d'avenir
  2. Stéphane Vacchiani, « Maxime Bono : « Rejeter Royal, c'est prendre le risque de me voir m'éloigner » », Sud Ouest,
  3. « Un fiasco Royal », Sud Ouest,
  4. Thomas Brosset, « Ségolène Royal à La Rochelle : une digne « successeuse » de Maxime Bono ? », Sud Ouest,
  5. Salomé Legrand, « Défilé de soutiens pro-Royal à La Rochelle », FranceTVInfo,
  6. Marie-Claude Aristégui, « Déjà, ça démarrait mal », Sud Ouest,
  7. Marie-Claude Aristégui, « La Rochelle : le clan Falorni claque la porte du conseil municipal », Sud Ouest,
  8. Philipe Baroux, « Législatives à La Rochelle : Falorni privé de micro par Maxime Bono », Sud Ouest,
  9. thomas brosset, « Duel Falorni-Royal : les enfants du divorce », Sud Ouest,
  10. Pierre-Marie Lemaire, « La Rochelle : la majorité de gauche survivra-t-elle pour les municipales ? », Sud Ouest,
  11. Décret du 29 mars 2013 portant promotion et nomination JORF no 0077 du 31 mars 2013 page 5480

Liens externes modifier