Marie de Châteauvillain

Dame champenoise

Marie de Châteauvillain, née vers 1330 et morte en 1366 ou 1367, est dame d'Arc-en-Barrois au milieu du XIVe siècle. Elle est la fille de Jean III de Châteauvillain et de son épouse Marguerite de Noyers.

Marie de Châteauvillain
Image illustrative de l'article Marie de Châteauvillain
De gueules semé de billettes d'or au lion du même brochant sur le tout.

Autres noms latin : Maria de Castri-Villani
Titre Dame d'Arc
(1356 - c. 1367)
Prédécesseur Jean IV de Châteauvillain
Successeur Jeanne de Châteauvillain
Souverains Comté de Champagne
Suzerains Royaume de France
Biographie
Dynastie Maison de Broyes
Naissance c. 1330
Décès c. 1367
Père Jean III de Châteauvillain
Mère Marguerite de Noyers
Conjoint Jean Ier de Bourgogne
Enfants Jean de Montaigu (mort jeune)

Biographie modifier

À la mort de son père Jean III de Châteauvillain en 1355, elle n'est pas encore mariée et est citée comme demoiselle de Châteauvillain[1].

Elle devient dame d'Arc-en-Barrois et de Nully à la mort de son frère le lors de la bataille de Poitiers durant la Guerre de Cent Ans, tandis que sa sœur aînée Jeanne de Châteauvillain hérite de la seigneurie de Châteauvillain[2].

Elle épouse Jean Ier de Bourgogne, de la famille des comtes de Bourgogne, et devient dame de Montaigu.

Elle réalise son testament le et met au monde peu de temps après un fils, prénommé Jean, mais qui meurt très jeune[3].

Sans enfant, elle lègue après sa mort ses terres d'Arc et de Nully à sa sœur Jeanne, sous réserve que son époux les garderait jusqu'à sa mort, et qu'après la mort de sa sœur, Arc irait à son fils aîné Jean V de Thil-Châteauvillain tandis que Nully irait à son deuxième fils Guillaume de Vienne[3]. Jean Ier de Bourgogne décède en 1373 et Jeanne de Châteauvillain vers 1389[4].

Marie de Châteauvillain est inhumée dans l'église d'Arc-en-Barrois[3].

Mariage et enfants modifier

Elle épouse Jean Ier de Bourgogne, seigneur de Montaigu, fils d'Henri de Bourgogne, seigneur de Montaigu, et de sa seconde épouse Isabelle de Thoire, issu de la famille des comtes de Bourgogne[5],[4],

  • Jean, qui meurt peu après sa naissance[6],[2],[3].

Veuf, Jean Ier de Bourgogne épouse en secondes noces Marguerite de Joinville, d'où postérité. Par ce mariage il devient également comte de Vaudémont et seigneur de Joinville[4].

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • André Du Chesne, Histoire généalogique de la maison de Broyes et de Châteauvillain, Paris, Sébastien Cramoisy, (lire en ligne).  
  • Jean-Baptiste Carnandet, Notes et documents pour servir à l'histoire de Châteauvillain, Paris, J. Techener, libraire, (lire en ligne).  
  • Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne, Chaumont, Imprimerie et lithographie la veuve Miot-Dadant, (lire en ligne).  
  • Henri d'Arbois de Jubainville, Histoire des ducs et comtes de Champagne, tomes 4a et 4b, Paris, Librairie Auguste Durand, (lire en ligne).  
  • Charles-François Roussel, Le diocèse de Langres : histoire et statistique, tome 2, Langres, Librairie de Jules Dallet, éditeur, (lire en ligne).  
  • Charles Didier, Histoire de la seigneurie et de la ville de Châteauvillain, Chaumont, Imprimerie veuve Miot-Dadant, (lire en ligne).  
  • Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, tome 3, Dijon, Imprimerie Darantière, (lire en ligne).  
  • G. Guenin, « Les origines féodales et les premiers seigneurs de la terre d'Arc et de Châteauvillain », Annales de la Société d'Histoire, d'Archéologie et des Beaux-Arts de Chaumont, vol. 5,‎ (lire en ligne).  

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. G. Guenin 1923, p. 259.
  2. a et b Charles Didier 1881, p. 47.
  3. a b c et d G. Guenin 1923, p. 262.
  4. a b et c (en) Charles Cawley, « Marie de Châteauvillain », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy) (consulté le ), Champagne Nobility.
  5. Étienne Pattou (dernière mise à jour : 22/05/2019), « Maison de Châteauvillain » [PDF], sur racineshistoire.free.fr, (consulté le ).
  6. Jean-Baptiste Carnandet 1856, p. 22.