Martin Říman

homme politique tchèque

Martin Říman
Illustration.
Martin Říman en mai 2009.
Fonctions
Ministre de l'Industrie et du Commerce

(2 ans, 8 mois et 4 jours)
Président du gouvernement Mirek Topolánek
Gouvernement Topolánek I et II
Prédécesseur Milan Urban
Successeur Vladimír Tošovský
Député tchèque

(7 ans, 11 mois et 19 jours)
Élection 15 juin 2002
Réélection 3 juin 2006
Circonscription Moravie-Silésie
Législature 4e et 5e
Groupe politique ODS
Ministre tchèque des Transports

(1 an, 5 mois et 29 jours)
Président du gouvernement Václav Klaus
Gouvernement Klaus II
Prédécesseur Vladimír Budinský
Successeur Petr Moos
Biographie
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Frýdek-Místek (Tchécoslovaquie)
Nationalité Tchèque
Parti politique ODS (depuis 1991)
Diplômé de Université Masaryk
Université des technologies de Brno
Profession Programmateur

Martin Říman
Ministres tchèques des Transports
Ministres tchèques de l'Industrie et du Commerce

Martin Říman est un homme politique tchèque né le à Frýdek-Místek, engagé en politique sous les couleurs du parti démocratique civique depuis 1991. Il est marié et père de deux enfants.

Biographie modifier

Après des études d'électrotechnique à Brno, il travaille comme programmateur avant de devenir maire adjoint de Frýdek-Místek.

Il est ministre des Transports de 1996 à 1998, puis se retire provisoirement de la vie politique, où il fait son retour à l'occasion de son élection à la Chambre des députés tchèque en 2002.

De à , il est ministre de l'Industrie et du Commerce du gouvernement conduit par Mirek Topolanek. À ce titre, il est chargé des questions énergétiques au moment du conflit gazier qui oppose la Russie et l'Ukraine à l'hiver 2008-2009. Le , la République tchèque assurant la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne, il préside la réunion extraordinaire du Conseil des ministres de l'Énergie à Bruxelles[1]. À l'issue de la réunion, les vingt-sept États membres s'engagent à approfondir le marché unique de l’énergie au sein de l'Union afin de réduire leur dépendance énergétique à l’égard de la Russie[2].

Il fait partie des eurosceptiques du Parti démocratique civique, et est même l'un des rares à avoir reconnu en public que s'il devait voter par référendum il voterait « non ».

Références modifier

Liens externes modifier